[Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Modérateur: Dunandan

Bande de flics - 6,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Lun 01 Déc 2014, 09:17

Bande de Flics - Robert Aldrich (1977)


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Bande de Flics fait partie de la période quelque peu désavouée d'Aldrich, sa fin de carrière, entamée avec l'inégal mais sympathique Plein la Gueule où il s'essaye à un genre qu'il ne quittera (pratiquement) plus : la comédie. Et ce film ne déroge pas à la règle, ce sera une histoire de flics sur le terrain mais avec une grosse place accordée à la pantalonnade, une sorte de parodie des Flics ne Dorment pas la Nuit qui reprend à l'extrême ce principe d'absence de fil conducteur, en organisant ses séquences limite comme des sketches, n'ayant en commun que sa bande de flics tout à tour farceurs, idiots ou méchants. Quelque part, le film s'insère assez dans les thèmes du cinéaste, avec cette tendance régulière à critiquer les institutions, mais il n'avait jamais poussé l'humiliation aussi loin, ici la police est vue comme incompétente et abusant (souvent) de ses pouvoirs, ce qui donne des scènes hilarantes dans le genre WTF (notamment une scène de rixe entre mexicains et blacks qui finit en lynchage de flics version Tex Avery, musique de cartoon à l'appui :eheh:).

A ma grande surprise, je m'attendais au mieux à une gentille purge, finalement l'aspect comique est assez réussi me rappelant à mes bons souvenirs certains gags de la saga Police Academy (manque juste le black qui fait des bruitages et c’était bon :eheh:), même l'aspect très télévisuel du film dérange guère, par contre dès Aldrich tente d'incorporer des éléments contextuels plus sérieux (flashback vietnamien tout cheap et HS, puis une histoire de bavure prévisible) ça fonctionne beaucoup moins étant donné que l'écriture très décousue ne s'y prête pas. Quel plaisir aussi de voir ces bonnes trognes de Louis Gossett, James Woods, Randy Quaid et Burt Young qui font les couillons comme jamais, Bande de Flics ça se regarde assez bien au final, pour peu qu'on sache à quoi s'attendre (amateurs de polars, passez votre chemin donc).

6,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar pabelbaba » Lun 01 Déc 2014, 10:35

Mais ça a l'air tout à fait recommandable! :eheh:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Jed_Trigado » Lun 01 Déc 2014, 11:08

Je pensais a toi justement en voyant le film, je me suis dit c'est typiquement le genre de truc que t'es capable de reviewer ici. :eheh:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar osorojo » Lun 01 Déc 2014, 11:09

Je me le note dans un coin aussi, ça a l'air tripant :)
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Café Flesh - 7,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 02 Déc 2014, 18:24

Café Flesh - Stephen "Rinse Dream" Sayadian (1982)


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Café Flesh est probablement le plus connu des pornos au sein de la communauté de fans de cinéma fantastique, ne serait-ce que par sa diffusion régulière dans les festivals (et même, plus amusant dans les cercles d'"art et essai"), moi-même quand je fréquentais assidument pas mal de sites typés "horreur" je voyais que Café Flesh y était souvent chroniqué. Du coup, j'ai longtemps rongé mon frein avant de découvrir enfin ce "must" et la peur de tomber sur une semi-déception à l'instar de Nightdreams n'en était que plus grande. Pourtant le duo Sayadian/Delia ne commet pas les mêmes erreurs que leur précédent film, ici le porno est plus un moyen qu'une fin en soi et se permet en plus de sa mise en scène sublime, de proposer une histoire avec un fond loin d'être inintéressant.


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Le film est donc une réappropriation du post-nuke et plus globalement du cinéma d'anticipation, avec cette idée de montrer une société qui suite à une épidémie mortelle doit se résoudre a abandonner les relations sexuelles sous peine de mourir, sauf 1% de la population qui été miraculeusement immunisée contre ce fléau, donc pour apaiser la frustration ambiante en se rinçant l'oeil, les "négatifs" (autrement dit ceux qui ne peuvent plus baiser) se rendent dans un cabaret burlesque, le Café Flesh, dont la principale attraction sont des peep-shows savamment orchestrés où les rares humains sexuellement actifs baisent comme d'autres pointent à l'usine. Dès lors, le film se pare d'une aura sombre où le cul n'est absolument pas montré comme quelque chose de joyeux, avec le recul on peut même dire qu'il s'agit du testament de l'âge d'or du X pour plusieurs raisons : outre l'année de tournage qui est une date charnière de l'industrie, où les films sont obligés se plier aux motifs économiques impitoyables de la vidéo et réduire à néant les rares ambitions visuelles, le scénario est ni plus, ni moins qu'une allégorie foudroyante du SIDA (qui n'était pas encore découvert à l'époque) et surtout une réflexion du genre en lui-même et son devenir. En gros, fini la baise joyeuse et contestataire des 70's, place au business froid et sans âme capable de repousser toutes les limites morales pour acquérir de nouveaux consommateurs, ici représenté par le public du Café Flesh qui n'a plus rien d'humain dans le fond. C'est pas un hasard si on a souvent catalogué le film d'"anti-érotique".


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D'ailleurs, il est amusant de constater que le film est plutôt avare en scènes explicites (même quand elles sont là, elles sont finalement assez courtes, mises bout à bout, ça doit a peine faire 20 minutes de film) et privilégie davantage son univers désespéré ainsi que ses personnages moroses (c'est simple, 90% des acteurs tirent la gueule. :mrgreen: ), raison je pense qui a contribué au succès underground du film. Si l'acting n'est pas vraiment le fort du duo Sayadian/Delia, ils n'en gardent pas moins une vraie rigueur formelle bluffante au vu du budget qui a pas du être faramineux, développant presque uniquement par l'image leurs intentions. Rien que pour ça le film mérite un certain respect et même d’être découvert par les amateurs d'Ovni filmiques, vous serez pas déçus du voyage en évitant la VF si possible (je sais que c'est un cliché inhérent au genre, mais là, ça flingue pas mal de dialogues).

7,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Jed_Trigado » Mer 03 Déc 2014, 20:08

Deux critiques express :

You Shoot, I Shoot - Edmond Pang (2000)

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Premier essai, première réussite pour Edmond Pang qui ne cesse de confirmer tout le bien que je pense de lui au sein du genre pourtant très cloisonné de la comédie. Le postulat avait été déjà vu dans C'est Arrivé Près de chez Vous, mais ici l'humour noir est remplacé par quelque chose de plus absurde et référentiel (les fans de Scorsese et Melville vont être aux anges). Si certains gags tirent en longueur comme le climax, l'ensemble fonctionne plutôt bien, on ne souffre jamais du décalage culturel, le summum étant une scène surréaliste où un tueur à gages parle à son idole Alain Delon a travers son poster du Samourai et ce même poster qui lui répond en français. :eheh:

7/10


La Nuit du Défi - Michael Ritchie (1992)

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Sympathique divertissement, qui malgré un pitch ultra-bandant (un duo d'escrocs décident de monter un match bidon où un vieux boxeur sur le retour devra affronter 10 boxeurs en une seule nuit), n'en fait jamais plus que le minimum syndical : Woods pète la classe comme toujours, Gossett aussi, Bruce Dern fait le mec toujours vénère et Heather Graham ben elle se contente d’être canon, c'est déjà pas si mal. Si toute la partie avant le match est pas mal amenée, c'est beaucoup moins le cas du match où on a l'impression que Gossett galère pas, faute à une temporalité mal gérée, du genre a étaler 4 boxeurs qui ont 20 ans de moins que lui en dix minutes quoi et les (rares) rebondissements ne fonctionnent pas vraiment.

Malgré tout, son cachet 90's kitsch priceless avec des gars tous sapés en chemises imprimées et sa durée raisonnable font que je ne serais pas trop sévère avec le résultat final.

5,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar pabelbaba » Jeu 04 Déc 2014, 00:42

Tu fais chier, va falloir que je remette en chasse du Pang! :evil: :mrgreen:
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Lords of Salem (The) - 7/10

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 04 Déc 2014, 17:10

The Lords of Salem - Rob Zombie (2013)


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En a peine dix ans Rob Zombie s'est construit la filmo la plus intéressante et la plus incarnée du cinéma d'horreur de ces dernières années, refusant contrairement à d'autres espoirs déçus de vendre son cul aux majors, quitte à laisser ses spectateurs sur le carreau depuis le houleux Halloween 2 qu'il avait tourné sous l'emprise de la rage envers ses producteurs, leur livrant l'exact inverse de ce qu'ils attendaient de lui. The Lords of Salem s'est fait sous les mêmes auspices, même si Zombie a tourné son film cette fois avec une réelle indépendance, il n'en garde pas moins cet esprit frondeur envers son public en lui disant "voilà, j'emmerde le found footage et toutes les autres modes actuelles, si ça vous plait pas tant pis", avec ce pur film d’atmosphère plus proche des films de Polanski et Kenneth Anger que de ses précédents travaux où l'ombre du cinoche plus direct de Tobe Hooper planait.

Dès lors, le film prend à rebrousse-poil nos attentes, là Zombie filmait toujours caméra à l'épaule, il privilégie la fixité des cadres et les compositions méticuleuses (il y a une obsession récurrente de la symétrie), mais surtout aborde l'élément fantastique comme quelque chose de conceptuel, de manière très froide et distancée où sa fascination pour l'imagerie satanique prend le dessus sur ses personnages (le mix "sorcières et maison lugubre" est vraiment original pour le coup), parfois jusqu’à l'extrême avec une écriture trop bancale à mon goût (Sheri Moon qui devient une adepte du Chasing Dragon parce qu'elle a vu trois fantômes dans son salon, bonjour la finesse :roll:). De fait je comprends d'emblée la réputation encore plus mitigée de Lords of Salem par rapport à Halloween 2, Zombie reprend quelques éléments familiers de sa filmo pour partir vers quelque chose d'anti-formaté, inclassable, du coup le public non-averti ne pourra être que perdu. Si je constate que le film est bourré de défauts, je ne peux pas en dire autant de l'identité visuelle du film qui a su parfaitement digérer ses influences et en ces temps où le cinéma d'horreur s’appauvrit de jour en jour, Lords of Salem apparait comme l'une des rares alternatives à la médiocrité ambiante du genre.

7/10
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Comme Un Aimant - 3/10

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 04 Déc 2014, 17:30

Comme un Aimant - Akhenaton/Kamel Saleh (2000)


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Ah les films de cité made in France, c'est quand même quelque chose comparé aux films de ghettos US, c'est un peu comme comparer RIS face Aux Experts.
Je pensais avoir tout vu avec les excellentes comédies Ma 6t Va Crack-er et la Vengeance, mais voilà que tombe sans crier gare Comme un Aimant. Ça me fait mal de le dire car j'adore réellement Akhénaton, l'un des seuls rappeurs français digne d'estime, le pire c'est que je pensais vraiment aimer le film en me disant qu'il allait éviter les clichés et les moments gênants, malheureusement mes espoirs se sont écroulés en moins de quinze minutes : entre les "comédiens" recrutés à l'ANPE locale qui récitent leur texte en forçant bien leur accent marseillais (il y a une scène d'interrogatoire COLLECTOR, c'est simple je n'ai rien compris a ce qui dit le flic tellement il cause bizarre) et les dialogues tantôt pleurnichards, tantôt philosophiques, impossible de croire un seul instant aux personnages. En fait le seul bon acteur du film c'est Titoff. :shock:

Néanmoins, la seconde moitié relève tant bien que mal le niveau pas glorieux (même si la fin est complètement WTF dans son registre, p'tet encore plus que ma 6-T, une vraie prouesse) et en plus le film est pas si dégueulasse visuellement, mais je le cherche encore le vrai bon hood movie à la française.

3/10
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Film: Comme un aimant
Note: 5,5/10
Auteur: Creeps

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Pathfinder » Ven 05 Déc 2014, 15:30

:super: Excellente critique du Zombie! Du beau travail!
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Massacre à la tronçonneuse (1974) - 10/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 06 Déc 2014, 22:14

Massacre à la Tronçonneuse - Tobe Hooper (1974)


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Si on me demande quel est le film d'horreur le plus représentatif des années 70, je répondrais sans hésitation Massacre à la Tronçonneuse. Pourquoi donc ? Car il est la synthèse absolue de son climat d'alors : celle d'une époque où n'importe qui pouvait devenir réalisateur (souvent des jeunes hippies refoulés des écoles de cinéma) en réunissant une petite somme, où le cinéma détruisait les barrages pseudo-bourgeois de l'industrie des studios en adressant au public de l'Amérique d'en bas, en filmant toujours une certaine réalité sociale et si possible dans les endroits les moins représentés à l'écran. Si la plupart des instigateurs du film confessent n'avoir jamais voulu faire plus qu'une œuvre de drive-in qui aurait rempli son office le temps de quelques séances avant de sombrer dans l'oubli, Massacre à la Tronçonneuse reste aujourd'hui une vraie référence universelle du cinéma américain, citée et défendue même en dehors des fans de film de genre.


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Car Massacre est un film n'a finalement pas vieilli dans la forme, il a beau être tributaire de son petit budget, Tobe Hooper a conçu son film comme une expérience horrifique terminale qui met les nerfs de son spectateur à rude épreuve : par la musique, expérimentale et bruitiste, à base de sons métalliques et de roulements de bouteilles qui lorsque le son est poussé à fond, devient vite angoissant (surtout que la BO tourne de manière quasi-permanente) ; la confusion des genres entre réalité et fiction, outre le grain très documentaire, le film démarre sur un carton défilant trompeur nous faisant croire que ce que nous allons voir s'est réellement passé ; par le décorum, moite et ensoleillé qui tranche avec l'imagerie classique du genre et surtout par la réalisation, qu'on a accusée à tort d'être "amateur" alors que Hooper avait près de dix ans d'expérience dans le domaine (énormément de pubs + un long-métrage), ça ne fait pas un doute chaque plan est millimétré, pensé, réfléchi dans ses moindres détails pour frapper l’œil du spectateur. Pour aller dans ce sens, Hooper a l'intelligence de ne jamais tomber dans le gore que pourrait suggérer son titre, au contraire la violence est rarement frontale, usant ici de toutes les ficelles imaginables pour contourner la censure (visible surtout lors de la scène du crochet et le meurtre de Franklin), car il a bien compris que le travail d'ambiance à base de cadavres d'animaux pourris en tout genre se suffisait à lui-même. Mais là où le film est encore plus captivant, c'est dans sa dimension politique parfaitement digérée, sans aller aussi loin que Jean-Baptiste Thoret quand il analyse le film, Massacre pose ses caméras dans un contexte social tendu où finalement les "monstres" de l'histoire sont des ignorés du système (détail qui reviendra plusieurs fois dans la filmo de Hooper) qu'on imagine poussés au cannibalisme par manque de travail et d'argent, cette compréhension est d'ailleurs symbolisée par un plan devenu célèbre où Leatherface après avoir tué une de ses victimes, se met à paniquer avant de s'asseoir, la caméra opérant alors un lent zoom sur son visage pour révéler ses yeux dissimulés derrière son masque de chair, montrant que la barbarie peut cacher un soupçon d'humanité et par conséquent, de doute.


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Autre détail interessant mais un peu moins pertinent pour le coup, c'est la présence d'humour dans le film, Hooper se désole encore aujourd'hui de ne pas avoir réussi à faire passer ses touches d'humour (au point d'avoir accepté de tourner la suite de Massacre, qui lui sera ouvertement comique) avec notamment une citation à Tex Avery mais c'est surtout le personnage de l'Oncle et la façon dont il réprimande ses deux neveux qui fait penser aux Trois Stooges. :mrgreen:
En seulement 80 petites minutes, Massacre à la Tronçonneuse nous emmène dans un voyage au bout de l'horreur jusque là encore jamais égalé où le résultat doit tant au talent de ses techniciens que par le contexte de tournage (tout le monde s'accorde a dire que le film a été un vrai calvaire à faire, le summum ayant été la scène du diner où les acteurs ne font vraiment pas semblant d'être sur les nerfs :eheh:), c'est également l'arbre qui va cacher la forêt chez Tobe Hooper, même s'il continuera a faire quelques œuvres intéressantes par la suite, aucun ne retrouvera la puissance de ce film hélas...

10/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Alegas » Sam 06 Déc 2014, 23:06

Je le revois dès que j'ai le BR entre les mains celui là. :bluespit:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Val » Dim 07 Déc 2014, 00:31

:super: Critique qui tue (ou du moins, qui tronçonne :mrgreen: ).
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Deadfall - 2/10

Messagepar Jed_Trigado » Lun 08 Déc 2014, 10:28

Deadfall - Christopher Coppola (1993)


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Étonnante découverte que voilà : Nicolas Cage n'a pas attendu les années 2000 pour faire n'importe quoi devant une caméra, je pensais que sa "performance" dans Bad Lieutenant ne trouverait pas d'équivalent et ben non, ici on est dans l'Everest du cabotinage, sauf que le film est tellement naze en l'état qu'il est la seule attraction du film. Flanqué d'une moumoute playmobil approved, de chemises immondes et summum du mauvais goût d'un faux bronzage à la Bernard Montiel, Cage a visiblement cru qu'il était dans une bande-dessinée filmée et le voir taper ses crises de petit homme de main minable devient presque fascinant. Mais la question que je me pose c'est comment un réalisateur (le propre frère de Cage !!!) peut se dire : c'est bon coco, c'est dans la boite. Car tous les autres jouent normalement en plus. :eheh:

Mais voilà le réalisateur en est pas excusé pour autant, comme je le disais avant c'est méchamment nul, il a beau se payer des seconds rôles sympas comme Peter Fonda ou Charlie Sheen, il ne sait visiblement pas comment écrire un film noir, le transformant en une pseudo-quète familiale résolue en 15 minutes. Comme il a plus grand chose à raconter, Coppola nous met tous les passages obligés du genre mais empilés n'importe comment, je l'imagine bien devant sa machine à écrire (enfin plutôt son coin de table) a se dire : "Mais faut que je mette une voix-off, dès que je sais plus quoi faire pour meubler" ou "Attends, faut que j'ai ma femme fatale ! On trouve la première blondasse venue, on lui fille une robe achetée en soldes chez C&A, ces cons de spectateurs n'y verront que du feu"

Bon vous l'aurez compris c'est pas bien, mais j'ai une surprise pour les plus courageux en dessous de ma critique.....

2/10


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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 08 Déc 2014, 10:34

Jed_Trigado a écrit:Nicolas Cage n'a pas attendu les années 2000 pour faire n'importe quoi devant une caméra


1989 :

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