[Val] Mes Critiques en 2014

[Alegas]

Pour info Val, tu avais déjà fait une critique du film, je me permet donc de la déférencer.

[Val]

Ah oui en effet, je l'avais oubliée. On peut en effet la déréférencer, ce n'est pas une perte, même si ça me montre que j'ai un peu progressé en quelques années.

[osorojo]

Ue, plus tu vieillis, plus tu kiffes les trans. Inquiète toi quand même

Bonne critique sinon

[Val]

[caducia]

LES AILES DU DÉSIR
Der Himmel über Berlin - Wim Wenders - 1987

9,5/10

je ne savais pas où poster mais le film est en replay sur arte.

les ailes du désir

[Val]

VALÉRIE AU PAYS DES MERVEILLES
Valerie a týden divů - Jaromil Jireš - 1970

CHALLENGE DÉCOUVERTES NOVEMBRE/DÉCEMBRE 2014

Un petit mot rapide sur ce film qui m'a assez déconcerté. Souvent comparé aux films de Jodorowsky, je m'attendais à apprécier ce Valérie au pays des merveilles mais je me suis plutôt senti assez extérieur à ce qui déroulait devant mes yeux. Le film évoque l'étrange aventure fantasmée d'une jeune fille qui croise des prêtres pédophiles, une grand-mère prête à sacrifier sa petite fille pour recouvrer sa jeunesse perdue, un vampire mystérieux ou encore des nymphes inquiétantes dans un univers gothique et austère. Je ne sais pas si il est nécessaire d'avoir quelques éléments d'informations sur l'histoire de la Tchécoslovaquie de l'époque pour mieux saisir les intentions du film mais, en l'état, si le film jouit d'une ambiance plutôt réussi et d'idées de mise en scène convaincantes, le tout reste tout de même assez brouillon et peine à susciter l'émotion ou l'intérêt. Mais le film étant court, le voyage reste intéressant mais ne laisse pas un souvenir impérissable.

6/10

[Val]

A SWEDISH LOVE STORY
En Kärlekshistoria - Roy Andersson - 1970

Il est vraiment dommage que le premier film de Roy Andersson soit resté invisible en France pendant près de 40 ans tant il est réussi et mérite la découverte. Pär et Annika sont deux jeunes adolescents de 15 et 13 ans qui vont vivre leur premier amour ensemble, perdu dans des univers familiaux composés d'adultes dépressifs. Le film ne raconte rien de plus mais le fait avec beaucoup de sensibilité et de justesse et parvient à nous rendre attachant ces deux gamins en apparence banal mais dont l'innocence et la sincérité tranche avec le reste des personnages, adultes comme enfants.

En effet, que ce soient les camarades des deux tourtereaux ou leurs parents, tous semblent baigner dans une morosité et une dépression latente. Les adultes pleurent, sont paumés, incapables de montrer un quelconque exemple à leurs enfants. D'autres crèvent de solitude jusqu'à confier leur détresse à des ados qui n'ont pourtant pas à supporter le poids de leur douleur. Les enfants ne sont pas mieux, réduits à tenter d'imiter ce qu'ils pensent être les comportements adultes, comme pour se substituer à ces adultes défaillants. Et au milieu de tout cela, Pär et Annika s'observent et hésitent à s'adresser la parole. Par intermédiaires différents, ils finissent par nouer connaissance et découvrent leurs premiers émois amoureux. Cette découverte ira jusqu'au moment où Pär invite Annika chez lui à la campagne et où la famille de la jeune fille viendra faire la connaissance de celle du garçon.

Scène de rencontre entre deux univers psychologiquement très violente où le contraste entre les deux milieux fait exploser les crispations et exacerbe les regrets des adultes, en particulier du père de Annika, qui met en scène sa propre disparition dans une scène brumeuse à la tonalité qui diffère du reste du film. C'est justement au regard de cet univers triste et sans intérêt que l'amour naissant entre les deux gamins est si touchante malgré son apparente simplicité parce qu'elle montre qu'ils veulent sortir de cette léthargie qui a contaminé leurs camarades. La mélancolie qui se lit sur le visage triste de Annika évoque d'ailleurs le personnage de Margot dans La Famille Tenenbaum de Wes Anderson qui, au delà de la ressemblance physique troublant avec Gwyneth Paltrow, pourrait être la version adulte d'Annika.

7,5/10

[Val]

BILAN OCTOBRE NOVEMBRE

Octobre 2014

159) Balada Triste de Trompeta (Balada Triste) de Álex de la Iglesia (2010) [Arte HD, VOST] : 8,5/10
160) Flesh for Frankenstein (Chair pour Frankenstein) de Paul Morrissey (1973) [DVD, VF] : 1/10
161) Gone Girl de David Fincher (2014) [Cinéma, VOST] : 9/10
162) Mommy de Xavier Dolan (2014) [Cinéma, VOST] : 8/10
163) Se7en de David Fincher (1995) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
164) Blue Collar de Paul Schrader (1978) [Cinéma, VOST] : 7/10
165) Horns de Alexandre Aja (2014) [Cinéma, VF] : 5/10
166) Le Quai des brumes de Marcel Carné (1938) [Blu-Ray] : 7/10
167) Le Jour se lève de Marcel Carné (1939) [Blu-Ray] : 7/10
168) Zéro de conduite de Jean Vigo (1933) [DVD] : 7/10
169) Sidewalk Stories de Charles Lane (1990) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
170) Sue (Sue perdue dans Manhattan) de Amos Kollek (1997) [DVD, VOST] : 9/10
171) Bande de filles de Céline Sciamma (2014) [Cinéma] : 6/10
172) Hair High de Bill Plympton (2003) [Arte HD, VOST] : 8/10
173) Heaven's Gate (La Porte du Paradis) VERSION LONGUE de Michael Cimino (1980) [Blu-Ray, VOST] : 10/10
174) The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert (Priscilla, folle du désert) de Stephan Elliott (1994) [DVD, VOST] : 9/10
175) The Collector (L'Obsédé) de William Wyler (1965) [DVD, VOST] : 7/10
176) 9 mois ferme d'Albert Dupontel (2013) [DVD] : 6/10
177) 'Round Midnight (Autour de Minuit) de Bertrand Tavernier (1985) [DVD, VOST] : 7/10
178) Eastern Promises (Les Promesses de l'ombre) de David Cronenberg (2007) [Enregistrement France 2, VF] : 7/10
179) Poltergeist de Tobe Hooper (1982) [Enregistrement Arte, VF] : 6/10
180) Scanners de David Cronenberg (1981) [Blu-Ray, VOST] : 8,5/10
181) The Brood (Chromosome 3) de David Cronenberg (1979) [Blu-Ray, VOST] : 5/10

Novembre 2014

182) Videodrome (Vidéodrome) de David Cronenberg (1983) [Cinéma, VOST] : 9/10
183) The Texas Chain Saw Massacre (Massacre à la tronçonneuse) de Tobe Hooper (1974) [Cinéma, VOST] : 10/10
184) Interstellar de Christopher Nolan (2014) [Cinéma, VF] : 8/10
185) Clara et les chics types de Jacques Monnet (1980) [Blu-Ray] : 6/10
186) Stroszek (La Ballade de Bruno) de Werner Herzog (1976) [Enregistrement Arte, VF] : 6/10
187) Coup de tête de Jean-Jacques Annaud (1979) [Blu-Ray] : 6/10
188) Control de Anton Corbijn (2007) [DivX, VOST] : 8,5/10
189) The Congress (Le Congrès) de Ari Folman (2013) [DVD, VOST] : 9/10
190) Valerie a týden divů (Valérie au pays des merveilles) de Jaromil Jires (1970) [Autre, VOST] : 6/10
191) Trois Couleurs : Blanc de Krzyzstof Kieslowski (1994) [DVD] : 6/10
192) La Ballade des Dalton de Morris, Henri Gruel et René Goscinny (1978) [DVD] : 7/10
193) L'Enfance nue de Maurice Pialat (1969) [DVD] : 8/10
194) Fury de David Ayer (2014) [Cinéma, VF] : 7/10
195) Institute Benjamenta, or This Dream People Call Human Life (Institut Benjamenta) de Timothy et Stephen Quay (1995) [Autre HD, VOSTA] : 6/10
196) En Kärlekshistoria (A Swedish Love Story) de Roy Andersson (1970) [Autre, VOST] : 7,5/10
197) Gegen die Wand (Head-On) de Fatih Akin (2004) [France 4, VOST] : 8/10
198) Un Illustre inconnu de Matthieu Delaporte (2014) [Cinéma] : 7/10
199) Watchmen (Watchmen : Les Gardiens) de Zack Snyder (2009) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
200) Dawn of the Dead (L'Armée des morts) de Zack Snyder (2004) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
201) Where the Wild Things Are (Max et les maximonstres) de Spike Jonze (2009) [Blu-Ray, VOST] : 6/10

Découvertes majeures :

[Val]

Tiens, question un peu conne, mais j'ai un peu le syndrome de la page blanche en ce moment : vous avez des techniques particulières quand vous rédigez votre texte sur un film ? En ce moment, c'est soit je n'ai pas d'idées, soit j'en ai mais je suis incapable de les amener correctement, ce qui fait qu'au final le résultat ne ressemble pas du tout à ce que je voulais (c'est comme ça que j'ai bazardé une première ébauche d'avis sur Le Congrès). Bon, ça vient peut-être du fait que je n'écris pas si bien que ça, mais tout de même, je me suis connu un peu plus en forme que ça.
Aussi, j'ai toujours l'impression d'écrire selon le même schéma, j'aimerais varier mais impossible de trouver la manière.

[Jimmy Two Times]

Je serais de mauvais conseil, je souffre du même syndrome en ce moment

[osorojo]

Moi j'pense qu'il faut surtout pas trop se prendre le chou, si ça vient pas, que t'as pas envie, j'vois pas pourquoi tu devrais forcer le truc. Perso j'écris des bricoles principalement pour compenser ma mémoire défaillante, du coup, à moins que le film m'ait remué, je pense que je suis un schéma assez balisé quand j'écris quelques lignes. Sur le coup, parfois j'ai la grosse flemme, mais quelques mois plus tard, j'suis bien content de retrouver mon avis, histoire de me rafraîchir les idées ^^

[Val]

Je suis comme toi, j'aime bien l'idée de pouvoir conserver une trace de mon parcours de curieux de cinéma. Disons que j'ai souvent l'impression de raconter des conneries dans ce que j'écris. Mais je vais voir, et je vais essayer de m'y remettre sans me prendre le choux comme tu dis, les mots viendront sans doute plus simplement.

[Mark Chopper]

Tout comme Oso...

Et quand je ne suis pas inspiré, je me contente de deux ou trois lignes pour mémoire.

[Velvet]

Quand j'écris un avis, je fonctionne avec un fil conducteur: un truc ou deux trucs du film sur lesquels vont porter mes lignes et un ressenti personnel, comme raconter une petite histoire. Après je suis pas forcément le bon exemple à suivre vu ma syntaxe parfois rudimentaire.

[puta madre]

Je suis bien souvent comme toi, Val, à me demander à la fin d'un film ce que je vais bien pouvoir en dire. Quand ça ne vient pas spontanément, je réfléchis aux films selon trois "axes": les qualités et défauts, les aspects du film que je souhaite mettre en avant (interprétation, mise en scène, etc.), mon ressenti par rapport à certaines scènes. Une fois le processus réflexif lancé, c'est un peu comme tirer sur une pelote de laine: le reste vient tout seul.
Le plus dur après, c'est de remettre ces idées dans l'ordre et dans un français qui se tient