[Mark Chopper] Mes critiques en 2014

[Mark Chopper]

C'était cool l'auto-flagellation cette semaine?

Il fallait que je les revois ces films suédois... Depuis le temps que certains me bassinent en disant que c'est vachement bien et que j'abuse en les comparant à des téléfilms. Je vous mets au défi de mater le 3 en une seule fois.

[osorojo]

Par contre, j'me fais Paul rapidement

Tu peux te faire Paul si tu veux, après tout chacun son truc. Mais si je peux me permettre je crois que tu voulais écrire Frank plutôt non ?

P'tain, j'suis à l'ouest

[Scalp]

Je me demande bien comment t'arrive à mettre 5 au premier.

[Mark Chopper]

Il ressemble à un vrai film parfois.

[Scalp]

Me souviens pas, juste d'une terrible souffrance.

[Mark Chopper]

Avis express...

Hommes, porcs et loups, de Kinji Fukasaku (1964)

Dès ses débuts dans le yakuza eiga, Kinji Fukasaku n'en faisait qu'à sa tête et n'avait guère envie de suivre la voie initiée par Theater of Life : Hishakaku et ses yakuzas chevaleresques. Chez lui, les gangsters ne respectent aucun code d'honneur et s'entretuent comme des bêtes, les liens familiaux ont moins d'importance que l'appât du gain et les quartiers pauvres laissés pour compte par la reconstruction économique du Japon d'après guerre jamais ignorés. Dommage que ce huis clos finisse par tourner en rond, car il est intéressant de voir Ken Takakura incarner un personnage plus sombre qu'à l'accoutumée.

Note : 5,5/10

Lupin the Third : Strange Psychokinetic Strategy, de Takashi Tsuboshima (1974)

La première adaptation live de Lupin III, quarante ans avant celle de Ryûhei Kitamura. Ce personnage de mangas / films d'animation / séries d'animation, petit-fils d'Arsène Lupin, reste surtout connu en France grâce au Château de Cagliostro. Je connais mal son univers et j'ignore si, à l'origine, il est censé rappeler au cinéphile les films de Philippe de Broca avec Belmondo, voire les comédies des Charlots... L'acteur principal a une tronche d'abruti, l'histoire accuse quelques coups de mou, mais certains seconds rôles font mouche et le côté WTF/psychédélique de l'ensemble n'est pas sans charme. Pour spectateurs déviants.

Note : 5,5/10

Okinawa Yakuza Sensô (Okinawa Yakuza War) de Sadao Nakajima (1976)

Du côté des yakuza eigas des années 1970, les alternatives à Kinji Fukasaku et Hideo Gosha restent rares, surtout en Occident du côté de la distribution officielle. Bien aiguillé, on peut toutefois faire de bonnes découvertes du côté des bootlegs : imaginez le personnage incarné par Sonny Chiba dans The Street Fighter parachuté dans une bobine qui rappelle Guerre des gangs à Okinawa et Okita le pourfendeur et vous aurez peut-être une idée de ce que ce film assez violent peut proposer.

Note : 6,5/10

[Dunandan]

Un tueur pour cible, d'Antoine Fuqua (1998)

L'histoire : Un tueur à gages chinois exilé aux Etats-Unis refuse d'assassiner le fils d'un inspecteur de police. Il devient la cible d'une triade locale et décide de fuir...

Un exemple d'hybridation cinématographique réussie... Boudé à sa sortie et aujourd'hui oublié, le premier long-métrage d'Antoine Fuqua dispose pourtant de sérieux atouts. La présence de John Woo au générique, en qualité de producteur exécutif, ne surprend pas : il s'agit en fait d'un croisement entre polar américain et polar HK. Chow Yun-fat incarne ici un personnage de tueur qu'il maîtrise à la perfection, pète la classe (les plans iconiques sont nombreux, dès l'introduction) et son duo avec Mira Sorvino, sexy et badass, fonctionne. Aucun bout de gras ici avec moins de quatre-vingt-dix minutes au compteur. Les scènes d'action sont nombreuses, lisibles et parfaitement chorégraphiées et le défilé de vieilles trognes (Michael Rooker, Jürgen Prochnow, Danny Trejo...) renforce le côté sympathique de l'ensemble. Un film idéal pour un dimanche soir sans prise de tête qui se revoit avec plaisir et qui annonçait une carrière prometteuse pour Antoine Fuqua. De Training Day à La Chute de la Maison Blanche, celui-ci ne m'a jamais déçu...

Note : 7/10

[angel.heart]

Pas revu depuis une quinzaine d'années. Bien que j'en ai un bon souvenir, j'avais un peu peur de le revoir.

Ta critique (en + de celles déjà présentes dans la base) me rassure.

[Dunandan]

Jamais vu, mais je le gardais dans un coin de ma mémoire.... Ta critique confirme le bien que je pensais de ce film

[Jed_Trigado]

Mouais, perso, j'aime pas du tout, du sous-John Woo bien mou du genou avec Chow Yun-Fat qui se contente de faire le chinois de service. En fait, à part le Corrupteur, sa carrière US est vraiment désastreuse.

[Mark Chopper]

Putain, c'est tout sauf mou du genou...

[Jed_Trigado]

J'ai jamais compris ce qu'on trouvait a Fuqua, à part Training Day et p'tet un La Chute de la Maison Blanche, c'est vraiment vraiment du taf vite-fait quoi. N'importe qui aurait pu torcher ça que ça changerait rien.

[Dunandan]

Il ne fait pas de chef-d'oeuvres de ce que j'en ai vu, c'est clair, mais il signe quand même des films d'action sacrément efficaces.

[Scalp]

Et après ça défend Jurassic Park, j'échange aucun Fuqua contre les dinos et un tueur pour cible c'est bien, la preuve je l'ai revu cette année et je le garde

[Jed_Trigado]

L'attaque gratuite.

Je préfère cracher sur Fuqua et continuer à aimer le cinéma que je défends depuis toujours (mon 8/10 a l'Eventreur de New York en attestera), que faire comme toi et renier 95% de ce que je mate.