[Dunandan] Mes critiques en 2014

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Dim 14 Déc 2014, 23:51

Non seulement elle va détester, mais elle va me tuer si je lui impose ça :lol:

Non à part les deux studios que j'ai cités, ça va être difficile... A part quelques exceptions comme Spirit (l'une des seules BO qu'elle aime vraiment dans le genre) et Mr Fox.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Lun 15 Déc 2014, 11:30

je veux pas relancer le débat mais tu assimiles donc Mr.Fox à de l'animation. :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar elpingos » Lun 15 Déc 2014, 11:50

Ca m'intéresse comme débat : en quoi Mr Fox ne serait pas de l'animation ?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 15 Déc 2014, 12:09

J'avoue que je comprends pas trop non plus la remarque.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 15 Déc 2014, 12:46

elpingos a écrit:Ca m'intéresse comme débat : en quoi Mr Fox ne serait pas de l'animation ?


Bah c'est un vrai renard quoi...

Laisse Dago le croire...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Lun 15 Déc 2014, 14:15

elpingos a écrit:Ca m'intéresse comme débat : en quoi Mr Fox ne serait pas de l'animation ?


ah bah pour moi ça l'est. non en fait je me suis trompé de film, le débat était sur Team America pas sur MrFox. Au temps pour moi.
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Godzilla (2014) - 4,5/10

Messagepar Dunandan » Lun 15 Déc 2014, 19:01

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Godzilla, Gareth Evans (2014)

Je voulais y croire mais ça me semble raté. Pourtant je trouvais l'idée de faire un Blockbuster qui prend le spectateur à contre-pied du gros spectacle, en jouant avec l'aspect intimiste et la spécificité de Godzilla, assez intéressante à défaut d'être véritablement originale si on connait la version de 1954 et ses suites japonaises, là n'est pas le problème. Non, le problème, c'est que les 90 % du film se déroulent avec les humains qui sont inintéressants au possible (pas un trauma, mais deux, pour expliquer les motivations des personnages principaux !), et qu'on nous coupe les séquences avec Godzilla beaucoup trop tôt. A quoi ça sert alors de monter la tension en épingle si on ne nous livre pas la marchandise ?

Mais tout n'est pas à jeter, m'enfin du moins dans les intentions. Le déroulement, en prenant du recul, est vraiment pas bête. D'un côté, ces "forces" de la nature qui ne cherchent qu'à se reproduire, faisant tout péter sur leur passage sans vraiment faire exprès, et de l'autre côté, Godzilla qui restaure l'ordre de la nature en faisant plus attention aux humains. Et au milieu, les humains qui persistent à répéter les erreurs de leur histoire, et ne se rendant pas compte des différences entre leur intérêt et celui de l'éco-système. Encore une fois, c'est très respectueux de l'oeuvre original, avec quelques clins d'oeil au passage à celle-ci. Et la mise en scène consistant à montrer que des parties de ces "monstres" pour insister sur le point de vue humain et le gigantisme auquel il a à faire face est pas mal trouvé, voire parfois réussi dans l'atmosphère posée, tout en dévoilements progressifs. Mais lorsque vient l'affrontement proprement dit, c'est abusé, on ne voit rien ! Littéralement. On nous coupe en pleine action aussitôt qu'on iconise Godzilla et ses adversaires. Rediffusion à la télévision, brume, caméra qui passe derrière les fenêtres ou super lointaine, tout est bon pour éviter le spectaculaire, ce qui m'a paru surfait pour un tel film qui doit quand même, à un moment donné, offrir au spectateur ce qu'il est venu chercher. Et le climax est vraiment trop court...

Pour revenir au casting, en plus d'être écrits à la truelle avec du stéréotype en voici, en voilà (moins que du Emmerich, mais quand même), quelle mauvaise idée que d'avoir mis Aaron Taylor-Johnson en lead, qui n'a vraiment pas les épaules pour ça. Au moins, avec Bryan Cranston, il y avait un soupçon d'émotion qui transparaissait (et pas seulement à cause de son trauma ou de sa quête de vérité un peu "lourds", mais c'est "juste" un bon acteur) mais là non, rien, il est super invisible ([méchanceté gratuite]tout comme Godzilla, tiens ![/méchanceté off]. J'ai même échapper un petit rire quand il sauve le petit philippin dans le tram, pour rappeler que c'est à lui de reprendre le fil paternel). Comment peut-on alors justifier la carte de l'intimiste, si les personnages et les acteurs ne sont pas à la hauteur ? Seul Ken Watanabe surnage un peu, mais lui non plus n'est pas très gâté en termes d'écriture. Non mais sérieux lorsqu'il fait le lien avec Hiroshima, la façon dont il amène ça, je voulais aussi rigoler. Que c'est caricatural !

Bref, je rejoins le groupe qui affirme que Godzilla est un gros pétard mouillé à hauteur de ses ambitions. Pétri de bonnes intentions (livrer un Blockbuster intimiste, et faire monter la tension jusqu'à une certaine apothéose), il se viande sur les deux plans qu'il était censé aborder. Un grand dommage, car du potentiel (la photo, certaines séquences autour de la découverte/apparition des créatures, l'histoire dans son ensemble, une bonne atmosphère apocalyptique à certains moments), il y en a. Encore une B-A qui est meilleure que le film.

Note : 4.5/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Scalp » Lun 15 Déc 2014, 19:06

Je propose d'ailleurs qu'on renomme le film pour le référencement, genre Le papa de Malcom est perdu avec en caméo un lézard.
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Messagepar Dunandan » Lun 15 Déc 2014, 19:10

:eheh:
En fait, leur temps d'exposition à l'écran est quasiment le même :chut:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Lun 15 Déc 2014, 19:11

Au moins, avec Bryan Cranston, il y avait un soupçon d'émotion qui transparaissait (et pas seulement à cause de son trauma ou de sa quête de vérité un peu "lourds", mais c'est "juste" un bon acteur)

Dans l'absolu je serais d'accord avec toi, mais là Cranston s'est pas foulé dans ce film, a chaque moment c'etait pas un acteur que je voyais mais le père de Malcolm. Ca casse d'emblée la crédibilité du perso. :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Lun 15 Déc 2014, 19:16

Bah, il a quand même fait Breaking dad "entre" (même si je n'ai pas encore vu cette série ^^). Mais bon je ne veux pas dire par là que son interprétation est exceptionnelle, mais qu'avec Ken Watanabe, c'est le seul qui essaie de gagner (avec difficulté) le coeur du public :wink:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Lun 15 Déc 2014, 19:20

Ah mais attention, j'ai jamais dit qu'il était prisonnier de son rôle dans Malcolm (ou dans Breaking Bad qui est l'opposé de ça), au contraire, c'est un des rares acteurs qui pourrait avoir une vraie bonne carrière au cinéma, mais dans Godzilla c'est flagrant qu'il s'est pas emmerdé.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Lun 15 Déc 2014, 19:24

Je suis d'accord avec toi sur ce point là, mais même en faisant le minimum il défonce 90% du casting, c'est dire la catastrophe :eheh:

(c'est aussi ma manie de pondérer)
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New-York Melody - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Mar 16 Déc 2014, 19:06

Image
Begin again, John Carney (2014)

En voilà une belle petite surprise en ce qui me concerne. Un léger mélodrame qui nous tient par la spontanéité de ses protagonistes principaux, puis par ces chansons qui, même si on n'est pas sensible au style indé, vont droit au coeur. Le tout est porté par une narration simple mais habilement orchestrée avec un duo attachant qui nous livre une belle leçon d'intégrité par rapport à l'industrie musicale, et ce, sans trop forcer le trait.

Mark Ruffalo a une véritable "touche" dans ce film, interprétant un producteur d'une maison de disques autrefois très estimé, qui ressemble aujourd'hui à un clodo, tellement à fond dans ce qu'il fait que le business qu'il a créé s'est retourné contre lui (scène jouissive lorsqu'il balance les CD de démos par la fenêtre de son auto - "c'est de la merde" -). Il rencontre par hasard Keira Knightley dans un bar, qui incarne une jeune compositrice larguée par une star de pop-rock, qui pousse la chansonnette, dont la voix très incarnée l'intrigue (jolie scène lorsqu'il imagine les arrangements), ce qui le décide à la coacher. Deux êtres gagnés par la mélancolie, voire la dépression, qui se découvrent donc mutuellement en terrain connu, via cette chanson qui les cueille au même point de leur vie. A première vue, du gros pathos. Mais pas du tout, authenticité et émotion riment ici avec justesse (que ça fait du bien de ne pas avoir - hormis une certaine mentalité tristement contemporaine - de personnages traités négativement, comme pour justifier ou contrebalancer le positif). Et puis ça reste toujours très simple, avec une petite touche d'humour bien sentie, plein de malice.

Entre deux chansons à l'émotion très présente (ça sent le vécu), émergent de chouettes discussions très pertinentes sur le business de la musique, son processus créatif via la production et les possibles compromis à faire lorsque viennent les enjeux de la mise en vente. Ce qui nous conduit alors à un projet assez spécial, à savoir l'enregistrement de chansons dans les extérieurs de New-York, pour en capturer l'atmosphère et proposer quelque chose d'authentique. Petit bémol : malheureusement, on ne nous fait pas profiter de toutes les chansons, et les environnements choisis ne sont pas toujours bien exploités (ce que le titre fr suggérait pourtant). Mais la tournure familiale, les petits détails ainsi que la sincérité qui animent cette série musicale, sont assez intenses et grisants pour éviter qu'on y fasse trop attention. Au fond, on est plus porté vers les mélodies, ce qu'elles représentent, et leurs musiciens qui semblent s'éclater comme de petits fous de faire du véritable "son indépendant".

Bref, un feel good movie en puissance, qui prend à contre-pied l'idée traditionnelle de la comédie romantique. Car ce n'est pas un film sur la rencontre amoureuse (encore qu'il y a des regards qui s'échangent plein de sens, et cette sympathique ballade dans la ville avec les écouteurs à deux bouts qui semble nous conduire à un dénouement convenu), mais plutôt sur les coeurs brisés, l'amitié, la réconciliation réparatrice, et derrière tout ça, une invitation (quoique légèrement naïve) sacrément inspirante à une autre vision de la musique, un autre mode de vie, moins basés sur la réussite à tout prix que sur l'authenticité et la sincérité. Un film qui ne manque pas d'âme et de coeur, particulièrement les chansons qui m'ont bien touché, car ça parle de nous, de nos déceptions et de nos solitudes, et l'interprétation sonne juste avec ce petit côté folk qui arrime la corde sensible avec doigté.

Note : 7.5/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Scalp » Mar 16 Déc 2014, 19:56

Ca arrive pas de nul part, depuis que c'est sorti je dis que c'est bien !!! (j'avais même dit à Logan que j'aimais bien le trailer), Scalp ou le radar qui ne se trompe jamais.
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