[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 04 Déc 2014, 09:41

Je l'aime bien ce film : l'ambiance NY nocturne, Mélanie et Tom Berenger qui n'avaient pas encore mal tournés physiquement, ainsi que ce combat final qui est une des meilleures idées du film avec une opposition de style boxe classique contre boxe chinoise (rah ce training montage qui précède la scène). :love:
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Gone in 60 Seconds - 6/10

Messagepar osorojo » Jeu 04 Déc 2014, 20:37

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GONE IN SIXTY SECONDS

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H. B. Halicki (1974) | 6/10
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Je le confesse sans rougir —ou presque—, il suffit de belles sonorités d’un moulin montant dans les tours et de vieilles ricaines musclées pour que je me mette à sourire. Alors avec la petite Eleanor, mustang fortement carrossée qui ne fait pas la fille farouche, il va sans dire que l’amourette a été aussi instantanée que fulgurante, même si la rencontre a tout de même été un poil compliquée.

Parce qu’avant de pouvoir assister aux prouesses mécaniques de la belle, il faut tout de même se fader quasiment une bonne heure de vide. Une heure d’hésitation totale, de script en roue libre qui ne parvient même pas à introduire ses 5 pauvres personnages. Et quand au bout de 20 minutes de bobine, on se demande toujours qui est qui —bon j’exagère, mais c’est vraiment le Bazard—, la faute à des dialogues qui frisent l’incohérence, on finit par laisser sa rationalité au placard pour attendre sagement que les petits bolides qui défilent à l’écran rétrogradent d’un rapport afin de coller le pied au plancher, libérant par la même les canassons qui rongeaient leur bride.

Au moment même où H. B. Halicki récompense cette sage attente, qu’il élance sa mustang pour un petit rodéo nerveux alternant scénettes comiques, tronches éclatées dans les pare-brise, et sourire vicieux de son personnage, qui s’amuse à rendre frapadingues les pauvres forces de l’ordre lancées à ses trousses, on comprend alors que chaque moment bancal de Gone in 60 seconds n’est qu’une marche nécessaire pour mener à l’énorme course poursuite qui a fait sa réputation. Peu importait à H. B. Halicki que son histoire eut un intérêt, du moment qu’elle le conduisait à cette danse folle, sonorisée aux crissements de pneus et aux sirènes en tout genre.

De là à dire qu’on lui pardonne ses errances de la première heure, il y a un dossé que je ne franchirais pas, mais la belle dynamique de la séquence, ainsi que sa finalité qui fleure bon le je m’en foutisme des 70’s —« See you around Billy / END »—, permettent de finir la séance avec la banane, ce qui n’est déjà pas mal.

Gone in 60 seconds est un film bancal qui ne rassasiera que les carnassiers de films mécaniques ayant déjà pas mal écumé le genre, les autres ont bien meilleur à découvrir. On est en effet bien loin d’un Bullit, Point limite zéro pour les plus connus, « Larry le dingue, Mary la garce » ou l’excellent « The last run » pour les outsiders de l’ombre, qui ont tout de même bien plus de gueule !
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Jeu 04 Déc 2014, 21:43

Mais elle est pourrie la course poursuite. C'est juste une succession de caisses qui se crashent... Il n'y a aucune recherche de séquence un peu impressionnante, c'est tout le temps pépère. Tu peux pas te contenter de ça! :?
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Jeu 04 Déc 2014, 21:48

Vous parlez du dernier Fukasaku que j'ai critiqué ? :chut: :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Jeu 04 Déc 2014, 23:27

pabelbaba a écrit:Mais elle est pourrie la course poursuite. C'est juste une succession de caisses qui se crashent... Il n'y a aucune recherche de séquence un peu impressionnante, c'est tout le temps pépère. Tu peux pas te contenter de ça! :?


Ben écoute, moi le mec je m'en foutiste qui blesse tout son entourage an jouant au con avec les flics et en pétant tout, ça me fait marrer, et je m'en contente :mrgreen:

Mark Chopper a écrit:Vous parlez du dernier Fukasaku que j'ai critiqué ? :chut: :mrgreen:


J'ai chopé les deux fukasaku que t'as critiqués, je vais me les faire sous peu :bluespit:
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Cerveau d'acier (Le) - 7/10

Messagepar osorojo » Ven 05 Déc 2014, 19:17

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THE FORBIN PROJECT
LE CERVEAU D'ACIER


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Joseph Sargent (1970) | 7/10
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Un petit film de SF dépressif qui ne manque pas d’intérêt, son contexte de guerre froide étant la petite touche d’originalité qui permet à son fond d’anticipation dépressif de s’inscrire avec fracas dans un réel historique. Le thème de l’intelligence artificielle se retournant contre son créateur a été maintes et maintes fois exploité à l’écran, mais « The Forbin project » a cette particularité de jouer le jeu jusqu’au bout, sans penser une seule seconde à nuancer son propos.

Joseph Sargent opte en effet pour l’approche fataliste et s’y tient, allant jusqu’à banaliser le genre humain. Finalement, dans son film, aucun homme, ni aucune femme, ne prend l’ascendant, et même ce scientifique qui monopolise le cadre, ce créateur débrouillard et intelligent qui parait être le seul apte à renverser la vapeur, n’est que fadeur impuissante face au Colosse clairvoyant qu’il a mis au point. Dépressives 70 obligent, la fin épouse complètement cette noire dynamique jusqu’à se incarner le bruyant écho d’un marteau peu clément qui enfonce le clou d’une thèse presque misanthrope.

Mais qu’on ne s’y trompe pas, si le fond de son film est profondément alarmiste, il est accompagné par un sens de l’ironie qui permet à Joseph Sargent de ne pas sombrer dans la démonstration facile. Chaque duel entre le Colosseus électronique et son papa physicien est l’occasion pour le cinéaste de mettre en place des petites scénettes amusantes, dans toute la dernière partie notamment, où l’ironie grinçante se substitue à la violence farouche dont a abusé la machine pour imposer son autorité. C’est aussi par l’intermédiaire d’une bande son quelque peu en décalage avec la froideur des images qu’elle accompagne, que le cinéaste tempère son propos dystopique.

Plus qu’une simple œuvre d’anticipation, The Forbin project est une mise en abime intéressante de nos sociétés modernes. Celles qui assurent œuvrer pour la sécurité de leurs citoyens en déployant des systèmes de défense capables du pire. Systèmes placés sous la houlette d’un preneur de décision qui n’est pas infaillible puisqu’humain.
En jouant avec la notion très subjective de l’émotion, Joseph Sargent s’amuse à déconstruire l’homme et ses convictions les plus profondes, pour poser la question qui fâche : qui de ces êtres soumis aux caprices de la subjectivité ou de cette machine régie par les lois de la logique mathématique est le plus à même de décider de la conduite à suivre pour aspirer à un futur qui a tout d’une parfaite utopie ? Vaste programme que propose avec énergie ce petit film stimulant, qui a certes bien vieilli dans son imagerie et qui est parfois un peu limité par sa réalisation fonctionnelle, mais qui ne démérite jamais lorsqu’il s’agit de placer l’homme face à ses paradoxes.
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Photos interdites d'une bourgeoise - 6,5/10

Messagepar osorojo » Sam 06 Déc 2014, 11:07

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LE FOTO PROIBITE DI UNA SIGNORA PER BENE
PHOTOS INTERDITES D'UNE BOURGEOISE


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Luciano Ercoli (1970) | 6.5/10
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N’attendez pas de meurtres en série de Photos interdites d’une bourgeoise, la bobine de Luciano Ercoli boxe en effet dans la cours du giallo psychologique. Il y est question de retournement d’esprits en série, de manipulations psychologiques particulièrement tordues, le tout orchestré en seconde intention par un allumé du bocal qui ne fait pas dans la finesse.

De quoi passer un moment sympathique, mais pas plus, il manque en effet un soupçon d’inventivité, et des enjeux un peu plus développés pour que l’histoire prenne son envol. En l’état, l’intrigue que développe Luciano Ercoli est aussi divertissante qu’elle est prévisible. Sans toutefois pouvoir anticiper le petit twist final, on parvient sans effort à reconstituer le puzzle mis en place par un cinéaste que l’on devine beaucoup plus intéressé par ses acteurs et les lumières avec lesquels il les sculpte que par l’envie de densifier un poil plus son script, lequel se cantonne donc à un petit mystère dépourvu de cadavres.

C’est dans sa mise en œuvre formelle, ainsi que la belle mise en valeur de ses personnages féminins —quoiqu’un peu sage (on se refait pas hein !)—que Photos interdites d’une bourgeoise attire l’attention. Des jeux de clair obscurs très graphiques permettent au cinéaste de faire monter la tension quand il ne joue pas avec les codes d’un érotisme suggestif, relativement singulier pour le genre, qui doit sa réussite aux deux sensuelles actrices qui le mettent en œuvre. Mais où le giallo est généralement une affaire de prises de vue en intérieur, souvent dans l’obscurité, Luciano Ercoli propose également de très jolis passages en extérieur, jouant avec la complémentarité de ses couleurs pour composer de la belle image : l’effort est des plus appréciables et permet de rendre le film très homogène.

Sans être la perle à découvrir en priorité, Photos interdites d’une bourgeoise est un titre que tout bon amateur de giallo se doit de griffonner sur sa watchlist. Outre sa forme généreuse et son petit twist amusant, chacun appréciera à sa manière la torture psychologique de l’infâme Simón Andreu (cette ganache !), la touche midinette fragile apportée avec grâce par la choupinette Dagmar Lassander, le stimulant jeu sensuel de Nieves Navarro et puis, bien entendu, vu qu’il est partout ce petit bonhomme là, la B.O. bien sentie du taulier Morricone.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar puta madre » Sam 06 Déc 2014, 11:52

Tu as piqué ma curiosité avec ta critique de Forbin project. Et je me pencherai sûrement sur Photos d'une bourgeoise une fois que j'aurai fait le tour des gialli plus réputés :super:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 07 Déc 2014, 12:12

Je pense que ça te plaira The Forbin Project, un petit côté cynique et désabusé qui devrait te parler ^^
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Under the skin - 5/10

Messagepar osorojo » Dim 07 Déc 2014, 12:14

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UNDER THE SKIN

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Jonathan Glazer (2014) | 5/10
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Tour à tour hypnotique et laborieux, Under the skin est un film qui exige de son spectateur un abandon total, un laisser-aller à l’expérience qui implique de ne pas perdre son temps à chercher réponses aux expérimentations visuelles qui envahissent le cadre.

Si certaines pistes semblent se dessiner en début de film, il ne sera nullement question pour Jonathan Glazer de livre un début de réponse, ou tout au moins d’initier une vraie réflexion, bien trop occupé qu’il est à essayer de trouver une certaine cohérence à ses images. En témoigne un dernier acte bancal dans lequel il cherche maladroitement un point d’appui qu’il construit à grand coup d’anthropomorphisme bas du front visant à rendre sympathique cette saloperie de mutante qui s’est employée avec application à buter du jeune homme vigoureux pendant toute la première moitié du métrage.

Partagé entre tics d’auteur et séquences plus poignantes, qui parviennent à surmonter leur initiation balourde par un déroulement émouvant, comme cette noyade faite de désespoir qui saisit à la gorge autant qu’elle semble surgie de nulle part, Under the skin est un film particulier, mû par une intention que l’on devine sincère, mais portée par une inspiration qui, bien vite, vacille. Et lorsqu’elle vient à manquer, l’image audacieuse mais inutile s’impose en dernier recours, comme ces séquences surréalistes illustrant l’élimination de victimes qui s’enlisent dans une dimension inconnue, une érection pimpante étant de circonstance pour initier chaque disparition (ben ouais quoi, faut quand même bien faire comprendre à ce lourdeau de spectateur qu’ils se font happer par leur désir, par leurs pulsions de faible poupée de chair et de sang).

Quant à Scarlett, ah Scarlett, celle qui fait tant chavirer les cœurs, elle n’a jamais été aussi peu mise en valeur, chaque prise de vue accentuant son physique trapu de lutteuse russe (ouh le vilain troll ! ^^). Une performance à saluer de la part de la jeune actrice, qui se met en danger avec ce genre de rôle et rachèterait presque sa collaboration récente avec la famille Marvel.

Si je comprends qu’on puisse rejeter en bloc ou aduler la proposition de Jonathan Glazer, je me place, pour ma part, entre les deux sentiments. J’ai apprécié l’effort que fait le jeune réalisateur pour proposer quelques expérimentations visuelles étonnantes (cette peau que l’on ôte, ces corps qui s’évaporent dans un environnement autre), tout comme j’ai détesté son maniérisme thématique et sa constante dérobade dès lors qu’il est question d’assumer un peu plus son propos. Sans oublier ces longueurs perpétuelles, comme s’il était inconcevable d’expérimenter sans ennuyer péniblement son audience, du genre, tiens SOUFFRE EN SILENCE, manant ! C’est gavant à la fin !
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Dim 07 Déc 2014, 12:31

Quant à Scarlett, ah Scarlett, celle qui fait tant chavirer les cœurs, elle n’a jamais été aussi peu mise en valeur, chaque prise de vue accentuant son physique trapu de lutteuse russe (ouh le vilain troll ! ^^).


:eheh:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 07 Déc 2014, 12:53

Rien à faire, j'ai vraiment du mal avec cette actrice, le seul film je crois où elle m'avait charmé, c'était Match Point, sinon, à chaque fois, je trouve qu'elle alterne cute et vulgarité entre chaque plan ^^ Franchement, quand elle se désappe là dans Under The Skin, avec son pied qui pivote style "j'suis toute mimi sous mes airs de routier maquillé" tu comprends pas comment elle peut attirer les mecs dans son sillage :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar comICS-soon » Dim 07 Déc 2014, 12:57

Moi la seule fois ou je l'ai trouvé sexy c'est dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux :twisted:

C'est une blague je précise, qu'on ne m'arrête pas pour pédophilie.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 07 Déc 2014, 13:00

Comment t'es Dark putain ! :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar comICS-soon » Dim 07 Déc 2014, 13:01

:lol:
Plus sérieusement je trouve que sa beauté naturelle n'est quasi jamais mise en valeur dans ses films. Je reste attiré par elle IRL mais je ne l'ai jamais trouvé vraiment superbe dans ses rôles. Alors que bon nombre d'actrices semblent plus attirantes au cinéma.
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