Les Feebles - Peter Jackson (1989)
Les Feebles est probablement le film le moins connu de Peter Jackson, ne serait-ce que par sa disponibilité réduite en dvd (il n'existe pas vraiment d'édition satisfaisante et est sorti dans finalement peu de pays), mais aussi parce qu'il s'agit d'une oeuvre à part dans sa filmo : il s'agit d'un film tourné entièrement avec des marionnettes et quelques comédiens en costume, une version revue et corrigée du Muppet Show où les personnages sont obsédés sexuels, adeptes du sado-maso, consommateurs de drogues diverses ou quand ils ne sont pas juste bouffeurs de merde.
Bref, c’était l'époque où Jackson s'amusait comme un grand gamin dans sa Nouvelle-Zélande natale à faire bouger son industrie locale quasi-inexistante à base de pavés dans la mare, tournés avec les moyens du bord et une absence totale de limites. Vu de manière objective, les Feebles reste encore une oeuvre de débutant du point de vue de la réalisation, rares sont les plans vraiment marquants et l'absence de moyens reste souvent visible, par contre sur le domaine de l'animation, Jackson confirmait son talent à concevoir lui-même des effets spéciaux étonnants par le design des créatures, à la fois très drôles mais aussi très réussis dès qu'il s'agit de leur donner vie.
Concernant l'histoire, on peut dire que ça c'est pas vraiment fait chier en termes de construction, on a plus l'impression d'assister à une série de sketch hilarants et bien trash, qu'une véritable histoire : on peut passer d'une scène de partouze entre trois lapins, à une scène de flash-back vietnamien WTF (LA scène du film qui se paye tous les clichés du film de guerre en moins de 5 minutes, un vrai régal) tout en passant par une chanson qui vante les mérites de la sodomie (ça ne s'invente pas). Mais c'est pas tellement grave, Les Feebles étant sans cesse en train de repousser les limites de la connerie jouissive d'une scène à l'autre.
En revoyant le film, je me rends compte qu'il a pas mal influencé Team America dans son délire marionnettiste volontairement kitsch, donc avis aux amateurs, ça peut fortement vous plaire.
8/10
Bref, c’était l'époque où Jackson s'amusait comme un grand gamin dans sa Nouvelle-Zélande natale à faire bouger son industrie locale quasi-inexistante à base de pavés dans la mare, tournés avec les moyens du bord et une absence totale de limites. Vu de manière objective, les Feebles reste encore une oeuvre de débutant du point de vue de la réalisation, rares sont les plans vraiment marquants et l'absence de moyens reste souvent visible, par contre sur le domaine de l'animation, Jackson confirmait son talent à concevoir lui-même des effets spéciaux étonnants par le design des créatures, à la fois très drôles mais aussi très réussis dès qu'il s'agit de leur donner vie.
Concernant l'histoire, on peut dire que ça c'est pas vraiment fait chier en termes de construction, on a plus l'impression d'assister à une série de sketch hilarants et bien trash, qu'une véritable histoire : on peut passer d'une scène de partouze entre trois lapins, à une scène de flash-back vietnamien WTF (LA scène du film qui se paye tous les clichés du film de guerre en moins de 5 minutes, un vrai régal) tout en passant par une chanson qui vante les mérites de la sodomie (ça ne s'invente pas). Mais c'est pas tellement grave, Les Feebles étant sans cesse en train de repousser les limites de la connerie jouissive d'une scène à l'autre.
En revoyant le film, je me rends compte qu'il a pas mal influencé Team America dans son délire marionnettiste volontairement kitsch, donc avis aux amateurs, ça peut fortement vous plaire.
8/10