[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Dim 23 Nov 2014, 12:34

Ah mais clairement le film fait déjà un flop, il a la pire moyenne de spectateurs par salle avec le Mocky cette semaine.
C'est con car ouais c'est le meilleur film français de l'année.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50065
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Dim 23 Nov 2014, 17:26

osorojo a écrit:Goyokin, je l'ai vu trop tôt, l'un des premiers Chambara que j'ai découvert. J'avais apprécié mais moins que celui-ci, il faudrait que je le revoie.


idem Goyokin est un de mes premiers du genre et j'avais pas autant accroché que je l'aurais voulu, principalement à cause de la lenteur du récit. Avec le recul j'aurais dû le voir comme un film d'ambiance pour être moins déçu.

Si pour celui-ci tu avances qu'il est "diaboliquement divertissant" et "qu'il file à tout allure", je pense passer outre ma réserve habituelle sur le genre et franchir alors le pas de la découverte. Si au final je m’ennuie je te découpe :mrgreen:
Les hommes livrent leur âme, comme les femmes leur corps, par zones successives et bien défendues.
Avatar de l’utilisateur
dagokhiouma
Predator
Predator
 
Messages: 3470
Inscription: Mer 20 Oct 2010, 13:43
Localisation: Rennes

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 23 Nov 2014, 17:28

Franchement, tu peux y aller les yeux fermés, et puis il ne dure qu'1H30. Pour moi, c'est vraiment une porte d'entrée idéale dans le genre. Mais bon, vus tes goûts discutables, je ne jouerai pas mon salaire sur cette recommandation :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21879
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Jack Spret » Dim 23 Nov 2014, 20:24

Image

Tu le mérites !
Faudrait que je pense à lâcher mes critiques des Gosha aussi à l'occasion.


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Avatar de l’utilisateur
Jack Spret
Robocop
Robocop
 
Messages: 8047
Inscription: Mar 25 Déc 2012, 10:57

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 23 Nov 2014, 20:35

Merci Jack, ça faisait longtemps que mon topic n'avait pas été égayé d'un approved :love: :mrgreen:

Ben ué, je suis preneur de tes avis moi en tout cas !
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21879
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Lun 24 Nov 2014, 15:01

Superbes captures pour les 3 samouraïs (et elles servent bien ta critique), Oso' :super:. C'est que ça me donne envie de le remater ^^.
Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20670
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Grande Bellezza (La) - 5,5/10

Messagepar osorojo » Lun 24 Nov 2014, 19:13

Image

LA GRANDE BELLEZZA

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Paolo Sorrentino (2013) | 5.5/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Dans La Grande Bellezza, il y a Tony Servillo. Magistral, charismatique, d’un naturel insolent, flamboyant quand il pique au cœur par son verbe incisif, émouvant lorsqu’il contemple son chemin de vie, dont le potentiel en partie manqué lui est renvoyé constamment à la figure par les convives qui partagent son vin.

Il y a également dans La Grande Bellezza une belle sensibilité pour l’image précise, celle qui souhaite prouver aux yeux qui la contemplent qu’elle est animée par un savoir-faire solide. Parfois subtile et émouvante (toute cette ballade au sein d’œuvres d’art éclairées à l’économie de lumière), elle se complaît toutefois trop souvent à être grossière et forcée, à l’image de tous les instants festifs qui se veulent être des portraits acido-manqués d’une élite culturelle à la dérive ou aux quelques inserts maladroits d’une imagerie de synthèse qui semble s’être échappée d’un plateau voisin.

Mais dans la grande Bellezza, il y a surtout ce portrait tellement difficile à appréhender qu’il en devient impossible à remettre en question, qu’on se demande quel public il peut bien toucher. A part ceux qui portent un œil intéressé sur ce cercle très fermé de la bourgeoisie érudite d’une Rome privilégiée, il y a fort à parier que le plus grand nombre suivra les tribulations de ces bobos taquins adeptes du verbe d’un œil très distant, et d’un ennui poli, ce qui fut mon cas la plupart du temps.

C’est d’autant plus regrettable qu’il y a véritablement dans La Grande Bellezza une sensibilité évidente pour mettre en lumière l’humain et son quotidien. En témoignent les rares moments où Sorrentino extirpe sa caméra du monde doré qui l’a kidnappée et qu’il ose alors enfin s’aventurer dans des ruelles d’une Rome qui paraît plus authentique. Dans ce bar notamment, où Tony Servillo échange avec un ami perdu de vue, qu’il y fait la rencontre de sa fille, seule âme à portée d’un spectateur un peu perdu dans les frasques d’un gratin volontairement rendu inaccessible.

Se perdant dans des influences qu’il se complaît à étaler grossièrement, allant jusqu’à faire citer Dostoievski à Tony la classe, Sorrentino étale grassement sa condition de cinéaste qui commence à se faire reconnaître. Quid par exemple de cette scénette ridicule où l’on croise Fanny Ardant en plein crépuscule, pour une séquence tellement hors de contexte que saisit à la gorge une impression troublante d'être devant un entracte publicitaire pour un parfum de luxe.

En bref, il y a un peu de tout dans la Grande Bellezza. Une verve revendicatrice qu’on ne peut lui enlever mais qui se noie dans une écriture opportunisme visant à fédérer : un peu de sexe, quelques passages critiques bien démagogiques (le sketch sur la chirurgie esthétique est assez risible… ) et des mises à mort verbeuses, il est vrai bien écrites mais terriblement vaines. Ce monde si futile et terriblement lointain est filmé avec une telle complaisance, que s’il se voulait être un doigt pointé sur une bourgeoisie qui s’oublie dans un monde d’apparence, manque le coche, et finit presque par inspirer le sentiment inverse.
Critiques similaires
Film: Grande bellezza (La)
Note: 2/10
Auteur: Alegas

Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21879
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 24 Nov 2014, 19:29

Vu récemment et je te rejoins...

Je retiens tout de même l'interview de l'artiste contemporaine :eheh:
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44135
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 24 Nov 2014, 19:35

L'interview est marrante, la scène qui la précède assez naze :mrgreen:

Non mais dès qu'il fait parler Servillo, c'est bien écrit, et ça fait rire. Mais autour de lui ...

Ce qui est marrant, c'est qu'on m'a quand même cité ce film en tant que relève assurée de l'âge d'or italien type Di Risi ou Scola, j'suis tombé d'assez haut :mrgreen:

Sincèrement, au passage avec Fanny Ardent, j'ai failli stopper la lecture :roll:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21879
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 24 Nov 2014, 19:37

Regarde Les Conséquences de l'amour, c'est bien mieux.

Toni Servillo c'est assurément l'un des plus grands acteurs en activité.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44135
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Baby Boy Frankie - 7,5/10

Messagepar osorojo » Mar 25 Nov 2014, 18:29

Image

BABY BOY FRANKIE

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Allen Baron (1961) | 7.5/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Une séquence d’ouverture faite d’un noir profond annonce, dès la première seconde, le désespoir qui habite Baby boy Frankie. Pour tout premier contact, une voix off, omnisciente, dissèque sans états d’âme le pauvre bougre qui va être de tous les plans, celui qui s’apprête à ôter la vie pour une énième fois, protégé par cette solitude qu’il aime tant, motivé par la haine qu’il nourrit pour le genre humain. Cette haine qui lui permet de n’éprouver qu’indifférence pour ses victimes au moment où il leur assène le coup de grâce.

Bad Boy Frankie surprend par sa tonalité noire très assumée. Toute sa première partie est baignée par un humour caustique qui prend à partie toutes les conventions sociales régissant à la fois la vie de famille et la vie en communauté. Mais plus que ses dialogues à l’ironie mordante, ce qui force l’admiration dans le film de Allen Baron, c’est sa facilité insolente à alterner sans délai l’ironie mordante et l’illustration très premier degré de la nature humaine dans ce qu’elle a de plus violent. Parce que lorsque le petit Frankie met en sourdine ses pensées, certes radicales, mais amusantes, c’est pour mettre ses gants en vue de zigouiller du barbu sans aucun état d’âme, lors d’un étranglement en plein cadre qui ne fait pas dans la dentelle. Dès lors, le film bascule pour s’offrir une dernière partie d’où le rire est définitivement exclu.

Si ce n’est la storyline dédiée à la recherche d’un amour pratique, qui tire à mon sens le portrait rugueux du tueur asocial vers le bas, ainsi que quelques baisses de rythme qui rappellent que le film est une adaptation de ce qui était à l’origine un court métrage, il n’y a pas grand-chose à jeter de ce baby Boy Frankie. Plié en 1h10, ce polar qui ne paye pas de mine vaut assurément le coup d’œil. Ce n’est pas pour rien que sa singularité narrative marquera de son empreinte le cinéma de cinéastes réputés par la suite. On pense notamment à Melville, qui offrira au public sa version du thème quelques années plus tard, pour en livrer le chef d’œuvre qu’on ne présente pas et que tout le monde devrait posséder sur ses étagères (oui bon, hein, j’ai le droit de faire mon fanboy en ce lieu censé être ma zone de propagande !).
Critiques similaires
Film: Baby Boy Frankie
Note: 8/10
Auteur: puta madre
Film: Baby Boy Frankie
Note: 7/10
Auteur: Scalp
Film: Baby Boy Frankie
Note: 7,5/10
Auteur: Waylander

Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21879
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Protection rapprochée - 4/10

Messagepar osorojo » Mar 25 Nov 2014, 22:16

Avis express pour
PROTECTION RAPPROCHÉE / Peter R. Hunt / 1987

Seuls les très gros fans du moustachu ou de la belle Jill Ireland trouveront leur compte dans cette bobine convenue entachée par un budget au rabais et des acteurs qui cabotinent plus qu'à leur tour. Un pitch vu et revu, à savoir un garde du corps qui tombe sous le charme de la petite peste qu'il a pour devoir de protéger, qui mute à l'occasion en une chasse à la femme laborieuse.

Quand bien même le film remplit son rôle de nobrainer amusant, c’est bien malgré lui. Ses séquences les plus enthousiasmantes étant celles qui sont censées envoyer la poudre mais ne sont qu’une parade de cascadeurs si présents à l'image qu'on les verrait presque nous faire un clin d'oeil, juste avant de refiler le monopole du cadre à leur maître Bronson, au moyen d’un raccord hasardeux qui pousse l’à peu près toujours plus que le précédent.

En bref, à moins que vous ayez vraiment la dalle, vous pouvez faire l’impasse sur ce Bronson sans aucun remord. Mais c’est rigolo quand même. Et Jill Ireland est vraiment mimi. Et le petit quota oriental aussi. Qu’est-ce que je fais encore là …
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21879
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mer 26 Nov 2014, 00:54

Tu as du t'amuser avec celui-là :eheh:
Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20670
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Mer 26 Nov 2014, 01:04

C'est complètement naze, entre la mise en scène de pépé de Peter Hunt et Bronson qui s'en tape grave, on se fait fait royalement chier.
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

Image
Avatar de l’utilisateur
Jed_Trigado
Godzilla
Godzilla
 
Messages: 14448
Inscription: Sam 18 Oct 2014, 22:41
Localisation: On the fury road...

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar puta madre » Mer 26 Nov 2014, 08:23

Je l'avais vu étant gamin et j'en gardais un souvenir sympa. Vu vos avis, je vais éviter de le revoir :eheh:

@oso: t'as pas traîné, pour Baby boy Frankie! Content que ça t'ait plu en tout cas.
Image
Avatar de l’utilisateur
puta madre
Batman
Batman
 
Messages: 1570
Inscription: Lun 08 Juil 2013, 08:08
Localisation: Lille

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 16 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO