[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Lun 24 Nov 2014, 11:55

Jimmy Two Times a écrit:C'est nouveau, tu toléres les goûts de chiotte maintenant? :mrgreen:


A partir du moment où les avis sont argumentés, oui.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50090
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar Creeps » Lun 24 Nov 2014, 23:14

Tu as quand même utilisé cette formule trois fois cette année :chut:
(je rejoins l'inspecteur Dago)
Avatar de l’utilisateur
Creeps
Predator
Predator
 
Messages: 3502
Inscription: Lun 31 Jan 2011, 19:12

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Lun 24 Nov 2014, 23:25

Le mec qui a que ça à foutre d'aller chercher ce que j'ai dit sur les dix derniers mois quoi. :eheh: :eheh: :eheh:

Anyway, je me cache pas d'utiliser cette expression, loin de là puisqu'elle me fait rire et qu'elle me fait beaucoup penser à Scalp et sa fameuse notion du bon goût.
Sauf que quand je l'utilise, c'est avec humour, et là en l’occurrence le post de Jimmy faisait très premier degré (je peux me tromper hein, mais perso c'est comme ça que je l'ai pris).
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50090
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

12 years a slave - 5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 25 Nov 2014, 22:13



12 Years a Slave - Steve McQueen - 2014


C'est donc ça le grand gagnant des Oscars 2014. Sans aucune surprise, on se retrouve une fois de plus avec un film d'un académisme un peu trop ronflant. Heureusement que Steve McQueen est à la barre afin de nous offrir quelques saillies formelles et artistiques à même de sortir le cinéphile de sa torpeur. Car il faut dire que la narration est bien trop linéaire et l'épilogue heureux couru d'avance. Par chance, 12 Years a Slave n'est pas un film à charge. Exit la dénonciation primaire des méfaits de l'esclavagisme, il se contente de relater le vécu de Solomon Northup. Destinée à peu près exempt de sensiblerie, potentiellement puissante sur le papier, mais qui peine étrangement à nous émouvoir, le jeu un peu limité de l'interprète principal (Chiwetel Ejiofor) y est notamment pour quelque chose. L'autre gros défaut du film, c'est cette gestion du temps plutôt hasardeuse. A aucun moment, nous n'avons le sentiment que 12 années se sont écoulées. Malgré les changements de propriétaires et une situation qui empire en terme de sévices corporelles, les événements ont tendance à se répéter pour Solomon. Le travail acharné, le déni d'autrui et le léchage de bottes pour éviter le fouet rythment les journées. Dans les seconds rôles, Benedict Cumberbacht est un propriétaire ambigu malheureusement trop vite évincé. Michael Fassbender est fidèle à lui-même et livre une prestation solide mais son rôle est trop unilatéral. Paul Dano est carrément agaçant à force d'être catalogué comme un agité du bulbe. Finalement, c'est bien la petite Lupita Nyong'o qui rend la meilleure copie, dans un rôle de victime certes un peu facile, mais elle fait preuve d'une belle justesse. Producteur du film, Brad Pitt fait quant à lui une apparition digne d'un nanar de luxe en fin de bobine. Il s'est réservé le rôle du messie, dieu tout puissant qui va permettre à Solomon de se sortir de la panade en postant son courrier. Accent ridicule et répliques sentencieuses pour un gros malus qui accentue la sensation d'inachevé. Pas vraiment un travail sur la mémoire, 12 Years a Slave frustre au vu du CV de son réalisateur. Pas un mauvais film mais vraiment trop formaté pour ramasser les breloques. Le thème de l'esclavagisme attend toujours son grand film.


5/10
Critiques similaires
Film: 12 years a slave
Note: 9,5/10
Auteur: lvri
Film: 12 years a slave
Note: 8,75/10
Auteur: sylclo
Film: 12 years a slave
Note: 7/10
Auteur: osorojo
Film: 12 years a slave
Note: 7,5/10
Auteur: Mr Jack
Film: 12 years a slave
Note: 3/10
Auteur: Scalp

I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6357
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 25 Nov 2014, 22:17

J'me le fais ce week end normalement celui là, même si je repousse la séance parce que je sais que je vais pas spécialement apprécier :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 25 Nov 2014, 23:04

Vu ton humeur du moment qui tend vers l'aigreur à l'égard des films récents, je ne te vois pas mettre plus de 5/6 :mrgreen:
I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6357
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mer 26 Nov 2014, 00:47

100% d'accord avec toi. Vu le succès critique et publique du film, il faudra à S. McQueen un sacré culot pour sortir de cette voie toute tracée pour lui.
Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20671
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Noé - 3,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 02 Déc 2014, 13:28



Noé - Darren Aronofsky - 2014


Avec Noé, Darren Aronofsky se prend pour la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf. Fort du succès public et critique de Black Swan, il se retrouve à la tête d'une grosse prod', taillée comme un blockbuster et qui avait tout pour être un gros spectacle épique. Las, il se plante dans les grandes largeurs (sauf au box office, la religion version bibliothèque verte, ça cartonne sur tous les continents...). Parfois, au détour de quelques séquences, on ressent une volonté de traiter le sujet de manière bien plus intimiste mais les contraintes du blockbuster moderne resurgissent brutalement. Du coup, on se retrouve avec des batailles (enfin, il doit y en avoir 2) qui ne sont qu'une pâle copie de ce qui se fait à la concurrence (coucou PJ) avec des veilleurs/géants de pierre pas très inspirés et une faune tout CGI qui rend la copie visuelle un peu plus brouillonne. Si on compte sur le casting pour relever le niveau, c'est également peine perdue. Russel est bien trop monolithique, à des années lumière du charisme qu'il dégageait dans Gladiator. Noé veut sauver le monde en sacrifiant l'homme, l'idée est puissante sur le papier. Mais lorsque cela se résume à un drame familial teinté de survie, ça gonfle plus qu'autre chose. Les plus jeunes tentent de s'imposer face à sa volonté de fer mais sont incarnés par de vrais légumes, à commencer par Emma Watson, sans aucun doute le plus gros miscast de l'année.On sauvera éventuellement Jennifer Connelly du naufrage et encore... La mise en scène fait souffler le chaud (quelques très beaux plans live, merci les paysages islandais) et le froid (des ratages assez incroyables comme l'histoire de la création contée en accéléré, dieu que c'est laid et ça file mal au crâne en plus).Au final, on ne retient pas grand chose de ce pseudo péplum biblique, allongé à la sauce heroic fantasy et noyée dans une lourdeur de presque tous les instants. Les quelques tics de réalisation qui parsemaient l'oeuvre d'Aronofsky forment ici un énorme abcès impossible à crever. Noé fait illusion au détour de quelques scènes mais s'avère la plupart du temps pompeux.


3.5/10
Critiques similaires
Film: Noé
Note: 4/10
Auteur: Scalp
Film: Noé
Note: 6/10
Auteur: Velvet
Film: Noé
Note: 8,5/10
Auteur: elpingos
Film: Noé
Note: 6,75/10
Auteur: caducia
Film: Noé
Note: 7,5/10
Auteur: Dunandan

I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6357
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 02 Déc 2014, 13:33

Tout pareil que toi. Et effectivement, Emma Watson, grosse grosssse perf, toute perdue sans sa baguette la miss de toute façon :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 02 Déc 2014, 13:36

Entre ça et Bling Ring, ça vole haut sa carrière post Harry Potter... Elle ferait mieux de continuer de pleurnicher à l'ONU, parce que sur les écrans de cinéma, c'est insupportable.
I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6357
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 02 Déc 2014, 13:37

Vu ces deux là aussi et ouais, la pauvre nage :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar Criminale » Mar 02 Déc 2014, 13:38

Du coup elle était pas obligé dans de monter dans l'arche la garce. :chut:
Avatar de l’utilisateur
Criminale
Alien
Alien
 
Messages: 6395
Inscription: Lun 15 Fév 2010, 09:11
Localisation: Bloc B3 Paname

States of Grace - 7/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 02 Déc 2014, 22:46



States of Grace - Destin Cretton - 2014


Pas grand chose à dire sur ce joli film que l'on retiendra avant tout comme une belle expérience humaine. Ancré dans une réalité sociale pas spécialement joyeuse, States of Grace parvient cependant à toucher le spectateur, le faire sourire et même rire parfois. L'alchimie entre les acteurs, tous très bons, y est pour beaucoup. On se croirait revenu aux plus belles heures de l'indie US, lui qui ronronne depuis des années à force d'avoir pour seul objectif la consécration à Sundance. Un pléonasme pour un cinéma qui se voudrait différent mais qui finalement répond à une certaine charte de formatage. Dans le cas présent, nous sommes simplement invités à faire un bout de chemin avec ces personnages, éducateurs dans un foyer pour ados désorientés. Moments de partage et conflits s’enchaînent de manière fluide et chaque protagoniste en ressort grandi. Brie Larson incarne un personnage fort, et on regrettera seulement le parallèle un peu trop facile entre son vécu et celui de la petite dernière arrivée au foyer. Alors que le film impose sa subtilité pendant une heure, il en manque quelque peu dans le dernier tiers. Rien de rédhibitoire pour autant, on n'est loin d'un truc lourdingue à la Precious (celui là, je ne le conseillerai même pas à mon pire ennemi). States of Grace donne du baume au coeur avec sa photo lumineuse, et retient particulièrement l'attention pour son accumulation de scènes justes qui nous emporte sans qu'on s'y attende (avec une mention spéciale au rap, âpre par ses propos mais propre à vous retourner l'estomac pour l'impact émotionnel qu'il génère).


7/10
Critiques similaires
Film: States of Grace
Note: 8,5/10
Auteur: Kissifrott
Film: States of Grace
Note: 7/10
Auteur: Velvet
Film: States of Grace
Note: 7,5/10
Auteur: osorojo
Film: States of Grace
Note: 7,5/10
Auteur: Dunandan

I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6357
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 02 Déc 2014, 22:52

Ptain, ouais, ce rap sans artifice, il t’éteint le coeur. Vraiment une jolie surprise ce film qui a su m'emporter alors que je n'en attendais rien :)
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 02 Déc 2014, 23:43

Ouais, l'empathie tourne à plein régime lors de cette scène. T'es comme le personnage de l'éducateur, KO debout dans les cordes. Une des scènes qui m'a le plus ému cette année.
I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6357
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 9 invités

cron


Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO