Ah non, je me trompe pas. A mes yeux le film délivre bien d'un certain côté une vision nihiliste de la vie.
Le perso de Meryl Street est condamné (ou carrément se condamne elle-même pour le bien de ses enfants) à vivre toutes les années suivantes à vivre avec un mari qui n'a l'air de rien éprouver, avec des enfants qui lui parlent à peine, dans une société où on place la femme comme pivot de bien-être du foyer, dans une bourgade où quoi qu'elle fasse elle sera jugée.
Du coup, de son point de vue, est-ce que la quête du bonheur, ou tout simplement le fait d'endurer la vie, est-ce que ces choses ont un sens ? Plus vraiment à mes yeux. Je trouve le final très noir de ce côté là.