[Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Heatmann » Mar 25 Nov 2014, 21:57

gros + 1 pour Replacement ( y a ma critique anyway ) , et + 1 avec fuqua , il m'a jamais decut et surtout , le mec livre toujour bien la came , toujour plaisant , punchy , jamais expedier facon commande de yes man . jme delecte de chacun de ces nouveau projet
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Hokuriku Proxy War - 7,5/10

Messagepar Mark Chopper » Sam 29 Nov 2014, 20:43

Hokuriku Proxy War, de Kinji Fukasaku (1977)

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L'histoire : Dans la région de Hokoriku, un jeune yakuza sème le trouble au sein de son clan et malmène son chef. Ce dernier fait alors appel à d'autres clans pour régler le problème...

Pour sa dernière incursion dans le yakuza eiga, Kinji Fukasaku s'éloigne des grandes villes et pose sa caméra dans la région de Hokoriku... Il reprend une figure de tête brûlée qui sème le chaos dans son clan, comme dans Okita le pourfendeur ou Le Cimetière de la morale, mais met la pédale douce sur les emprunts au documentaire et ses gimmicks de mise en scène (peu de décadrages ici). Le cinéaste n'évite pas le radotage avec notamment ces chefs de clans hypocrites qui brandissent un code d'honneur qu'ils ne respectent plus depuis bien longtemps, mais peu importe : l'efficacité est au rendez-vous. Et ce grâce à quelques idées intéressantes comme ce paysage enneigé omniprésent, assez rare pour le genre (hormis le très beau Demon de Yasuo Furuhata, je n'en connais pas d'autre), qui rappelle notamment Goyokin le temps d'une scène et permet au personnage principal de mettre en scène des mises à mort originales. Tout au long du film, cet antihéros increvable respecte certaines valeurs, ridiculise quelques traditions (comme l'amputation du petit doigt) et manipule de vieux yakuzas pour les monter les uns contre les autres et s'emparer d'une partie de leur territoire.... Son triangle amoureux avec deux sœurs permet en outre à Fukasaku de développer des personnages féminins plus intéressants que dans ses autres yakuza eigas. En résumé : un film bourré d'énergie et violent sur un loup plus ou moins solitaire et sans doute la dernière référence du genre pour les années 1970.

Note : 7,5/10
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Violent panic ! : The Big Crash - 7/10

Messagepar Mark Chopper » Lun 01 Déc 2014, 13:41

Violent Panic : The Big Crash, de Kinji Fukasaku (1976)

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L'histoire : Deux braqueurs de banque se lancent dans un nouveau coup avec l'espoir de récupérer assez d'argent pour partir au Brésil. Mais rien ne se passe comme prévu et l'un d'eux est tué...

A partir du milieu des années 1970, Kinji Fukasaku délaisse le yakuza eiga et s'oriente vers un cinéma plus commercial. C'est le cas ici, avec ce film assez court (88 minutes : le bonheur) qui carbure à l'adrénaline et au portnawak total. C'est bien simple, on a parfois l'impression de découvrir un category III avant l'heure : des flics complètement débiles pour le quota d'humour, des actrices qui se retrouvent nues une scène sur deux (Miki Sugimoto en petite amie collante/paumée et Yayoi Watanabe en fliquette infidèle qui porte bien le porte-jarretelle : le plaisir des yeux est garanti), un garagiste fétichiste qui prend son pied en rayant des voitures (gné ?) et le propriétaire d'une des voitures en question qui lui aime lécher des cicatrices bien sanguinolentes (WTF ?)... Fukasaku flirte avec l’exploitation graveleuse, ce qui se révèle tout aussi jouissif que ridicule, et ne semble avoir tourné ce film et pensé ses choix de scénario qu'avec une idée en tête : conclure son histoire avec une longue poursuite de vingt minutes à laquelle tous les personnages viennent participer en voiture ou en moto. Problème : le cinéaste filme la tôle froissée n'importe comment. Certains de ses longs-métrages ont beau avoir inspiré Friedkin, le résultat ici ressemble plus à Shérif, fais-moi peur qu'à French Connection. Malgré tout, l'énergie qui émane de ce grand n'importe quoi ainsi que le couple touchant qui l'anime interdisent l'ennui. En résumé : une curiosité anarchique et décomplexée à découvrir.

Note : 7/10
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Lun 01 Déc 2014, 16:06

Rho t'es dur avec les courses-poursuites de celui-là, ça m'a rappelé l'esprit généreux des poliziottis. Il fera rarement plus fun par la suite.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 01 Déc 2014, 16:14

J'ai failli comparer la fin à du Benny Hill :chut:

Mais oui, c'est fun et généreux.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 09 Déc 2014, 09:45

Avis express...

Le Conte de la princesse Kaguya, d'Isao Takahata (2013)


La situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd'hui le studio Ghibli (qui ne se remettra sans doute jamais de la retraite de Miyazaki) ne me surprend pas. Malgré leur suprématie technique (Takahata a toujours signé les plus beaux films du studio), il manque l'étincelle magique qui faisait tout le charme de leurs productions dans les années 1980/1990... On sent un cœur énorme qui bat dans ce film, mais il étouffe trop sous le poids d'une stylisation qui tend vers le maniérisme. A tel point que j'ai suivi le tout avec un regard distant, sans grande implication.

Note : 5,5/10


Maestro, de Léa Fazer (2014)


Un acteur débutant et insouciant, qui ne jure que par Fast & Furious et Bruce Willis, se retrouve sur le tournage du dernier film d'un vieux cinéaste réputé (double fictionnel d'Eric Rohmer). Le décalage entre les deux fait souvent sourire... Ce film d'apparence légère se fait plus profond grâce à l'évolution du personnage principal, cynique dans un premier temps, puis conscient d'avoir vécu une belle aventure humaine (complicité avec le vieil homme, histoire d'amour avec une actrice qui ne lui ressemble en rien). Maestro peut tout à la fois plaire aux amateurs d'Eric Rohmer comme à ses détracteurs (il faut voir le tournage qui ressemble à du Ed Wood et sa manière de diriger les acteurs).

Note : 7,5/10


John Dies at the End, de Don Coscarelli (2012)


A une époque où le cinéma d'horreur se retrouve dans une impasse créative (entre remakes, spin offs et jump scares à gogo), il est désolant de voir un film aussi original privé d'une sortie en salles. Prenez les cerveaux de H.P. Lovecraft et de William Burroughs, passez-les au mixeur et vous aurez peut-être une idée des délires WTF que John Dies at the End peut proposer... Ou comment une drogue appelée "sauce soja" peut provoquer des hallucinations qui feraient passer celles du Festin nu pour le train-train quotidien. Un film où un hot dog sert de téléphone et une moustache peut vous agresser mérite qu'on lui accorde une chance.

Note : 7/10
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 09 Déc 2014, 09:48

Tu donnes envie pour Maestro et surtout John dies at the end !
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Mar 09 Déc 2014, 10:08

Il est dispo quelque part Maestro ?
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 09 Déc 2014, 10:11

Très facile à trouver...
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Gekka no ran - 4,5/10

Messagepar Mark Chopper » Lun 15 Déc 2014, 23:44

Gekka no ran, de Takashi Ishii (1991)

(Orchids Under the Moon)


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L'histoire : Un ancien comptable d'un clan yakuza, hanté par les morts de sa femme et de sa fille dont il se sent responsable, croise un soir une jeune chanteuse populaire. Celle-ci est poursuivie par le tueur à gages qui a massacré sa famille...

Second long-métrage de Takashi Ishii qui effectue ici sa première incursion dans le milieu du v cinema. La plupart des DTV japonais des années 1990 souffrent d'un manque de budget si flagrant qu'il est souvent difficile de les regarder sans saigner des yeux, mais Ishii parvient à camoufler assez souvent les contraintes de production... Notamment au cours d'un magnifique plan-séquence où les hallucinations et le réel se mêlent, où le héros du film rêve qu'il fait de nouveau l'amour avec son épouse disparue depuis dix ans. Comme dans les DTV les plus connus de Takashi Miike et Kiyoshi Kurosawa tournés à la même époque et dans les mêmes conditions, les yakuzas sont de la partie, mais ils intéressent assez peu Ishii, à l'exception d'un personnage de tueur qui préfigure celui incarné par Takeshi Kitano dans Gonin. Comme dans son premier film, on reconnaît souvent la patte de son auteur et les ingrédients qui feront toute la saveur des œuvres suivantes : l'histoire d'amour impossible, le personnage de loser prêt à tout pour une femme et un personnage fantasmé prénommé Nami... Mais certaines scènes s'étirent au-delà des limites du raisonnable et donnent l'impression d'assister à du remplissage. Le facteur chiant est présent et il faut se rendre à l'évidence : la filmographie de Takashi Ishii ne présente vraiment un intérêt qu'à partir de l'étrange A Night in Nude, sorti deux ans plus tard.

Note : 4,5/10
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 15 Déc 2014, 23:45

Je vais te faire confiance je crois. Et puis j'ai toujours a night in nude salvation à me mater, va falloir que je le cale ^^
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Convoi de la peur (Le) - 9/10

Messagepar Mark Chopper » Mer 17 Déc 2014, 10:11

Le Convoi de la peur, de William Friedkin (1977)

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L'histoire : Des hommes qui ont quitté leur pays pour des motifs criminels gagnent péniblement leur vie comme ouvriers dans une raffinerie de pétrole au fin fond de l'Amérique du Sud. Ils n'ont qu'une envie : quitter le bidonville insalubre et sordide où ils ont échoué...

L'histoire tourmentée du film est connue, de sa préproduction (Friedkin qui ne parvient pas à engager McQueen, Ventura et Mastroianni) à son échec commercial (sortir en même temps que le premier Star Wars : pas de bol) en passant par son tournage chaotique. Sans parler du temps qu'il a fallu pour le voir sortir en vidéo dans une édition décente... J'ai lancé la lecture de ce film avec une certaine appréhension : d'une part, parce que j'ai découvert Le Salaire de la peur de Clouzot plus tôt dans l'année (peur d'une certaine redite) et, d'autre part, parce que je redoutais d'en attendre trop (comme souvent avec les films peu vus, surtout ici avec un long-métrage présenté comme le chef-d'oeuvre maudit de la décennie la plus folle de l'histoire du cinéma américain). Au final, j'ai été captivé d'un bout à l'autre et je trouve le film supérieur à celui de Clouzot : une meilleure présentation des personnages (on sait d'emblée qu'il ne s'agit pas de cœurs tendres) et surtout une seconde heure dantesque. On dépasse ici le cadre d'un simple film d'aventures pour tendre vers la métaphysique... Même en étant prévenu, la séquence de la traversée du pont impressionne (euphémisme), tout comme les nombreuses embûches rencontrées par ces hommes qui jouent leur vie pour sortir du purgatoire où ils ont échoué. Il fallait de la folie et des couilles pour tourner un film pareil, oppressant et dépressif, et Friedkin en avait à revendre. Qui pourrait faire un tel film aujourd'hui ?

Note : 9/10
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Angel Guts : Red Lightning - 5/10

Messagepar Mark Chopper » Mer 17 Déc 2014, 11:26

Angel Guts : Red Lightning, de Takashi Ishii (1994)

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L'histoire : Une journaliste se rend sur le tournage d'un film X pour son travail. L'expérience lui rappelle qu'elle a été violée adolescente et la pousse à s'enivrer. Elle se réveille le lendemain dans une chambre d'hôtel et découvre le corps d'un homme assassiné...

La saga Angel Guts regroupe plusieurs pinku eigas adaptés des mangas de Takashi Ishii. Lui-même a réalisé deux opus : Angel Guts : Red Vertigo, son premier long-métrage, et Angel Guts : Red Lightning qui marque sa seconde incursion dans le milieu du v cinema et le voit flirter avec le giallo. On y croise en effet un tueur mystérieux, adepte du meurtre à l'arme blanche et animé par un trauma (lié à sa sexualité, bien sûr)... Hormis cette originalité, les connaisseurs du cinéma de Takashi Ishii ne seront pas dépaysés : une héroïne prénommée Nami victime de la violence des hommes, un homme un peu loser sur les bords qui enquête sur un meurtre, un décor nocturne et urbain, un spleen permanent et une issue très sombre... Côté casting, il faut tout de même admettre que les premiers films d'Ishii ne bénéficient pas encore d'actrices phénoménales : lui qui dirigera dans les années 2000 des véritables bombes et leur offrira le rôle de leur vie (comme Harumi Inoue et Mei Kitajima) se retrouve ici avec une interprète quelconque (Maiko Kawakami, découverte dans Violent Cop de Takeshi Kitano) qui tire un peu le film vers le bas... Mais une magnifique scène d'amour saphique, l'orientation giallesque et l'atmosphère qu'Ishii parvient à imprimer malgré l'étroitesse du budget de ce DTV me rendent clément.

Note : 5/10
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mer 17 Déc 2014, 11:52

Oh, un Ishii typé Giallo, voila qui pique ma curiosité. Je suis certainement meilleur public que toi pour ce genre de truc en plus ^^
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mer 17 Déc 2014, 13:31

Un giallo avec un seul meurtre, pas sûr que tu sois plus gentil que moi :mrgreen:
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