LE TUEUR FRAPPE 3 FOIS
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Massimo Dallamano | 1968| 5.5/10
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Premier film un peu timide de la part de Massimo Dallamano, ancien directeur photo passé derrière la caméra, Le tueur frappa trois fois est un giallo à la trame classique qui s’exprime assez difficilement. En effet, fort de son savoir-faire, Dallamano nappe son histoire de très jolies ambiances, et de prises de vue flatteuses qui rendent ses compositions de plan très graphiques, mais en termes de gestion de rythme et de narration pure, l’homme se cherche indéniablement.
En dévoilant l’identité de son mystérieux tueur trop tôt par exemple, ou en forçant plus que de raison le contour de cette épouse infidèle que l’on devine bien vite être le nœud d’un problème qui ne monte jamais en puissance, Massimo Dallamano handicape son récit et ennuie son spectateur par la même occasion. Il avait pourtant à portée d’objectif un trio d’acteur croustillant, à commencer par la belle Luciana Paluzzi dont il n’exploite que très peu les courbes avantageuses —je lui en ai beaucoup voulu pendant la séance, oui, oui—. En inspecteur tatillon mais dépassé, John Mills fait planer une petite ombre british qui fait sourire et Robert Hoffman est parfait en tueur éphèbe tombeur de ces dames. Il faut le voir perdre son dollar fétiche, ça vaut de l’or.
Un giallo à réserver aux aficionados de Dallamano, pas manqué mais assez anecdotique même s'il esquisse déjà la marque d’un cinéaste à l’œil précis. De la même main, il vaut mieux découvrir La Lame infernale qui a plus fière allure.
En dévoilant l’identité de son mystérieux tueur trop tôt par exemple, ou en forçant plus que de raison le contour de cette épouse infidèle que l’on devine bien vite être le nœud d’un problème qui ne monte jamais en puissance, Massimo Dallamano handicape son récit et ennuie son spectateur par la même occasion. Il avait pourtant à portée d’objectif un trio d’acteur croustillant, à commencer par la belle Luciana Paluzzi dont il n’exploite que très peu les courbes avantageuses —je lui en ai beaucoup voulu pendant la séance, oui, oui—. En inspecteur tatillon mais dépassé, John Mills fait planer une petite ombre british qui fait sourire et Robert Hoffman est parfait en tueur éphèbe tombeur de ces dames. Il faut le voir perdre son dollar fétiche, ça vaut de l’or.
Un giallo à réserver aux aficionados de Dallamano, pas manqué mais assez anecdotique même s'il esquisse déjà la marque d’un cinéaste à l’œil précis. De la même main, il vaut mieux découvrir La Lame infernale qui a plus fière allure.