Nightdreams - Francis Delia (1981)
Après le porno sombre et raffiné de Gerard Damiano, je continue mon exploration des œuvres réputées du X vintage avec Nightdreams, le premier méfait de Stephen Sayadian (officiellement scénariste, mais officieusement co-réalisateur), un ancien collaborateur de Larry Flynt et directeur artistique de renom dans l'underground (il a même bossé avec Frank Zappa), qui tournera une poignée de films considérés comme cultes pour les amateurs d'OVNI cinématographiques.
Ici point de scénario aux dialogues profonds ou de comédiens impliqués, Nightdreams c'est un peu la base de tout ces téléfilms érotiques pourris que l'on peut voir en troisième partie de soirée sur la TNT : un fil conducteur simple, une femme sujette aux orgasmes est enfermée dans une pièce avec des électrodes, où elle est observée par un duo de scientifiques, qui peuvent visionner ses rêves plus ou moins érotiques. Dès lors, le film est une avalanche de scènes de cul dont le principal intérêt est la variété des ambiances et des situations, le plus souvent dans un lieu présenté de manière abstraite (ma scène préférée étant celle de la salle de bains qui cite directement Pulsions et qui semble sortie tout droit d'un giallo). Hélas, malgré le soin visuel apporté aux différentes vignettes, le principe s'avère vite inégal, parfois ridicule (les dialogues en VF et la scène de l'homme toast qui fait du saxo !?), achevant de faire de Nightdreams un objet certes a joli à mater mais qui ennuie.
A réserver aux esthètes qui recherchent un délire formel et rien d'autre.
5,5/10
Ici point de scénario aux dialogues profonds ou de comédiens impliqués, Nightdreams c'est un peu la base de tout ces téléfilms érotiques pourris que l'on peut voir en troisième partie de soirée sur la TNT : un fil conducteur simple, une femme sujette aux orgasmes est enfermée dans une pièce avec des électrodes, où elle est observée par un duo de scientifiques, qui peuvent visionner ses rêves plus ou moins érotiques. Dès lors, le film est une avalanche de scènes de cul dont le principal intérêt est la variété des ambiances et des situations, le plus souvent dans un lieu présenté de manière abstraite (ma scène préférée étant celle de la salle de bains qui cite directement Pulsions et qui semble sortie tout droit d'un giallo). Hélas, malgré le soin visuel apporté aux différentes vignettes, le principe s'avère vite inégal, parfois ridicule (les dialogues en VF et la scène de l'homme toast qui fait du saxo !?), achevant de faire de Nightdreams un objet certes a joli à mater mais qui ennuie.
A réserver aux esthètes qui recherchent un délire formel et rien d'autre.
5,5/10
Quelques caps (don't worry, c'est du soft) :
Ps : j'ai néanmoins découvert grâce au film un chouette groupe, Wall of Voodoo, un groupe new-wave qui mélange l'électro et les sons western, symbolisé par cette étrange reprise de Johnny Cash :