[Jack Spret] Mes critiques en 2014

[Jack Spret]

On ne peut pas dire qu'un tel regard respire franchement la virilité !

[Dunandan]

J'adore The killer (et puis c'est LE film qui m'a fait découvrir Woo), mais c'est vrai que c'est parfois tendancieux...

[dagokhiouma]

l'image elle doit être porno car elle s'affiche pas là à mon taf

[Val]

Bah y a un flingue qui s'approche d'une bouche. Métaphore de la fellation ou coïncidence ?

[Mr Jack]

En plus d’être assez mal écrit au niveau des dialogues, The Killer est le film au sous texte homosexuel le plus visible et le plus omniprésent chez John Woo.

Mais le vrai souci, c'est que tu présentes ça comme un défaut. En quoi c'est un problème ?

On attend toujours la réponse à cette question.

[Jack Spret]

Merde, je pensais être passé entre les mailles du filet

Ca n'est pas un problème en soi, c'est juste que notre image de l'action man est conceptualisé d'une telle manière qu'il m’apparaît difficile, dans ma petite tête d'occidental, de m'imaginer les deux flingueurs principaux du film se bécoter.
J'aurais plutôt voulu que le flic tombe amoureux du mauvais côté de la loi, celle qu'il poursuit, plutôt que du chevalier blanc.
Mais bon, dans un sens, ça propose un gros doigt d'honneur aux conte de fées alors c'est pas plus mal comme ça

[Jack Spret]

Mad Max 3 meet El Topo.
Autant dire que ça ne ressemble à rien de connu.
De piètres acteurs partent dans des joutes verbales pseudo philosophiques, le tout sur fond de vengeance aussi plate que Tilda Swinton.
Le côté gore est juste là pour amuser la galerie et cadencer les bâillements répétitifs qui ponctuent chaque scène.
Quelque chose me dit que la véritable raison du séjour en prison de Wesley Snipes, c'est d'être coupable d'avoir joué dans cette merde innommable.
Reste quelques plans de désert qui valent le coup d'oeil.

2/10



A coups de gros clichés éculés et de sectarisme professoral, Arte nous amène là un sujet intelligent mais traité par dessus la jambe.
Isabelle Adjani, c'est déjà en soi une caution négative. Alors quand elle est accompagné d'une troupe d'acteurs qui donne le minimum syndical, on cherche parmi les jeunes acteurs pour trouver un point positif.
Malheureusement, ils ont tous regardé en boucle Scarface et La haine et se sentent obligés de jouer les lascars made in Europa Corp.
La trame secondaire avec Podalydès est bien plus intéressante que la trame principale, signe d'un gâchis scénaristique énorme au vu des possibilités du huis-clos.
Le genre de film qui mérite d'aller au rattrapage.

3,5/10



Exit le côté guignol auquel il semble se "cantonner" dans toutes ces apparitions américaines, Jackie Chan livre ici une performance sincère et noble.
Mais qu'est-ce que c'est prévisible !
Je connaissais la fin du film avant même de le commencer.
J'anticipais toutes les répliques avant même qu'on découvre les personnages.
C'est tellement formaté que ça fait mal de voir Chan jouer les faire-valoir pour le fils de Will Smith, aussi talentueux qu'un homme tronc qui ferait du break-dance.
Alors ok, c'est pour les gosses, tout ça, mais il faut vraiment arrêter de prendre les gamins pour des imbéciles.
Heureusement que quelques séquences de tapes (notamment tout le tournoi final) relève le niveau.

4,5/10

[Jack Spret]

Incroyable !
Je n'ai pas vu Blueberry mais ça m'a donné envie de m'intéresser au personnage.
Cette plongée suffocante dans l'esprit humain nous remet à notre place de simples mortels, simples êtres constitués de cellules.
Les états de conscience observés durant les séances proposées par le documentaire sont hallucinantes.
L'homme retourne à l'état primitif devant la puissance de la nature (l'ayahuasca infusée et bue) et de la spiritualité (les chants cérémoniels du shaman).
Jan Kounen ne cherche pas à donner des leçons mais uniquement à partager son expérience et celles d'autres éminents spécialistes, ce qui tend à donner une véritable crédibilité à son propos et à cette science qui paraît occulte pour nos yeux d'Occidentaux.
Si ça vous intéresse, le docu est dispo sur Youtube.

7/10

[Jack Spret]

164. Ab-normal Beauty - Oxyde Pang Chun - Hong Kong - 2004: 2,5/10 (DVD - 1ère vision)

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Oyez ! Oyez !

J'ai retrouvé ma plume (qui était coincé dans le cul d'Alegas) ainsi que ma volonté d'écrire des critiques. Sans nul doute que l'arrivée de l'hiver y est pour quelque chose.
Quoi qu'il en soit, pour fêter ça, attardons-nous sur un naveton hong kongais ( Mark) parmi tant d'autres, réalisé par l'un des frères PANG !!! (vous avez eu peur hein ?)

Quoi de mieux pour redémarrer ma contribution à l'espace d'expression libre qu'est la critique qu'un film dont le titre démarre par les deux premières lettres de l'alphabet ?
Et bien un film dont le titre termine par les deux dernières lettres de l'alphabet, ce qui serait un exploit en soit.
Parlons-en de ce titre d'ailleurs. Ab-normal Beauty !
Sérieusement ?! Comment vous pouvez traduire Sei mong se jun (qui signifie littéralement Il est pourri ce mois de Juin) par ça ?
Ils ont du organisé un concours de titres avec tirage au sort à la clé. Y'a un prof de maths bourré qui passait par là et qui a écrit un théorème à l'arrache sur un bout de feuille à rouler et il a été tiré au sort. Ou alors le mec chargé de la distribution du film en France traînait aux urgences d'un hôpital et a entendu au loin une conversation entre une infirmière enrhumée et un chirurgien sénégalais qui ressemblait à ça:

"- Docteur Malala, bite !
- Que se passe-t-il là dis donc, mon petit canari ?
- Une héborragie chambre bint trois ! La betite Camille a besoin de zang mais nous ne retrouvons plus zon dozier.
- Ah oui ! Je la connais bien la bougresse ! Donnez lui du AB. Mais pas du AB de noir, hein ! Ils sont contaminés par l'Ebola !
- Du zang AB cobent alors ?
- Du sang AB normal, beauté."

L'une des théories est plus probable que l'autre selon moi. Mais passons outre ce détail et concentrons nous sur le cœur de tout film à savoir...le scénario.
...
Voila, c'est chose faite maintenant nous allons parler du choix des acteurs.
Et si on prenait des jeunes acnéiques et qu'on leur faisait jouer des rôles super intenses ? Ah ouais !
Attends, attends ! Et si on prenait deux sœurs actrices et qu'on leur faisait jouer des rôles de copines lesbiennes ? Putain, mais ouais ! Super idée !
Et puis imaginons que le méchant du film soit un mec en cagoule de cuir torse nu et que les filles sont enchaînées à un siège et qu'elles se font maraver la gueule ? Oh trop bon !
Et si...? Attends !!! (sort sa bite)

Voila à quoi nous en sommes réduits: voir des adolescents (comme dans 90% de la production horrifique) subir tout un tas de traumatismes en s'en sortant indemne psychologiquement à la fin.
Je constate que vous ruminez dans votre coin parce que je n'ai pas daigné parler du scénario.
Allez, je vais vous faire une fleur et perdre de mon temps précieux pour vous pitcher le truc (hé non Alegas, ça n'est pas une nouvelle coutume homosexuelle qui consiste à se faire fourrer de chocolat).
Une jolie jeune étudiante en art talentueuse va côtoyer la mort de près, jusqu'à être attirée par elle et se faire aspirer (ressort sa bite) dans un tourbillon frénétique d'images choquantes qui vont l'entraîner à connaître le mal absolu.
Voila en gros ce que les frères Pang ont tenté de faire. Pitcher comme ça, ça sonne bien mais c'est loin d'être aussi attirant que sur le papier.
On se retrouve avec tout un tas de clichés monumentaux (le syndrome du Kremlin, la muraille psychologique de Chine, du Eiffel 65) qui rendent le tout indigeste et tellement formaté que l'on a une seule hâte: les voir crever !
En même temps, pas étonnant de voir que les ficelles scénaristiques utilisées sont complètement rouillés avec un prénom comme Oxyde.

Passez votre chemin, le film de Pang est aussi passionnant qu'une partie de Pong.

2,5/10

[Dunandan]

Tu l'as volé à Angel celui-là ou quoi ?

[Mark Chopper]

Passez votre chemin, le film de Pang est aussi passionnant qu'une partie de Pong.

Bah c'est cool Pong.

[Jack Spret]

Il traînait dans les cartons depuis un bail et j'ai jamais eu le courage de le mater.
Jusqu'à hier soir et grand bien m'en a pris car je continue à faire du tri dans mes DVD !

[pabelbaba]

Très sympa comme critique.

Enfin ça me rappelle que je suis totalement vierge de la filmo des frères Pang...

[dagokhiouma]

y en a c'est les juifs, jack c'est les sénégalais.

[Jack Spret]

Enfin ça me rappelle que je suis totalement vierge de la filmo des frères Pang...

S'il fallait en choisir un, regarde leur premier Bangkok Dangerous.
Oui, oui, ils ont bien fait un remake américain plus pourri que l'original.
C'est ça l'effet Pang !

y en a c'est les juifs, jack c'est les sénégalais.

Si seulement il n'y avait qu'eux