#Réalisateur# Robert ALTMAN

Les débats sur les réalisateurs, les producteurs, les acteurs...

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#Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar Alegas » Sam 27 Déc 2014, 20:59

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Altman est né à Kansas City dans le Missouri d’un père né de bonne famille, courtier en assurance et passionné de jeux d’argent, Bernard Clement Altman, et d’une descendante des pèlerins du Mayflower originaire du Nebraska, Helen Mathews. Les ancêtres de Robert Altman étaient allemands, anglais et irlandais. Son grand-père paternel, Frank Altmann Sr. changea son nom de famille en « Altman ». Robert Altman reçut une éducation catholique stricte. Il fréquenta les lycées Rockhurst et Southwest de Kansas City avant d’être envoyé à l’Académie militaire de Wentworth près de Lexington dans le Missouri où il termina ses études secondaires. En 1943, alors âgé de 18 ans, Altman s’enrôle dans les United States Army Air Forces et sert pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que copilote de bombardiers B-24. C’est au cours de son entraînement dans l’Armée de l’Air en Californie qu’Altman entrevoit les lumières scintillantes d’Hollywood et se prend à en rêver. À la fin de son service en 1947, Altman s’installe à Los Angeles et s’essaye à l’art dramatique, l’écriture et la réalisation.

La carrière d’acteur d’Altman fut de courte durée ; il fit une brève apparition en tant que figurant dans La Vie secrète de Walter Mitty (The Secret Life of Walter Mitty). Il écrivit ensuite une ébauche de scénario pour le film Christmas Eve et vendit à la RKO le scénario du film Bodyguard (1948), coécrit avec Richard Fleischer. Ce succès inespéré permit à Altman de s’installer à New York et d’entamer une carrière d’écrivain. C’est là qu’il fit la connaissance de George W. George en collaboration duquel il écrivit, sans toujours les publier, de nombreuses pièces de théâtre, comédies musicales, romans et articles de magazines. Mais il ne rencontra pas le succès qu’il espérait et retourna s’installer à Hollywood où il ouvrit un magasin pour animaux pour se faire de l’argent. Mais son entreprise fit faillite et, en 1950, Altman retourna auprès des siens à Kansas City, ruiné mais prêt à tout pour avoir une deuxième chance dans l’industrie du cinéma.

Comme il n’existait pas encore d’école de cinéma, Altman entra dans la Calvin Company, la plus importante maison de production de l’époque dont le siège était à Kansas City et qui possédait le plus grand laboratoire de développement de films en 16 mm. Altman, fasciné par cette énorme machinerie, fit d’abord ses preuves en tant que scénariste avant de commencer à réaliser des films. Pendant les six ans que dura sa collaboration en tant que réalisateur avec la Calvin Company, Altman réalisa entre 60 et 65 courts-métrages qui lui permirent de se faire la main tout en gagnant 250 $ la semaine. Il apprit également à tourner des films rapidement et dans les délais imposés autant par les petites que par les grosses productions. D’un point de vue technique, il se familiarisa avec tous les outils du réalisateur : la caméra, la perche de prise de son, les éclairages, etc.

Cependant, Altman se lassa du format cinématographique industriel et se mit à la recherche de projets plus risqués. Il partit plusieurs fois pour Hollywood où il essaya d’écrire des scénarios mais revint à chaque fois à la Calvin Company. Selon Altman, les dirigeants de la Calvin Company baissaient un peu son salaire à chaque fois qu’il revenait. Après sa troisième tentative, à l’occasion d’une réunion de travail, ils annoncèrent qu’ils ne le reprendraient pas s’il recommençait.

En 1955, Robert Altman quitta la Calvin Company sans plus avoir l’intention d’y revenir. Il est rapidement embauché par Elmer Rhoden Jr., le directeur d’une salle de cinéma de Kansas City, pour écrire et réaliser un film de série B à petit budget sur la criminalité adolescente intitulé The Delinquents (en) qui deviendra son premier long métrage. Altman écrivit le scénario en une semaine et le tourna en deux avec un budget de 63 000 $ à Kansas City. Rhoden Jr. voyait dans ce film un moyen de démarrer rapidement sa carrière de producteur tandis qu’Altman y voyait son ticket d’entrée dans les hautes sphères d’Hollywood. Le casting était composé d’acteurs et d’actrices du théâtre local qui jouaient alors dans les films de la Calvin Company, des membres de la famille Altman, et de trois acteurs en provenance de Hollywood, dont Tom Laughlin qui incarnera plus tard le personnage principal de Billy Jack (en). L’équipe technique était, elle, composée d’anciens collègues de la Calvin Company et d’amis qu’Altman comptait embarquer dans sa « grande évasion de Kansas City ». En 1956, accompagné par son assistant réalisateur Reza Badiyi, il quitte Kansas City pour de bon pour aller monter The Delinquents à Hollywood. United Artists en assura la distribution pour 150 000 $ et le film en rapporta près d’1 million lors de sa sortie en 1957.

Le succès de The Delinquents fut de courte durée, mais le film attira l’attention d’Alfred Hitchcock qui demanda à Altman de réaliser quelques épisodes de sa série télé Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock Presents). Entre 1958 et 1964, Altman réalisa de nombreux épisodes de séries télé, dont Combat !, Bonanza, Whirlybirds et Route 66, et écrivit et réalisa en 1961 un épisode de Maverick intitulé Bolt From the Blue dans lequel joua Roger Moore et qui avait pour thème un lynchage. Il réalisa également un épisode de la série télé Bus Stop mais sa fin, dans laquelle un tueur échappait à la justice, était tellement sujette à controverse que la diffusion de la série s’arrêta à la fin de la saison suite à des débats au Congrès américain.

Par la suite, Altman connut plusieurs années difficiles après s’être brouillé avec Jack Warner, et c’est à cette époque qu’il forgea ses convictions « anti-hollywoodiennes » qui marquèrent une étape dans sa carrière. Il réalisa plusieurs autres longs métrages qui ne connurent aucun succès jusqu’à ce qu’en 1969 on lui présente le scénario de M*A*S*H, lequel avait déjà été rejeté par des douzaines d’autres réalisateurs. Altman réalisa le film qui rencontra un franc succès tant critique que public. Ce fut son film le plus rentable. Sa carrière relancée par le succès de M*A*S*H, Altman enchaîna les succès critiques avec des films comme John McCabe (McCabe & Mrs. Miller), Le Privé (The Long Goodbye) ou Nashville (1975) qui fit connaître le style expérimental spécifique de Altman.

En tant que réalisateur, Altman préférait les histoires qui faisaient ressortir les relations entre les différents personnages ; il disait être plus intéressé par les motivations profondes des personnages que par les intrigues à tiroirs. Il avait ainsi pour habitude de n’écrire que les grandes lignes de l’intrigue de ses films ; il considérait ses scénarios comme n’étant que de simples armatures pour l’action et permettait à ses acteurs d’improviser des dialogues. C’est ainsi qu'Altman s’est forgé sa réputation de directeur d’acteurs qui l’a aidé à réunir des castings d’acteurs prestigieux.

Il permettait souvent à ses personnages de parler en même temps de manière à ce qu'on ne sache plus qui disait quoi. Il fait remarquer dans les commentaires audios de John McCabe (McCabe & Mrs. Miller) qu’il laisse les dialogues se chevaucher et certains aspects de l’intrigue non résolus pour garder captive l’attention du spectateur. Il écoutait les dialogues avec des écouteurs pendant les prises pour s’assurer que ce qui était pertinent était audible sans pour autant détourner l'attention du spectateur. Il s’assurait aussi que ses films soient interdits aux moins de 17 ans par la Motion Picture Association of America de manière à ce que les enfants ne puissent pas les voir ; il pensait que les enfants n’avaient pas la patience nécessaire pour les regarder. Ces exigences ont parfois été à l’origine de conflits avec les studios qui voyaient dans les enfants une source de revenus supplémentaires.

Altman a fait des films dont aucun autre réalisateur et/ou studio ne voulait. Il a hésité avant de réaliser la comédie sur la guerre de Corée M*A*S*H à cause des pressions inhérentes au projet, mais les critiques l’acclamèrent et le jury du Festival de Cannes lui accorda le Grand Prix du meilleur film en 1970. Son succès fut tellement immense qu'il fut décliné en une série télé portant le même nom – M*A*S*H.

En 1975, Altman réalisa Nashville pour la Paramount, une sorte de comédie musicale qui met en parallèle le thème de la politique avec celui de la musique country. Les acteurs du film ont écrit leurs propres chansons. Keith Carradine reçut un Oscar pour sa chanson "I'm Easy".

Le style développé par Altman eut du mal à trouver son public dans un premier temps et il chercha à acquérir une plus grande liberté artistique en fondant Lions Gate Film. Un mariage (A Wedding), Trois femmes (3 Women) et Quintet font partie des films qu’il réalisa pour sa maison de production.

Son style influença de nombreux autres cinéastes comme Paul Thomas Anderson pour qui il avait une admiration réciproque.

En 1980, il prit part à une tentative de comédie musicale pour les studios Disney et la Paramount en réalisant une version filmée de la bande dessinée Popeye dans laquelle Robin Williams fit ses débuts au cinéma dans le rôle titre. Les critiques ne ménagèrent pas le film, mais il trouva tout de même un public et se classa à l’époque au deuxième rang des films les plus rentables du réalisateur (il a depuis été détrôné par Gosford Park). Dans les années 1980, Altman réalisa une série de films qui furent pour certains encensés (le film dramatique sur Richard Nixon Secret Honor) et pour d’autres descendus en flammes par la critique (O.C. & Stiggs). Il fut par ailleurs très largement applaudi pour sa fiction documentaire satirique sur les coulisses de la campagne présidentielle américaine Tanner '88 pour laquelle il reçut un Emmy Award et retrouva les bonnes grâces de la critique. Mais malgré cela, il peinait toujours à trouver son public.

En 1983, Altman participa à la composition de la chanson à succès Black Sheep du chanteur de country John Anderson.

Sa carrière connut un second souffle après qu’il eut réalisé The Player en 1992, une satire sur Hollywood et ses dérives qui fut en nomination trois fois aux Oscars dont une fois dans la catégorie Meilleur réalisateur. Altman remporta le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes, fut nommé Meilleur réalisateur par la British Academy of Film and Television Arts (BAFTA) et par le New York Film Critics Circle (NYFCC), ce qui permit à l’industrie hollywoodienne – qui l’avait mis au placard pendant près d’une décennie – de se rendre compte qu’il était plus créatif que jamais.

Suite au succès de The Player, Altman réalisa Short Cuts en 1993, l’adaptation ambitieuse de plusieurs nouvelles de Raymond Carver qui décrivait la vie de différents habitants de Los Angeles sur plusieurs jours. Le foisonnement de personnages et l’entrelacement de différentes histoires n’étaient pas sans rappeler son âge d’or des années 1970 et valurent à Altman un Lion d'Or à Venise ainsi qu'une nouvelle nomination aux Oscars dans la catégorie Meilleur réalisateur. Le film fut considéré comme son meilleur film et Altman lui-même considérait qu’il représentait, avec Tanner '88, son œuvre la plus originale. Suivirent The Gingerbread Man en 1998 qui reçut de bonnes critiques mais n’eut pas le succès escompté auprès du public, et Cookie’s Fortune en 1999 qui fut également bien accueilli par la critique. En 2001, son film Gosford Park se plaça pour de nombreux critiques parmi les dix meilleurs films de l’année.

Sa collaboration avec des studios indépendants tels que Fine Line, Artisan (aujourd’hui Lions Gate, société dont Altman fut cofondateur) et USA Films (aujourd’hui Focus Features), lui offrit les moyens nécessaires pour faire les films qu’il avait toujours voulu faire en dehors des pressions des studios hollywoodiens. Une version cinéma de la série radiophonique de Garrison Keillor A Prairie Home Companion sortit en juin 2006. Altman continua à travailler sur de nouveaux projets jusqu’à sa mort.

Après cinq nominations dans la catégorie Meilleur réalisateur et aucune récompense, l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences lui décerna un Oscar d’honneur pour l’ensemble de son œuvre en 2006. Dans son discours qui suivit la remise de la statuette, Altman révéla qu’il avait reçu une greffe de cœur à peu près dix ans auparavant. Il plaisanta en faisant remarquer que l’Académie des Oscars s’était sans doute un peu précipitée en lui remettant le prix et qu’il sentait qu’il lui restait encore facilement quarante années à vivre.

Il parlait souvent de son film Brewster McCloud et de sa série télé Tanner '88 comme de ses deux œuvres les plus marquantes.




Filmographie :

1955 : The Perfect Crime
1957 : The Delinquents
1957 : The James Dean Story
1968 : Countdown (coréalisé avec William Conrad)
1969 : That Cold Day in the Park
1970 : MASH
1970 : Brewster McCloud
1971 : John McCabe (McCabe & Mrs. Miller)
1972 : Images
1973 : Le Privé (The Long Goodbye)
1974 : Nous sommes tous des voleurs (Thieves Like Us)
1974 : Les Flambeurs (California Split)
1975 : Nashville
1976 : Buffalo Bill et les indiens (Buffalo Bill and the Indians, or Sitting Bull's History Lesson)
1977 : Trois femmes (3 Women)
1978 : Un mariage (A Wedding)
1979 : Quintet
1979 : Un couple parfait (A Perfect Couple)
1980 : Popeye
1982 : Health
1982 : Reviens Jimmy Dean, reviens (Come Back to the Five and Dime, Jimmy Dean, Jimmy Dean)
1983 : Streamers
1984 : Secret honor
1984 : Vous avez dit dingues ? (O.C. and Stiggs)
1985 : Fool for Love
1987 : Beyond Therapy
1987 : Aria - segment Les Boréades
1990 : Vincent et Théo (Vincent & Theo)
1992 : The Player
1993 : Short Cuts
1994 : Prêt-à-Porter
1996 : Kansas City
1996 : Jazz '34
1998 : The Gingerbread Man
1999 : Cookie's Fortune
2000 : Docteur T et les Femmes (Dr. T & the Women)
2001 : Gosford Park
2003 : Company (The Company)
2006 : The Last Show (A Prairie Home Companion)
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar Mark Chopper » Sam 27 Déc 2014, 21:19

Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Je croyais que tu avais fait tienne une réplique de Kevin Spacey dans Swimming with Sharks ?
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar Alegas » Sam 27 Déc 2014, 21:35

Bah justement, on va pouvoir cracher sur lui dans ce topic. :mrgreen:

1983 : Streamers : 2/10
1987 : Beyond Therapy : 1/10
1992 : The Player : 5/10
1993 : Short Cuts : 7/10
2001 : Gosford Park : 5/10
2006 : The Last Show (A Prairie Home Companion) : 3/10

Un mec dont j'ai réellement du mal à comprendre la réputation.
Dans ce qu'il me reste à voir, seuls MASH et Le Privé arrivent à me donner un minimum envie. :?
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar pabelbaba » Sam 27 Déc 2014, 21:38

Je suis justement devant MASH, je sens que ça ne va pas te plaire.
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar Mark Chopper » Sam 27 Déc 2014, 21:40

Je ne sais plus ce que j'ai vu à part MASH et The Gingerbread Man. Et encore, je ne sais même plus ce que ces films racontent...

Altman ? Un tâcheron qui ne trouverait même pas l'ouverture d'un sac en papier :chut:

EDIT : Ah si, j'ai vu Short Cuts aussi. Quand on a lu Raymond Carver, on ne peut qu'être consterné par le résultat.
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar Jed_Trigado » Sam 27 Déc 2014, 21:41

Je pense qu'on peut se limiter chez Altman au Privé qui est un choc dans tout les sens du terme pour moi et MASH dans une moindre mesure. Après le reste me tente pas des masses, mais je materais certains films au cas par cas (j'ai Kansas City en stock).
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar Val » Dim 28 Déc 2014, 00:47

J'aimais bien Cookie's Fortune plus jeune.
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar Jack Spret » Dim 28 Déc 2014, 10:35

1971 : John McCabe (McCabe & Mrs. Miller): 7,5/10
1973 : Le Privé (The Long Goodbye): 9,5/10
1992 : The Player: 6/10
1998 : The Gingerbread Man: 2/10


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar Scalp » Dim 28 Déc 2014, 10:46

Le Privé : 4/10
Gingerbidule : 2/10

Le reste j'en ai vu que des bouts, un dieu ce mec
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar maltese » Dim 28 Déc 2014, 12:44

MASH, c'est un film très ancré dans son époque, et ça a pris un sacré coup de vieux tout de même...
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar pabelbaba » Dim 28 Déc 2014, 12:46

C'est un joyeux bordel, mais ça a autant vieilli qu'un bon paquet de films des 70s.
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar maltese » Dim 28 Déc 2014, 12:50

Tous les films vieillissent, mais bon, disons que celui-là, avec son coté contestataire soixante-huitard-hippie-anti-guerre (et son absence de script), il fait plus marqué sixties-seventies quoi :mrgreen: Je le range dans la catégorie Easy Rider.
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar pabelbaba » Dim 28 Déc 2014, 12:54

Je les range aussi ensemble. :mrgreen:
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar puta madre » Mer 31 Déc 2014, 09:12

Nashville est un très bon film chorale, malgré une fin bien ratée (8/10)

MASH, j'aime bien, une bonne comédie, mais tout le final avec le match de football américain me plombe le film (6/10)
That Cold Day in the Park : un bon suspense psychologique qui ne ressemble pas du tout à du Altman! (6.5/10)
Le Privé : 7/10
Buffalo Bill et les indiens: j'ai bien pioncé devant celui-là :eheh:

The Gingerbread Man : pas grand souvenir
Cookie's Fortune : 4/10
Docteur T et les Femmes :3/10
Gosford Park : 5/10, j'y étais allé pour la partie policier à la Agatha Christie, finalement j'ai largement préféré tout ce qui concerne la description des moeurs employeurs/employés

Vu il y a pas loin de 20 ans: The Player (j'avais bien aimé), Short cuts (j'avais trouvé ça en-deçà des critiques parues dans la presse, faudrait que je le revois aujourd'hui que j'ai lu les histoires dont il est inspiré), Prêt-à-porter (j'avais trouvé ça supérieur aux critiques parues dans la presse :mrgreen: )

Il y a encore Nous sommes tous des voleurs et Les Flambeurs que j'aimerais bien voir, éventuellement John McCabe, et je me limiterai à ça...
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Re: #Réalisateur# Robert ALTMAN

Messagepar Mr Jack » Jeu 01 Jan 2015, 22:29

Gosford Park c'est ce genre de film que j'ai pas vu depuis 10 ans et que j'ai encore dans mon top 100. Vous me faites du mal. :|
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