[Dunandan] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Honkytonk Man - 8/10

Messagepar Dunandan » Mer 26 Nov 2014, 00:45

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Honkytonk Man, Clint Eastwood (1982)

Un Clint Eastwood dont je n'attendais rien, mais qui s'avère au final une vraie bonne surprise. On y retrouve le souffle rustique et humaniste de certains de ses grands crûs de l'époque, tels que Sur la route de Madison et Un monde parfait. Road movie tranquille apparemment balisé, il s'agit surtout d'une belle ballade touchante et amusante, sentant la terre et l'authenticité, ayant pour cadre l'Amérique de la Grande dépression. A sa tête, un chanteur itinérant de country en route vers une audition inopinée avant que sa maladie en finisse avec lui, accompagné de son neveu qui va profiter de l'occasion pour faire les 400 coups ensemble, et devenir ainsi un homme en réalisant plusieurs de ses "premières fois".

Une initiation qui pourrait paraître malsaine (la liste des méfaits est impressionnante) sans ce regard attendrissant que Clint porte sur ses personnages, pleins de vie et entiers (et ça reflète aussi bien les moeurs de cette période encore peu balisée par la loi), et ce ton virant à la comédie douce-amère au détour de nombreuses séquences. Même la bande musicale proposée, pourtant pas exactement mon genre, apparaît charmante et bien utilisée, surtout cette chanson créée en plein voyage, qui aura un impact particulier au cours d'un dénouement triste et émouvant, pour autant qu'on se soit attaché au duo principal, auquel vient se rajouter une jeune pauvre diable en quête de reconnaissance. Ce qui n'a pas été trop difficile dans mon cas, tant on peut ressentir chez eux cette envie désespérée de toucher au rêve américain, le tout avec une certaine justesse.

Décidément, la filmographie de papy Clint regorge de perles comme celle-ci, qui mériterait d'ailleurs d'être plus connue (gros flop critique et public), en lui offrant l'un de ses rôles les plus remarquables. Bien plus qu'un film musical (c'est Clint lui-même qui chante, et il a une sacrée bonne voix), un enchaînement de tranches de vie de l'Amérique profonde qui traduisent chez ses personnages un désir profond d'exister sur la corde (avec une bonne pointe d'humour et de légèreté de manière à éviter efficacement le pathos), et une relation père/fils (qui s'inverse parfois dans les rapports) qui anticipe déjà celle de Un monde parfait par son caractère décontracté, limite immorale (un oncle qui offre une prostituée à son neveu de 14 ans, on ne voit pas ça tous les jours).

Note : 8/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Tarankita » Jeu 27 Nov 2014, 13:57

:super:

Pas trop connu mais il vaut sérieusement le coup!
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Bottle Rocket - 7,75/10

Messagepar Dunandan » Ven 28 Nov 2014, 20:45

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Bottle Rocket, Wes Anderson (1996)

Dès son premier film, Wes Anderson nous concocte une séance récréative comme il en a le secret, jouissive et comblée par la spontanéité et la personnalité haute en couleurs de ses protagonistes. Un caper-movie qui fait penser à un gros mélange de Tarantino et des frères Coen, mais dont on reconnait déjà toutes les thématiques et la patte du bonhomme. Ainsi, loin de se prendre au sérieux, Wes anderson nous réunit une bande de copains qui s'y croient vraiment, mais n'en ont pas vraiment l'étoffe, malgré tous leurs efforts pour que ça paraisse crédible, en pompant tous les artifices du genre jusqu'au ridicule. De gentils losers qui se prennent à rêver, font comme les grands, mais qui voient leurs plans partir en poussière en dépit de toute leur bonne volonté.

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Ainsi, il émane de cette bobine une véritable bonne humeur communicative dont il serait malfaisant de s'en priver. La première partie réunit tout ce que j'aime du cinéma de Wes Anderson, à savoir une douce folie (pas un hasard que l'un des personnages provienne d'un asile), et un groupe de potes qui, contre le monde entier, s'unissent pour faire quelque chose de leurs nombreux temps libres. A la limite, le fait que ce soit un cambriolage n'est qu'un cadre parmi d'autres pour exprimer toute la fougue dont Wes Anderson est capable pour développer ses personnages, et exhiber un sens déjà aigu de l'obsession. C'est ainsi agréable de retrouver certains tics visuels ou narratifs qui en deviennent comiques, comme lorsque le volubile Owen Wilson débite son plan détaillé sur le futur, lorsqu'ils essaient leurs pistolets de toutes formes, ou encore lorsqu'ils utilisent des costumes improbables pour soit-disant être discrets.

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Mais plus qu'un film de casse ou sur une bande de potes désaxés qui se retrouvent et s'expriment en formant une équipe soudée, il s'agit d'une fugue hors d'une réalité ennuyante. On s'en rend compte dès le premier plan dans la façon dont Luke Wilson retourne à la vie normale, dans la façon dont ils suivent Owen, et ça prend aussi sens lorsqu'ils se retrouvent perdus dans cet hôtel, où une chouette romance se met en place, entre le (encore) dépressif Luke Wilson et la femme de ménage paraguayenne. C'est vraiment drôle et touchant de voir comme cette petite idylle se met en place malgré la barrière linguistique, autour de non-dits et d'un jeu de regards qui en disent long, et de l'exubérance d'un personnage qui la suit avec une candeur infantile jusqu'au lieu même de ses tâches ménagères pour attester son intérêt envers cette petite pépette latino (avec une telle attitude, même la laverie devient un lieu romantique).

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On redescend un court instant sur terre lorsque le groupe se désagrège avant que cela ne devienne trop méchant, le temps de mettre en valeur la solitude du personnage de Owen Wilson autour duquel s'articule ces grands enfants, le maître d'oeuvre fantasque mais appliqué. Une petite parenthèse où l'on souligne qu'il retrouve un sens à sa vie seulement lorsqu'il est avec ses potes en organisant ses plans foireux, et la divergence des motivations des personnages (l'un trouve l'amour, l'autre se rapproche de sa famille), enfin engagés vers la voie de la normalité contrairement à lui... Mais c'est pour mieux rebondir (au nom de l'amitié) avec un second plan non moins bancal que les autres, qui se désintègre littéralement devant nos yeux, avec une belle bande de bras cassés, faut le dire. Et puis ce sens de l'accessoire, qui souligne encore une fois leur décalage par rapport la réalité, avec un trait visuel quasi cartoonesque, est tout simplement délicieux. Il y a aussi James Caan, toujours sympa de le retrouver même en guest, qui va les prendre sous son aile, figure paternelle qui sait aussi s'amuser comme un gamin, préfigurant en quelque sorte Mr Tenenbaum (vraiment énorme sa scène d'entraînement !).

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Un véritable bol d'air frais qui fait du bien, touchant aussi, car derrière cette comédie qui touche au burlesque, se révèle une bande de potes qui voudraient tout simplement mettre un peu de piment dans un quotidien déprimant à souhait et se réaliser. La bande-son (alternant rock'n roll et samba) est aussi vraiment sympa et participe au caractère léger d'une telle oeuvre. Enfin, le caractère modeste des décors (on sent le faible budget, on ne braque pas les gros pontes, mais seulement les petites entreprises fauchées du quartier, et puis ça s'imbrique naturellement avec la personnalité de Owen Wilson), loin de faire cheap, rajoute à l'authenticité et au charme d'un tel début. Un premier film au ton enjoué qui ne décevra pas les amateurs du bonhomme, et peut-être fera prendre un malin plaisir à ceux qui accueilleront tous les petits détails qui posaient déjà les bases d'un univers dont les morceaux ne cessent de se répondre de manière ludique.

Note : 7.75/10
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Auteur: osorojo

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 28 Nov 2014, 21:45

Belle critique Dun', et oui, très chouette film ce Bottle Rocket qui permettait à Wes Anderson, dès son premier essai, de mettre en place son univers :love:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 28 Nov 2014, 21:53

Merci Oso', un film qui fait vraiment plaisir ("mais pourquoi avez-vous un pansement sur le nez?" :mrgreen:), et qui pourrait davantage accrocher ceux qui n'aiment pas trop ses décors en forme de maison de poupée...

Et puis rien que pour voir J. Caan en pleine action ! :eheh:

Me reste plus qu'à enchaîner avec Rushmore, le seul que je n'ai pas encore vu du bonhomme ^^.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 28 Nov 2014, 23:38

Tu vas apprécier, quasi sur ^^ jason schwartzman show ! :p
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Ven 28 Nov 2014, 23:40

Je retiens surtout le femme de ménage mexicaine show dans ce film. :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 28 Nov 2014, 23:45

Huhu oue, énorme cette histoire d'amour dans bottle rocket xD
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Sam 29 Nov 2014, 00:02

Ce gros boulet, Luke, il m'a bien fait marrer ^^.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Lun 01 Déc 2014, 03:13

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On Murmure dans la Ville - 8/10

Messagepar Dunandan » Lun 01 Déc 2014, 22:19

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On Murmure dans la Ville, Joseph L. Mankiewicz (1951)

Chaque film de Mankiewicz me confirme que ce dernier était l'un des mes meilleurs scénaristes et surtout dialoguistes de son temps. La mise en scène n'est pas en reste, où on sait tout de suite rien qu'en voyant la façon dont chacun est placé par rapport à l'autre les petits jeux de pouvoir qui sont en place. Ainsi on boit les paroles de Gary Grant comme du petit lait, qui apparait ici comme un docteur dont les origines, ainsi que son mystérieux ami qui le suit toujours partout, sont questionnés. Des rumeurs balancées par une ex-gouvernante mécontente et pète-sec, reprises par un autre docteur dont la jalousie pue à plein nez.

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C'est sous l'angle de la comédie de moeurs que Mankiewicz conduit son film, mais les situations ne sont pas moins piquantes et piquées à vif, et les sujets soulevés, graves. Le tout forme un mélange habile de scènes à l'intelligence retentissante, mais non moins légères et cocasses, animé par un docteur qui se montre comme un étrange phénomène. Véritable moulin à paroles, il touche à divers problèmes existentiels relatifs à la médecine, excédant le cadre qui lui est imposé, et mène l'orchestre de l'Université comme personne, comme s'il se souciait que chacun y trouve sa place. Que tout le monde soit "bien" devient son crédo. Et lorsqu'il rencontre une femme qui veut attenter à ses jours après avoir entendu qu'elle était enceinte, dont il tombe sous le charme - ce qui va devenir l'un des fils conducteurs du film -, une fois de plus il va plus loin que ce dont on exige de son rôle, l'occasion pour Mankiewicz d'aborder sa question habituelle des rapports hommes/femmes, dont le mystère est abordé avec subtilité sans être élucidé totalement. Lorsqu'on en vient enfin aux révélations, on réalise à quel point Mankiewicz était un avant-gardiste, ici en humanisant le rapport médecin-patient d'une façon insolite (en mettant en avant une histoire d'amour entre les deux), ou en réhabilitant un homme pris dans les rouages d'une justice pas toujours clairvoyante. Avec le ton de la légèreté, MankiewIcz se révèle bien anticonformiste par rapport à une époque, qui était, elle, plutôt conservatrice.

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Ainsi, cette charmante satire sociale est une nouvelle réussite de Mankiewicz, à voir absolument pour tous les grands fans de dialogues bien écrits et de bons jeux d'acteurs, avec un traitement pour le moins moderne et original sur la médecine (qui ne se réduit donc pas à des questions purement techniques ou anatomiques). Un film stimulant et enthousiasmant à regarder, comme nous le rappelle son dénouement musical et optimiste qui nous met tous sur la même longueur d'ondes.

Note : 8/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 01 Déc 2014, 22:33

Ca me rappelle mon cycle Mankiewicz (que j'ai toujours pas fini xD) et tout comme toi le plaisir que j'avais pris devant ce petit On murmure dans la ville. Un film qui paye pas de mine mais qui se dévore avec le sourire :super:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Lun 01 Déc 2014, 22:38

Comme tu vois, j'ai réouvert mon dossier Mankiewicz :mrgreen:. Je voulais enchaîner avec Le limier, jusqu'à ce que je découvre que mon DVD n'a pas de sous-titres.... Heureusement que j'ai un fichier quelque part qui les a, car bon 2h20 de Mankiewicz, faut gérer pour les dialogues ^^.

J'avais moi aussi un p'tit peu peur avec l'intro de On murmure dans la ville, mais finalement c'est tout à faire raccord avec le reste, et Cary Grant, que je ne connaissais que dans les Hitchcock, s'y révèle absolument énorme :).
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Oseam - 6,5/10

Messagepar Dunandan » Mar 02 Déc 2014, 00:38

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Oseam, Sung Baek-Yeop (2003)

Oseam est un film d'animation coréen qui fait penser au Tombeau des Lucioles pour son duo d'enfants livrés à eux-mêmes (dont l'un est aveugle) et son ton dramatique sous-jacent virant parfois au tire-larmes, et à Printemps, été, automne, hiver... pour son cadre monastique et ses environnements naturels, ici magnifiquement mis en valeur par des images à la beauté picturale. Pour le reste, ça parle de deuil, de solitude, et des petites méchancetés dont peuvent faire preuve les enfants à cet âge, avec un schématisme parfois maladroit et manichéen (leur méchanceté est même marquée sur leur faciès, ça m'a choqué). Ainsi, il ne faudrait pas s'attendre à un monument de profondeur ni de subtilité, ça reste parfois décevant de ce côté-là. Mais la tournure est surprenante, puisque de l'évocation de l'innocence et de la pureté d'un enfant qui fait parfois des gaffes et détonne par rapport au milieu strict du bouddhisme, on en vient à l'illumination par cette voie-là. Une fable de facture ésotérique qui lorgne donc peut-être trop du côté de l'enseignement moral pour être totalement honnête, mais qui recèle tout de même des séquences à l'esthétique charmante, et d'un fond et d'une touche d'humour qui se révèlent parfois touchants - surtout lorsqu'un certain équilibre est fait entre les thèmes de la famille et la spiritualité, amené par la fraîcheur de cet enfant venant chambouler la vie bien ordonnée de ces moines -. J'en ressors relativement mitigé pour les raisons dont j'ai parlé, mais je le conseille tout de même aux amateurs du genre.

Note : 6.5/10
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Quiet Family (The) - 3,5/10

Messagepar Dunandan » Mar 02 Déc 2014, 19:53

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The Quiet Family, Jee-woon Kim (1998)

Grosso modo, The Quiet Family est tout ce que son remake japonais n'est pas. Ni drôle ni bien méchante, cette soit-disante comédie noire ne décolle et ne trouve jamais l'équilibre, ne savant pas quoi faire de cette famille dysfonctionnelle possédant une auberge dans un trou perdu, accueillant toutes sortes de gens mourant dans des circonstances insolites, ce qui provoque ainsi l'embarras de ses membres. Le tout ressemble platement à un sitcom, avec des rebondissements qui ne font guère mouche, jouant de situations morbides pour attirer le spectateur en recherche de sensations fortes. Le problème étant justement qu'aucune séquence ne parvient à le remuer de la torpeur qui finit par le gagner, malgré l'effort de créer une certaine atmosphère. Même Choi Min-sik et Song Kang-ho, incarnant ici de gros débiles bourrés de clichés dans le genre (comme le reste de la famille, avec la mère et le père apathiques, le frère pervers, la soeur en mode Mercredi/Famille Adams...), ne parviennent à relever la barre de cet ensemble ennuyeux, répétitif, et longuet. Frustrant. A oublier.

Note : 3.5/10
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