[puta madre] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 09 Nov 2014, 11:12

C'est sympa ton idée "fiche d'identité" du film en fonction de son genre. Et forcément, le giallo se prête très bien à l'exercice ^^

J'ai un bon souvenir de ce Martino, en tout cas ! :)

Quand à ta critique de Massacre à la tronçonneuse, et bien, comme souvent, elle touche juste :super:

puta madre a écrit:Je me fais plaisir en ce moment en matant pleins de films de genre. Ça doit se ressentir dans mes choix de critiques... :mrgreen:


Continue ! :bluespit:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Dim 09 Nov 2014, 11:25

J'en ai l'intention :wink:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 09 Nov 2014, 11:33

Ouais, y a du taf par ici. Un plaisir de te lire.
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Pas de printemps pour Marnie - 8/10

Messagepar puta madre » Dim 09 Nov 2014, 11:51

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Pas de printemps pour Marnie
Marnie

Alfred Hitchcock — 1964 — 8/10
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Le mal-aimé de la filmographie d'Hitchcock, souvent assimilé à sa déchéance artistique (il a été filmé juste avant les médiocres Le Rideau déchiré et L'Etau après une succession de chefs d'oeuvre pendant une dizaine d'années), alors qu'il s'agit d'un très bon film.

On pourra concéder que le traitement psychanalytique, moteur de l'intrigue, est assez rudimentaire, voire simpliste. Mais Hitchcock n'a pas l'ambition de rédiger un traité de psychanalyse, le cinéaste ayant recours à certaines facilités scénaristiques pour plus d'efficacité ou d'impact émotionnel. En tant qu'objet cinématographique, Marnie fonctionne à merveille, essentiellement grâce à la mise en scène d'Hitchcock pour qui l'utilisation de mouvements de caméra, de plans subjectifs, la composition des plans, la musique, etc. transmettent une idée, un concept, une émotion avec une évidence, une simplicité qui forcent le respect. On lui pardonnera donc l'utilisation d'un filtre rouge un peu kitsch pour symboliser les moments où Marnie perd les pédales. La musique de Bernard Herrmann complémente idéalement les images du Maître. Là aussi, c'est loin d'être une de ses compositions les plus vantées et sans valoir celles de Vertigo ou Psychose, il compose un très beau score au thème principal envoûtant, qui reste en tête bien après le visionnage.

Au casting, le couple Heddren-Connery sans être du niveau des certains autres magnifiés par le réalisateur (au hasard, Grant/Bergman ou Stewart/Novak) fonctionne bien à l'écran. Connery maîtrise bien le côté élégant et raffiné avec un soupçon de brutalité sous-jacente. Heddren s'en sort bien, avec un bémol lors des moments dramatiquement plus marqués où elle n'est pas tout à fait au niveau, même si elle s'avère convaincante lorsque son personnage retourne au stade d'enfant. On ne ressent jamais de véritable empathie pour son personnage qui reste très froid et en retrait pendant la majeur partie du film, ce qui était sans doute voulu par Hitchcock pour renforcer le mystère autour de ses motivations, et on s'identifie davantage à celui incarné par Connery, plus facilement cernable même si très ambigu quant à sa volonté de sauver Marnie. Le reste du casting est très bon, avec une mention spéciale pour la mignonne Diane Baker en rivale amoureuse de l'héroïne.

Pour un film réalisé par le maître du suspense, Marnie ne possède pas de gros morceau de bravoure, le climax étant une scène de psychanalyse de 20 minutes située en fin de métrage. L'élément criminel sert uniquement de prétexte à une étude de caractère. Le film est constitué d'un certain nombre de confrontations verbales sans que ça soit rébarbatif: il est parfaitement rythmé et les 2h10 passent comme une lettre à la poste. Pas un chef-d'oeuvre certes, mais un très bon film que je revois à la hausse à chaque vision.


Pour finir, un petit coup de gueule sur la qualité du Blu Ray, tout simplement honteuse. L'image présente une texture neigeuse pendant la totalité du film, probablement dû à l'utilisation d'un master pas fait pour la HD. Décidément, après avoir été édité en DVD dans une édition au format 1.33 pan & scannée, Marnie continue d'être bien mal loti en vidéo... :grrr:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Dim 09 Nov 2014, 11:53

Jimmy Two Times a écrit:Ouais, y a du taf par ici. Un plaisir de te lire.

Merci! Vos retours vont vachement plaisir :D
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Re: Re-animator - 8/10

Messagepar Kakemono » Dim 09 Nov 2014, 14:15

puta madre a écrit:
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Ca fait des années que je n'ai pas revu Re-Animator et je ne me rappelle plus d'une telle scène, ca me donne envie de me replonger dedans. :eheh:
Je garde de bons souvenirs de la suite mais je n'ai jamais eu l'occasion de voir le 3ème.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Dim 09 Nov 2014, 16:38

Pourtant, c'est le genre de scène qui marque :eheh:
Jamais vu le deuxième, je serais bien tenté de le découvrir aujourd'hui.
Par contre, j'ai pu voir le 3ème lorsqu'il est sorti en DVD et j'avais bien aimé, assez sympa même si en deçà du 1er, avec quelques idées bien nawak comme un combat entre un rat et une bite! :shock: :love:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Dim 09 Nov 2014, 18:04

Je préfère de loin les suites de Yuzna a l'original de Gordon : c'est le même délire, mais en encore plus fou, entre le fight entre la bite et le rat que t'as déjà cité ou même le retour improbable du docteur Hill sous la forme d'une tête munie d'ailes dans le second volet. Du grand-guignol fun et référentiel comme on en voit plus. :mrgreen:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Dim 09 Nov 2014, 20:24

Oui c'est vrai que Yuzna va plus loin dans la folie, mais justement il y a parfois chez lui un "trop-plein" de folie qui fait que je peux saturer au bout d'un moment, par manque de respirations, alors que Gordon a un côté plus sage correspond davantage à mes goûts.
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Assaut sur la ville - 6,5/10

Messagepar puta madre » Lun 10 Nov 2014, 14:32

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Assaut sur la ville
Napoli spara!

Mario Caiano — 1977 — 6.5/10
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Pour un quasi-novice comme moi en termes de poliziottesco, Assaut sur la ville constitue une sympathique entrée en matière. Il regorge de scènes d'action: hold-up, braquage de casino ou de train, poursuite de voitures, motos ou camions, tentatives d'assassinat (dont une similaire à celle de Cartel de Ridley Scott où un motard se fait décapiter par un filin métallique placé au milieu de la route)... Y'a même un petit mioche d'une dizaine d'années qui se met au volant d'une voiture avant de se faire pourchasser par les flics! La meilleure séquence est sans conteste celle où le héros saute sur le toit d'un camion depuis une camionnette pour abattre le chauffeur. Le réalisateur n'hésite pas à nous monter des innocents mourir dans la guerre qui oppose policiers et truands, à la manière de cette famille dont la voiture est expulsée de la route pour finir en flammes au terme de sa chute ou de ce garçon abattu froidement pour distraire le héros.

Néanmoins, l'antagonisme entre le flic et le truand, qui constitue le coeur du film, est traitée de manière trop superficielle. Le réalisateur préfère nous monter le petit protégé du héros organiser des combines plutôt que de développer cette relation. On a même droit à une séquence d'arrestation d'un pédophile sortie de nulle part et qui sert juste à présenter ce type qui sera assassiné lors d'une tentative d'évasion. La scène superflue qui nous permet d'admirer les formes d'une jolie blonde est, par contre, tout à fait excusable! :mrgreen: Leonard Mann en flic coriace et Henri Silva et sa sale gueule de l'emploi sont tous les deux convaincants dans leurs rôles respectifs, et Mario Caiano évite de sombrer dans le manichéisme lorsqu'il nous montre le malfrat épargner la vie de son ennemi après que celui-ci l'ait sauvé d'une mort certaine (même si contre son grès). Dommage que le film ne recèle pas davantage de moments dans ce style. Le chauffeur de taxi/aspirant flic aurait également mérité d'être davantage approfondi. Le film se termine avec un final réussi, qui comprend la mort du méchant déchiqueté sous les roues d'un train et un dernier plan désenchanté.

Bref, un bon petit film bourré bourré d'action mais un peu trop léger niveau caractérisation.
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Film: Assaut sur la ville
Note: 6/10
Auteur: pabelbaba

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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Lun 10 Nov 2014, 14:41

Ca a l'air tout à fait recommandable... T'as un moyen de le voir avec des st?
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 10 Nov 2014, 14:44

Je suis preneur aussi d'un ticket si t'as :mrgreen: Il m'a l'air sympa et je ne l'ai pas vu, so ... :D

C'est marrant, j'ai un poliziesco sur le feu aussi dont la critique ne saurait tarder ^^
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Lun 10 Nov 2014, 14:45

Ouaip, je vous envoie ça par mp.
@oso: hâte de lire ça, je compte justement combler mes lacunes dans ce genre.
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Pumping Iron - 7,5/10

Messagepar puta madre » Mar 11 Nov 2014, 11:25

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Pumping Iron

George Butler & Robert Fiore — 1977 — 7.5/10
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Pas besoin d'être fan de culturisme pour apprécier Pumping Iron. Au terme de ce documentaire, on en vient même à éprouver une forme de respect pour ces athlètes qui n'hésitent pas à martyriser leur corps pour en faire, selon leurs propres termes, des sculptures vivantes. Pumping Iron suit l'entraînement d'Arnold Schwarzenegger et d'une poignée de sportifs souhaitant accéder aux titres de Monsieur Univers et Olympia 1975. Il dresse un portrait étonnant de Schwarzy, qui briguait là pour la sixième et dernière fois le titre de Monsieur Olympia, tour à tour arrogant ("mon corps est parfait" lance-t-il en toute modestie), condescendant envers ses camarades ou n'hésitant pas à miner psychologiquement Lou Ferrigno, mais exprimant un enthousiasme et une croyance de fer dans sa discipline. Certaines anecdotes sont cocasses, comme lorsqu'il compare le "pumping", le phénomène d'irrigation du muscle par le sang pendant l'effort, à un orgasme et qu'il prétend grâce à ça pouvoir avoir des orgasmes de jour comme de nuit, chez lui, dans la salle de sport, en compétition, etc., ou lorsqu'il affirme donner de faux bons tuyaux à ses amis afin qu'ils échouent face à lui. Il est difficile de démêler le vrai du faux, Schwarzy ayant reconnu par la suite avoir menti à la demande des réalisateurs pour donner plus de punch au documentaire.

Pumping Iron suit également d'autres sportifs professionnels ou amateurs qui n’accéderont pas à la même renommée que le Chêne Autrichien, celui-ci étant l'homme à abattre et tous lui enviant son succès. On peut ainsi découvrir Lou Ferrigno, le cadet de la troupe, coaché par son père ou Franco Columbo de retour en Italie soulever une voiture pour dégager une place de stationnement! Pumping Iron suit les espoirs et déceptions de ceux qui resteront dans l'ombre de Schwarzy et dont la détermination et les efforts ne s'avéreront pas toujours payants. Suivant à la fois leur entraînement, leur vie au quotidien ou lors des compétitions, Pumping Iron permet d'en savoir plus sur la carrière de Schwarzenegger avant qu'il ne devienne la star que l'on sait, et donne un aperçu du style de vie et de la personnalité de ces sportifs qui ne se résument pas aux simples "viandeux" incultes auxquels on les assimile habituellement.
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Train de nuit pour Munich - 5/10

Messagepar puta madre » Mar 11 Nov 2014, 11:51

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Train de nuit pour Munich
Night Train to Munich

Carol Reed — 1940 — 5/10
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Avec un titre pareil, Train de nuit pour Munich laissait présager une intrigue se déroulant entièrement dans un train, à la manière d'Une Femme disparaît d'Alfred Hitchcock avec lequel il partage scénaristes (Sidney Gilliat et Frank Launder) et acteurs (Margaret Lockwood, Basil Radford et Naunton Wayne). Or, à la fin du film, la déception est de mise : sur les 95 minutes, seulement une vingtaine se déroule dans le train. Le film possède une intrigue d'espionnage plus que classique, intégrant message anti-nazis comme bon nombre de films de l'époque. Cependant, les péripéties sont moyennement palpitantes: il s'agit d'exfiltrer un savant d'Allemagne en utilisant un stratagème très peu crédible, le héros incarné par Rex Harrison se faisant passer pour un officier allemand prétextant une ancienne flamme avec la fille du savant, et le plan se déroule avec trop peu d'accrocs pour que le suspense fonctionne. Le film se rattrape lors de ses vingt dernières minutes, avec un enchaînement de scènes d'actions qui va conduire les héros jusqu'à un téléphérique à la frontière suisse. Le final propose même une chouette cascade, malgré l'aspect rudimentaire des trucages, où l'on voit le héros sauter d'un téléphérique à un autre pour sauver sa peau. Rex Harrison fait preuve de beaucoup d'ironie dans la peau de son personnage d'espion et forme un beau couple avec Margaret Lockwood (en gros, on a envie qu'ils finissent ensemble à la fin). Vu sa réputation, je m'attendais à un vrai classique de l'espionnage. Résultat: s'il distille un certain charme, l'ensemble est trop léger pour susciter l’enthousiasme.
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