[francesco] Mes critiques en 2014

[osorojo]

Pas d'accord du tout, là j'ai l'impression que t'attendais un film que t'as pas eu, un walking dead format long métrage. Forcément on en est loin ici et c'est tant mieux j'ai envie de dire.

[francesco34]

J'étais pas contre une proposition différente vu que dans le genre tout a déjà été fait et en très bien...
Donc je suis preneur d'autres visions du film de zombie, mais là juste j'ai trouvé ça vraiment chiant...

[Criminale]

Ouai pareil je me suis bien fait chier devant celui là.

Leur scène dans la voiture qui dure une plombe, comment j'en avais marre...

[comICS-soon]

Il est très longuet par moment c'est vrai mais j'ai aimé. C'est un peu le film de "zombie" que j'attendais. Parce qu'à vrai dire ça me gave d'avoir des films avec des morts vivants à chaque coin de rue. Moi l'apocalypse c'est comme ça que je la vois: chiante à mourir. Les mecs errent dans un monde vide et sans intérêt. Ils n'ont pas de but et ils le savent. Je ne pense pas que ce soit un film que je reverrai mais il m'a plu. Et plutôt que décrier le manque de budget je le salue.

[Waylander]

Si tu survis à la fin du monde avec d'autres gens , tu t'emmerdes ? Mais putain le monde est à toi , tu peux faire CE QUE TU VEUX !! Comment peut-on se faire chier ? Construire une nouvelle société, chercher d'autres survivants, passer ton temps à chasser, pêcher, fabriquer, tu repars à zéro tu refais ta life, tu peux être ce que tu veux, tu peux décider de partir vivre où t'en as envie, tu as tout ton temps et en même temps il est vite comblé par les besoins premiers à assouvir. Putain mais c'est LE MONDE redevenu "vierge" et tu peux le reconfiguré , tu peux l'améliorer (ou l'empirer ok ta gueule et puis non c'est déjà le pire qui puisse arriver en fait la fin du monde...ou le mieux en fait ça nous débarrassera de toutes ces conneries ). Bref, c'est dans une telle situation que tu peux mettre "concrètement" ton cerveau en marche pour un "gros" truc, mais vraiment, tu peux pas faire plus grand comme projet collectif.

[francesco34]

White God
de Kornel Mundruczó (2014)





Les incursions dans le cinéma Hongrois sont assez rares par chez nous mais cette étrange pépite mérite bien toute notre attention.
On y suit l'histoire d'une jeune fille vivant chez son père (sa mère partie pour de longues vacances à l'étranger avec son nouveau compagnon), obligée d'abandonner son chien car une nouvelle taxe sur les bâtards les rend indésirables, seuls les pures races ayant droit de citer... Le chien va finalement échouer chez un nouveau propriétaire violent qui va le dresser à combattre. Il deviendra ensuite le leader d'une révolte canine assez sanglante...
Le film alterne entre la jeune fille obstinée qui cherche à récupérer son chien malgré l'interdiction paternelle, et le chien et sa bande. Le film alterne aussi les tons, passant du drame adolescent au suspense Hitchcockien (la référence aux Oiseaux est évidente), sans oublier le côté horrifique et violent. D'ailleurs si vous êtes sensibles aux mauvais traitements envers les animaux, passez votre chemin.
Le réalisateur parvient à diriger sa meute de chiens de main de maître, visiblement sans recours à trop d'effets visuels. Les scènes les concernant finissent par revêtir un côté quasi surnaturel (leur révolte évoque assez celle des singes dans le remake de La planète des singes).
La jeune actrice Zsofia Psotta, héroïne humaine de ce récit, est très juste et émouvante, et signe des débuts prometteurs, qui laissent penser qu'on la reverra probablement sur grand écran un jour (bon surtout si elle tourne hors de son pays une fois adulte).

Une des découvertes les plus intéressantes de l'année, Grand Prix de la section Un certain regard au dernier festival de Cannes.

8/10

[Waylander]

Tu me donnes envie et ça me fait vaguement penser à DEMAIN LES CHIENS (que je n’ai pas lu).

[francesco34]

Par contre attention la bande-annonce peut donner une fausse idée du film: cette ambiance de fin du monde n'est que pour le dernier acte.
Sinon il est interdit aux moins de 12 ans, ce qui donne une idée de la dureté tout de même de certaines scènes.

[elpingos]

Tu me donnes envie et ça me fait vaguement penser à DEMAIN LES CHIENS (que je n’ai pas lu).

Je l'ai lu (c'est franchement pas mal) mais ça n'a l'air de strictement rien à voir ...

[Criminale]

Et bien suite à ta critique je vais essayer de me le faire les prochains jours.

[francesco34]

Si ça peut donner envie à certains forumeurs de le voir j'en suis ravi

[Alegas]

Independence Day
de Roland Emmerich (1995)



Je n'avais pas revu ce fleuron de Emmerich depuis sa sortie ciné soit près de 20 ans, gardant en mémoire un ratage intégral et des engueulades avec certains potes de l'époque fans du film.
Summum de connerie, cet Independence Day ou ID4 pour les intimes, bien qu'il préfigure le 11 septembre, a tout du navet intergalactique.
Bâti comme un film catastrophe (genre que Emmerich affectionne) avec plusieurs personnages éparpillés qui finissent par se retrouver, cette invasion aliens est des plus classiques de prime abord: des soucoupes volantes débarquent sur Terre, remplies d'E.T. belliqueux qui veulent juste notre anéhantissement. Bien sûr la bravoure des américains finira par triompher et les aliens seront vaincus le 4 juillet... On ne peut pas dire que Emmerich fasse dans la subtilité. Le côté patriotique du film est tellement exacerbé qu'il finit par donner la nausée, ou provoquer des rires moqueurs. Il faut croire que cet allemand d'origine aime sa terre d'adoption plus que de raison. Mais là il pousse le bouchon très très loin, avec un discours militariste (déjà présent mais moins pesant dans Stargate), le sens du sacrifice, le président super-héros (sérieux, le président monte lui-même dans un avion de chasse pour se battre en première ligne contre les aliens!!), et bien sûr les américains qui sauvent le monde entier le jour de leur propre fête nationale.
Le film aurait gagné à être plus sombre, à l'image du superbe La guerre des mondes de Spielberg, mais malgré les scènes de destruction massive, les millions de morts humains (qu'on ne voit jamais bien sûr), et les enjeux, Emmerich donne dans la boufonnerie, bien servi par Will Smith qui en fait des tonnes dans le registre comique. Du coup le ton sérieux d'autres scènes rend le film foutrement bancal.
Je ne parlerai pas de la place des femmes dans le film, reléguées au rang d'épouses ou de mères justes bonnes à attendre tremblantes le retour de leur héros de mari... Sens de la famille très conservateur d'ailleurs chez Emmerich, puisque les trois principaux héros (Le président, le personnage de Will Smith, et le vieux pilote alcoolique) sont pères (ou père de substitution pour Smith), époux ou veufs (Smith se marie avec sa compagne juste avant de partir à l'assaut du vaisseau ennemi!). Seul Goldblum dans le rôle du scientifique (quel cliché) est séparé, mais se remet bien sûr in extremis avec son ex-femme juste avant la fin également. Ce conservatisme familial trouvera d'ailleurs son apogée dans l'immonde 2012 du même Emmerich, qui devait certainement être de la manif pour tous
Et quand on se sacrifie, la famille le prend étonnament bien, comme dans cette scène où le garçon assiste par radio à la mort de son père (le fameux pilote alcoolique) et en est tout fier (un peu d'égoïsme en pareille circonstance me parait plus humain).
ID4 est donc un sommet de crétinerie que parviennent à égaler seulement quelques autres pièces maitresses qu'on trouvera chez Bay ou dans le reste de la filmo d'Emmerich.

1/10

[francesco34]

Note référencement: une petite faute d'ortho: Independance dans la base, mais il n'y a que des "E" dans le titre original soit Independence

[Mark Chopper]

Si les forums ciné avaient existé en 1995, ce film aurait reçu une flopée de 10/10. Je me souviens de tous ceux qui se branlaient sur l'action et les FX alors que je trouvais ça long, chiant et surtout affligeant de connerie.

Tu le dis bien : le président qui monte dans l'avion ou le sacrifice de l'alcoolo, c'est phénoménal. Du navet avec un budget maousse.

[Alegas]

Note référencement: une petite faute d'ortho: Independance dans la base, mais il n'y a que des "E" dans le titre original soit Independence

Corrigé.