[Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Modérateur: Dunandan

Nightdreams - 5,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Dim 16 Nov 2014, 14:23

Nightdreams - Francis Delia (1981)


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Après le porno sombre et raffiné de Gerard Damiano, je continue mon exploration des œuvres réputées du X vintage avec Nightdreams, le premier méfait de Stephen Sayadian (officiellement scénariste, mais officieusement co-réalisateur), un ancien collaborateur de Larry Flynt et directeur artistique de renom dans l'underground (il a même bossé avec Frank Zappa), qui tournera une poignée de films considérés comme cultes pour les amateurs d'OVNI cinématographiques.

Ici point de scénario aux dialogues profonds ou de comédiens impliqués, Nightdreams c'est un peu la base de tout ces téléfilms érotiques pourris que l'on peut voir en troisième partie de soirée sur la TNT : un fil conducteur simple, une femme sujette aux orgasmes est enfermée dans une pièce avec des électrodes, où elle est observée par un duo de scientifiques, qui peuvent visionner ses rêves plus ou moins érotiques. Dès lors, le film est une avalanche de scènes de cul dont le principal intérêt est la variété des ambiances et des situations, le plus souvent dans un lieu présenté de manière abstraite (ma scène préférée étant celle de la salle de bains qui cite directement Pulsions et qui semble sortie tout droit d'un giallo). Hélas, malgré le soin visuel apporté aux différentes vignettes, le principe s'avère vite inégal, parfois ridicule (les dialogues en VF et la scène de l'homme toast qui fait du saxo !?), achevant de faire de Nightdreams un objet certes a joli à mater mais qui ennuie.

A réserver aux esthètes qui recherchent un délire formel et rien d'autre.

5,5/10


Quelques caps (don't worry, c'est du soft) :
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:eheh:


Ps : j'ai néanmoins découvert grâce au film un chouette groupe, Wall of Voodoo, un groupe new-wave qui mélange l'électro et les sons western, symbolisé par cette étrange reprise de Johnny Cash :

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Éventreur de New-York (L') - 8/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 25 Nov 2014, 10:29

L'Eventreur de New-York - Lucio Fulci (1982)


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L'Eventreur de New York est sans conteste le chant du cygne de la filmo de Lucio Fulci et la fin de sa collaboration avec le producteur Fabrizio De Angelis, mais également comme le Ténèbres de Dario Argento sorti la même année, il s'agit d'une œuvre rageuse qui annonce de manière violente le déclin du cinéma populaire italien, bref il était évident que le film n'allait pas respirer la joie de vivre. Tourné dans New York, le film se pare d'une ambiance plus crasseuse que jamais, en posant ses caméras dans les lieux les plus sordides : les métros délabrés, les peep-shows miteux et les ruelles sombres, tout y passe, on est pas loin de ce que pouvait faire Abel Ferrara ou William Lustig à la même époque.


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Ce qui m'a surpris en revoyant le film, c'est de voir a quel point Fulci n'a jamais poussé la décadence morale aussi loin à travers ses personnages, certes fonctionnels, mais cadrés avec suffisamment de talent pour que ça passe : que dire des passages avec la bourgeoise qui va s'encanailler dans les bas-fonds, surtout lors de la scène du peep-show ? Ou ce flic bien sous tout rapports et qui s'envoie régulièrement des putes ? Aucun personnage en fait n'a un rapport normal avec le sexe, même le psychologue au détour d'un plan furtif s'en va acheter des magazines gay façon "cuir-moustache". C'est pas subtil, ça tâche, mais cette ambiance urbaine s'y prête complètement, au point de parfois ralentir la cadence sur les meurtres tous plus barbares les uns que les autres et de s'attarder sur cette faune justement. Il est amusant de noter que la narration est assez particulière, là où on s'attendrait à un seul personnage central, Fulci préfère ne pas choisir et va présenter parfois ses personnages dans le feu de l'action, sans savoir qui ils sont et ce qu'ils veulent. Du coup, le spectateur non averti va se sentir désarçonné, mais je trouve que ça colle avec l'aspect misanthrope du film, on ne s'attache à personne, tout le monde fait sa vie sans se soucier des autres.


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Mais revenons au point le plus important du film, la mise en scène de la violence, on peut dire que Fulci ne fera guère mieux par la suite (même si Murderock, malgré une violence inhabituellement soft chez lui, proposera encore quelques petits moments de grâce), c'est simple, tout est fait pour agresser le spectateur, outre les gimmicks habituels (les gros plans sur les yeux, les zooms violents et le montage furieux), le choix du scope étouffe littéralement le cadre dans une ville aussi bordelique et verticale que NY, avec des perspectives très resserrées malgré la largeur du format. Idem pour les scènes de meurtres, Fulci joue habilement sur le gros plan bien cash (les SFX restent saisissants de réalisme 30 ans après) et le hors-champ (notamment quand une victime se fait truicider au téléphone où ses cris s'amplifient d'un coup chez l'interlocuteur impuissant). Je conclurais sur les défauts assez légers en fin de compte, un score funky cheap qui colle pas trop et l'idée de la voix de canard du tueur, certes c'est justifié sur la fin du film, mais il y avait quand même moyen de trouver autre chose que ça quoi. :eheh:

8/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar puta madre » Mar 25 Nov 2014, 10:55

Jed_Trigado a écrit:et l'idée de la voix de canard du tueur, certes c'est justifié sur la fin du film, mais il y avait quand même moyen de trouver autre chose que ça quoi.

La grosse idée à la con cette vois ce canard, ptdr en l'entendant : difficile de prendre le tueur après ça :ptdr:
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Get on the bus - 6,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 25 Nov 2014, 16:37

Get on the bus - Spike Lee (1996)


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Belle petite découverte que voilà, je pensais avoir fait le tour des bons films de Spike Lee qui compte pas mal de trucs difficilement trouvables et pas très réputés pour le coup (à part peut-être Girl 6 que j'aimerais voir). On sent l’œuvre purement récréative, tournée a toute vitesse (unité de lieu oblige), Lee s'essaye cette fois au road movie, avec le récit d'une dizaine d'afro-américains allant prendre le bus pour participer à la fameuse marche organisée par le leader de Nation of Islam en 1996, Louis Farrakhan, où participèrent des millions de personnes à Washington. Si on sent toujours le défaut récurrent de ses productions "communautaires", autrement dit ce même discours "noir oppressé/blanc forcément raciste ou colonisateur dans l'âme", le film y gagne énormément par sa modestie budgetaire, poussant les dialogues et les personnages a un peu plus de développement, ne serait-ce que par leurs contradictions toujours mises à nu. Ici, chaque personnage se permet de faire la leçon aux autres pendant le voyage par rapport à son vécu, alors que tous ont en eux une vraie casserole, ce qui va déclencher a plusieurs reprises de vraies tensions. Pourtant la force du film est justement de ne jamais prendre trop au sérieux son sujet, en apportant un peu d'humour quand il le faut, là où je m'attendais justement à un truc assez excluant.

Puis, cerise sur le gâteau, Get on the Bus se paye pas mal de bons acteurs dont Charles Dutton, Ossie Davis (le meilleur personnage du film) ou le trop rare Roger Smith, rendant le film encore plus humain et sympathique, là où le côté revendicateur de Lee aurait pu vite m'agacer.

6,5/10 dont 1 point bonus pour la superbe chanson de Michael Jackson composée pour le film


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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Alegas » Mar 25 Nov 2014, 16:40

Je savais pas que la chanson de MJ était utilisée dans le film, va savoir pourquoi mais j'étais persuadé que ça avait été composé mais pas utilisé au final.
Bon, rien que pour elle, je materais ce film du coup. :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Jed_Trigado » Mar 25 Nov 2014, 16:42

C'est la musique du générique d'ouverture, perso ça me surprend pas, Lee avait déjà demandé auparavant à des types comme Stevie Wonder ou Prince de composer des BO pour ses films. Un homme de goût en somme.
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Auschwitz - 0/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 26 Nov 2014, 13:39

Auschwitz - Uwe Boll (2011)


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Je sais même pas par quoi commencer tellement ce film me dépasse dans sa merditude. Pourtant comme beaucoup, j'avais été intrigué lorsque le trailer (très efficace) avait circulé sur le net, laissait présager d'une oeuvre qui ne s’embarrasserait pas d'un quelconque "devoir de mémoire" mais bien d'un film d'exploitation foncièrement glauque tirant profit d'un fait historique, en effet, on a beau cracher sur l'incompétence de Boll ses meilleurs films cachent parfois une violence de ton comme on en voit pas ailleurs (son défoulant Rampage 2 nous l'a bien rappelé) et c'est ce que j'espérais. Dieu que j'ai été naif.....

Ça démarre très mal avec un préambule de cinq bonnes minutes où Boll himself explique le pourquoi du comment d'un tel projet, calmant d'emblée les ardeurs de ceux qui voulait de l'exploitation crasseuse, non Uwe a voulu se la jouer documentaliste et exorciser sa haine du nazisme dans Auschwitz, parce que chaque fois qu'il va quelque part on le félicite d'être allemand a cause du travail d'Hitler (!!!) et que ça le rend trèèèès malheureux (j'invente rien). Je rappelle juste qu'un bon paquet de ses films incorporent des allusions au nazisme, souvent gratuites voire humoristiques, donc bon....
Mais ça c'est juste les 5 premières minutes, on a ensuite la crème des collégiens allemands (avec acné, duvet et appareils dentaires, c'est un festival) qui sont interviewés et là, c'est le drame, ils n'ont juste RIEN a dire sur le sujet, forcément ils n'y connaissent rien et on sent la solitude de Boll comme interviewer qui n'arrive pas à les faire parler. J'avais compris qu'il avait essayé de donner un côté "prise de conscience", du genre, "vous savez ce qui s'est passé dans votre pays il y a 70 ans ?", mais ça fonctionne pas du tout et en plus je trouve le procédé assez immonde.

Avec tout ça, on atteint péniblement les dix minutes de projection, mais comment ça il reste encore une heure ?????? Oui, là d'un coup sans crier gare, l'image devient plus cinématographique, les gamins foutent le camp, le DV immonde laisse place à un joli cinémascope : la partie fiction peut commencer. Je vous l'avais pas dit, Auschwitz, c'est le docu-fiction le plus mal foutu que j'ai pu voir, on comprend jamais pourquoi Boll choisit de coller des blocs d'itw de gamins et des passages à Auschwitz filmé de manière professionnelle avec des comédiens. D'ailleurs parlons de la partie fiction, c'est simple, on y croit JAMAIS à la reconstitution, entre les costumes 100x trop grands des acteurs (quand Boll débarque en tenue de nazi pour son habituel caméo, j'ai eu un fou rire :eheh: ), la musique à base de violons pour que tu te sentes obligé de chialer et les crémations à la chaine montées façon Man on Fire du pauvre, entre deux dialogues de nazis qui parlent de leur vie privée, sérieux ça m'a fait le mois.

Merci pour cette leçon d'histoire Uwe, grâce a toi, j'ai eu l'impression de revenir au collège quand on me bourrait le crâne de banalités déjà lues et entendues partout sur la Seconde Guerre Mondiale. Racoleur, mal foutu, inintéressant et hypocrite seront les termes qui définiront le mieux cette bouse infâme.

0/10


Cadeau pour Scalp, LE plan du film (oui, on y headshote des bébés en gros plan)

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Alegas » Mer 26 Nov 2014, 13:54

Tu me donnes envie de le mater. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Dunandan » Mer 26 Nov 2014, 15:49

Question sérieuse : est-ce qu'il y a un seul Uwe Boll qui mériterait d'avoir plus que 0 ? :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Mark Chopper » Mer 26 Nov 2014, 15:54

Rampage 2 selon Jed...

Sinon Scalp doit toujours mater Blubberella :chut:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Jed_Trigado » Mer 26 Nov 2014, 16:02

dunandan a écrit:Question sérieuse : est-ce qu'il y a un seul Uwe Boll qui mériterait d'avoir plus que 0 ? :mrgreen:

Stoic, Tunnel Rats sont très bons et Postal a ses fans. Après le reste vaut ce qu'il vaut, mais c'est toujours plus de films réussis que chez Roland Emmerich et Brett Ratner réunis. :eheh:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar Mark Chopper » Mer 26 Nov 2014, 16:03

Brett Ratner a fait tourner une scène de toucher rectal à Polanski. Même Boll n'aurait pas osé...
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As Tears Go By - 8/10

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 27 Nov 2014, 00:33

As Tears go by - Wong Kar-Wai (1988)


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Malgré son statut d'intouchable, je dois avouer que le cinéma de Wong Kar-Wai m'a longtemps laissé indifférent, justement parce qu'il plaisait aux bobos et aux festivals. Pourtant malgré quelques tentatives isolées plus ou moins fructueuses, je restais campé sur mes positions sur le bonhomme, ma principale erreur ayant été d'avoir découvert ses derniers films avant ses premiers travaux. Mais ça, c’était avant de découvrir coup sur coup Chungking Express et Fallen Angels, deux magnifiques films tournés à la va-vite, loin du confort qui frise le caprice de ses derniers tournages, qui nous rappelle que malgré l'étiquette galvaudée de cinéaste post-"nouvelle vague" WKW reste un réalisateur purement asiatique dans l'âme qui a besoin de contraintes et de spontanéité pour tirer ses films vers le haut.

As Tears go by se tape le rôle ingrat du premier film, considéré par beaucoup comme une commande pour se faire la main, en effet il s'agit de son seul film de genre et pourtant il faut admettre que toute son œuvre est déjà là : des histoires d'amour déçues, un mélange d'improvisation et de soin dans la mise en scène et une importance capitale de la musique dans l'illustration des sentiments des personnages. Sauf qu'ici les ingrédients sont parfaitement dosés, la partie polar qui pourrait être contrainte est gérée correctement, j'irais même jusqu'a dire que c'est son film (avec Chungking Express et Fallen Angels, qui forment en fin de compte une belle trilogie urbaine officieuse) qui assume le plus son identité hongkongaise avec un mélange d'émotions contradictoires, tantôt violent, tantôt sentimental, As Tears go by est pour moi la quintessence de ce qui faisait le charme du polar asiatique de l'époque, mais avec ce petit truc en plus qui le fait émerger de la masse : sa stylisation bien 80's a base de néons et de musique synthétique sous influence du cinéma de Tony Scott, Top Gun en tête. Forcément vu mes goûts, je suis pris par les sentiments. :eheh:

L'acting est aussi d'une très bonne qualité, Andy Lau est toujours aussi digne et peu cabotin, Maggie Cheung y est nature mais désirable comme toujours et les autres seconds rôles sont suffisamment crédibles pour faire tenir la partie triades. Au final que demander de plus ? J'ai conscience de surnoter un peu le film mais As Tears Go By m'a parlé comme jamais, pour un gars qui en a vu tourner des polars HK je pense que c'est pas la moitié d'une prouesse.

8/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar dagokhiouma » Jeu 27 Nov 2014, 11:32

la fausse image mélo que j'avais sur ce film vient de s'envoler. bon, un de plus dans la liste :roll: :super:
Les hommes livrent leur âme, comme les femmes leur corps, par zones successives et bien défendues.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2014

Messagepar pabelbaba » Jeu 27 Nov 2014, 12:17

Rien sur Jackie Cheung? :mrgreen: Il m'a pourri ce film pourtant, surtout quand on le compare à Mean Streets dont il reprend pas mal la trame.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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