[Waylander] Mes critiques en 2014

[Jimmy Two Times]

Quand on voit que ces cons de SOS Racisme portent plainte contre Willy Sagnol pour un détournement total de ses propos, on peut sans doute dire que les maquillages de Cloud Atlas sont un peu racistes. Triste époque...

[Waylander]

C'est pas moi qui le dit, mais clairement, c'est tellement vulgaire que ça peut choquer les âmes. Et je n’ai pas cherché mais je suis presque sur qu'on peut trouver au moins un mec sur le net qui affirme que le film est raciste.

[Jimmy Two Times]

Pas la peine de chercher, c'est une certitude.

[Jack Spret]

J'aime bien ta branlette, Way (pitié, ne sortez pas cette phrase de son contexte, c'était déjà assez bizarre à écrire)

En des termes purement visuels, je pense que rendre le concept de réincarnation visible par la ressemblance des acteurs était le seul et unique choix qui s'imposait aux yeux des Wacho car la majorité passe par le son et l'image au cinéma. Impossible de développer un caractère ou une personnalité comme dans un roman, à grands renforts de descriptions et de commentaires non dialoguées.

D'ailleurs, je ne sais pas si c'est la même chose dans le roman mais les emplacements des taches de naissance (naissance prend une définition bien plus complexe dans le cas de Somni vu qu'elle se fait cette tache quand elle perd son collier qui la libère), ces emplacements donc sur les corps des différents protagonistes ne sont pas anodins (sur la fesse du compositeur homosexuel (sexe), sur l'arrière du crâne de Zachry (mémoires), sur l'épaule de la reporter incarné par Halle Berry (appui, entraide, recherche de vérité),...

Je suis d'accord avec toi sur ce côté de déjà vu, c'est clairement une vision globale de destins parallèles qui conduisent tous plus ou moins à l'époque la plus éloignée.

[Alegas]

Sauf erreur, les emplacements des tâches de naissance sont aussi comme ça dans le bouquin.

Bon et sinon les acteurs maquillés ça a aussi deux autres explications :
1- ça permettait aux Wacho/Tykwer de faire un film avec des gros noms dans chaque segment sans pour autant rajouter du fric dans le casting.
2- c'est évidemment quelque chose de très personnel vis à vis de Lana Wachowski. A l'instar de Racer X dans Speed Racer, ce n'est pas parce que tu a le visage d'un autre que tu n'en restes pas moins la même personne. Idem pour Corky dans Bound qui est l'image même du garçon manqué, ou de Trinity qui est féminisé dans le monde réel autant qu'elle est masculinisé dans la Matrice. Le travestissement, le fait de confondre les identités (Smith qui peut investir un corps étranger dans les suites de Matrix) est quelque chose de très présent chez les Wachowski.

[Waylander]

Ouais mais là dans le film, d'une réincarnation à une autre, les personnages n'ont rien à voir (à l'exception de Weaving). Bon ok parfois, c'est similaire mais le Hanks écrivain n'a rien à voir avec le scientifique par exemple.

[Alegas]

Ils n'ont rien à voir mais il y a un parcours tout de même.
A travers les âges, il y a une véritable évolution de Hanks, qui commence comme bad guy, trouve l'amour qu'il n'arrivera pas à conquérir puis finit en homme déchiré entre son humanité et son "fantôme" (dont les fringues sont ceux du perso de Sturgess dans la première époque qu'il a tenté d'assassiner) et qui finira par trouver la rédemption et l'amour.

[Waylander]

Putain ça tue encore plus que ce que je pensais. Du super lourd ce film.

[Alegas]

Autant c'est pas mon préféré des Wachowski, autant c'est clairement leur film le plus passionnant dans le sens où à chaque vision je remarque des trucs que j'avais jamais vu avant.
Les mecs ont mis presque deux ans à écrire le script et concevoir le montage, et ça se voit.

[Dunandan]

Je pense tout pareil pour les liens entre les personnages . Il faudrait que je me le remate avec ma chérie, d'ailleurs... (en espérant qu'elle ne sera pas trop choqué par les travestissements )

[maltese]

Ils n'ont rien à voir mais il y a un parcours tout de même.
A travers les âges, il y a une véritable évolution de Hanks, qui commence comme bad guy, trouve l'amour qu'il n'arrivera pas à conquérir puis finit en homme déchiré entre son humanité et son "fantôme" (dont les fringues sont ceux du perso de Sturgess dans la première époque qu'il a tenté d'assassiner) et qui finira par trouver la rédemption et l'amour.

Ca c'est génial, je n'avais jamais remarqué Je crois que je vais me le reprogrammer bientôt, j'ai juste "peur" d'être un peu déçu, le choc avait été tellement énorme au ciné...

[Waylander]

La preuve que pour certains films, il faut être attentif à TOUT. Mon Wachos préféré après Matrix mais c'est vraiment à peu de choses près. Le revoir confirme son entrée dans mon top 100.

[Alegas]

Dune :

1984 soit des années après 2001 de Kubrick et Star Wars de Lucas, l'adaptation du roman de Frank Herbert est pourtant 100x moins visuellement réussie et ce alors que le budget avoisinait 40-45 millions (contre 10-12 millions pour 2001 et Star Wars). On se demande parfois où va l'argent. Dune, c'est le précurseur du space opera parodique, une sorte de SCARY MOVIE avant l'heure et totalement involontaire de la part du réalisateur. Kitsch à souhait, une narration sous ecstasy, une mythologie très mal établie, mal posée, des enjeux obscurs, un énorme casting malheureusement sous exploité comme pas permis, des personnages survolés et une BO lourdingue malgré quelques notes sympathiques. Culte ? L'univers l'explique en partie ainsi que le genre et l'ambiance du film assez bien foutu : métaphysique, philosophique et écologique. La bataille finale n'a rien d'épique, bref space opera bien étrange mais on n'enlèvera pas l'audace du projet et son ambition surement trop anti-commerciale.

Venons-en aux costumes : tout l'aspect visuel du film fait ringard. On a l'impression de voir un film 20 ans plus vieux que Star Wars. Non mais vous avez vu la tronche de Brad Dourif sans déconner ? Et le Baron ou ses deux acolytes (best entrée en scène ever) ? Dune = un film typiquement encrée dans sa décennie sauf que quand on voit Blade Runner 2 ans avant pour moitié de budget , là encore on se pose des questions. Le talent répond surement à toutes. Un des plus gros viols de romans de l'Histoire des adaptations cinématographiques.

4.5/10 (parce que j'ai kiffé l'ambiance musicale à certains moments, que le ton et la complexité de l'univers ont leur intérêt, que d'une certaine manière c'est un OVNI avec une patte Lynchienne certainement bien présente et que les vers sont sympas).

[Creeps]

Tu tiens sans doute à ta réputation mais c'est assez pour être référencé

[Mark Chopper]

Il ne faut pas être obsédé par le référencement.