[Mark Chopper] Mes critiques en 2014

[Jed_Trigado]

Ce n'est pas ce que j'ai dit m'enfin bon...

Ouais tu me sort un article venu de nulle part pour donner de l'eau a ton moulin, je suis censé en déduire quoi ?

[Waylander]

En déduire que je me sens moins seul donc que je ne suis pas à côté de la plaque dans mon ressentit. C'est tout.

[Jed_Trigado]

[Scalp]

Et puis Jed t'es pas le biographe de Carpenter, donc si certains y voient du Carpenter, why not. Moi dans Noé je vois bien du caca et je sais que j'ai raison.

[Heatmann]

pour le coup , moi j ai pas ressentie ca , mais une tres grande partie des 1er review us a l'epoque parlais toute de carpenter en effet , c'est pas juste un article isoler

[Jed_Trigado]

Ouais encore une fois, je suis complètement en désaccord avec les critiques "officiels" : on a l'impression qu'ils citent des trucs sans chercher à aller plus loin.

J'ai découvert le film sans savoir grand chose et j'avoue que je cherche encore ce qu'il y a de Carpenterien là dedans, mais vraiment. La référence a Dahl est beaucoup plus juste je trouve.

[Heatmann]

ah bah ca de toute facon , on enfonce des porte ouverts la , tout le monde voit ce qu il veut ou il veut , et quand on le voit pas , on le cherche

pour dahl la , ouai , bon red rock , le film noir , un perso looser , mais bon , dahl ils sont plutot passif , ils restent souvent des looser , la cold in july le mec prend ces couille et destin en main a un tournant du film et fini par un feux d artifice . pour carpenter on peut argumenter que certaine idee visuel , sonore et le coter direct de la 2eme partie sont la ...

m enfin , ca reste surtout un beau revival de plein de chose un peut oublier , que le real a parfaitement digerer , faut pas toujour cherche a citer des truc , la dessus , je suis bien d accord

[Waylander]

Jed : pour moi , ce n'est qu'un ressentit. Je serais incapable d'argumenter sur moins de 30 pages. Plus sérieusement, je n'ai rien à développer là-dessus. Et tu as sans doute raison mais quand un avis est partagé de cette façon, c'est révélateur quand même...

[Mark Chopper]

Avis express...

La Grande Bellezza, de Paolo Sorrentino (2013)

Sorrentino marche sur les pas de Fellini et de sa Dolce Vita... Il filme la beauté de Rome, mais aussi la superficialité de ses soirées mondaines, toutes ces solitudes et ces échecs qui se mélangent au cours de fêtes abrutissantes. Il choisit pour guide un ancien écrivain, joué par le grand Toni Servillo. Certaines scènes sont hilarantes (l'interview de l'artiste contemporaine), caustiques (le dîner entre amis) mais, au bout d'un moment, l'ensemble se révèle répétitif et filmer le vide nourrit un certain ennui... Parfois fascinant (une tuerie visuelle), mais pas toujours captivant (la dernière demi-heure m'a fait souffrir).

Note : 6/10

The November Man, de Roger Donaldson (2014)

Imaginez la version deluxe d'un DTV de Steven Seagal... On garde l'Europe de l'Est, les agents de la CIA véreux, le casting féminin réduit au rang de putes et on remplace Saumon Agile par un ancien James Bond bien mieux conservé. Et tant qu'à faire, on recrute un tâcheron pas trop mauvais quand il se sort les doigts du cul. Résultat : on ne s'ennuie pas, les scènes d'action ne sont pas trop mal torchées et on peut admirer Olga Kurylenko en petite tenue. Pour une soirée, ça passe... Ne pas s'attendre à plus, parce que c'est bien con quand même et oublié le lendemain.

Note : 4,5/10

[Waylander]

C'est référencé ce genre d'avis ?
edit: c'est une vraie question pour savoir si je peux en poster ou si c'est juste pour toi ?

[Mark Chopper]

Millénium, le film, de Niels Arden Oplev (2009)

L'histoire : Un journaliste suédois nommé Mikael Blomkvist, en proie à des difficultés professionnelles, enquête sur la disparition de la nièce d'un ancien industriel avec l'aide d'une jeune femme atypique, Lisbeth Salander...

L'envie de redécouvrir ce film me taraudait depuis quelques mois... La version de David Fincher, vue cinq fois depuis sa sortie, s'est imposée comme l'un de mes films préférés et je me demandais si, poussé par mon côté fan boy et un mécanisme de défense, je ne taclais pas l'original un peu trop gratuitement. Je reste sidéré quand certains osent prétendre que ce dernier n'a pas été surpassé et que Noomi Rapace incarne la seule et unique Lisbeth Salander... Bien entendu, je ne vais pas m'étendre sur son simple aspect technique. Il serait malhonnête de s'acharner ainsi sur le long-métrage de Niels Arden Oplev, tourné avec un budget huit fois intérieur à la version américaine. Il est évident que la photographie paraît terne ici et qu'il ne pouvait pas louer les services de Trent Reznor pour signer la bande originale. Dans les faits, pour un film européen récent, le résultat paraît même très correct (de mémoire, ce ne sera pas le cas des deux suites).

Pendant 1h10, les deux films suivent le même cheminement... à quelques variations près. Lorsqu'on lit un roman et qu'on apprécie un personnage, comme ce fut mon cas avec Lisbeth, on se fait son propre film dans sa tête, on crée sa propre représentation. Et je maintiens que l'interprétation de Noomi Rapace me semble monolithique, sans grande subtilité. David Fincher s'est bien réapproprié le personnage et, dans sa version, elle ne paraît pas très éloigné du Mark Zuckerberg de The Social Network : un être froid en apparence, qui cherche moins à s'intégrer qu'à vivre dans son propre monde... Quitte à rencontrer des difficultés pour nouer des relations. Ici, on laisse de côté la relation fille/père de substitution assez subtile entre Lisbeth et son premier tuteur pour privilégier la peinture d'un personnage en constante rébellion. En outre, la différence qualitative entre l'interprétation de Noomi Rapace et celle de Rooney Mara s'apparente pour moi à un véritable fossé. La scène où elle torture son nouveau tuteur constitue sans doute le meilleur exemple...

Mais les véritables soucis débutent dès que Blomkvist et Lisbeth commencent à travailler ensemble. Le scénario suit le roman à la lettre, l'illustre platement, et l'alchimie ne prend pas entre Noomi Rapace et Michael Nyqvist. Ce piètre acteur ne paraît pas crédible en journaliste idéaliste et séducteur avec son allure de vieux pilier de bar... La scène de sexe qui les rapproche paraît d'ailleurs ici hors de propos et ridicule. L'enquête ennuie et on n'a jamais l'impression de voir les personnages évoluer. Il manque une véritable plus-value par rapport au texte, un point de vue... ce qu'a apporté Fincher à travers la relation Blomkvist/Lisbeth, entre gain et perte de confiance. Si l'on ajoute une conclusion bien trop précipitée (la résolution de l'affaire Harriet Vanger et la chute de Wennerström tiennent du deus ex machina), on réalise que ce long-métrage tient plus de la transposition paresseuse que d'une véritable adaptation.

Deux scènes toutefois, absentes de la version de Fincher, m'ont touché et restent les seules où Lisbeth Salander / Noomi Rapace s'extirpe de son monolithisme : celles où elle rend visite à Blomkvist en prison et à sa mère à l'hospice. Voilà un film en tout cas qui, à mon sens, ne mérite ni louange ni mépris.

Note : 5,5/10

[Mark Chopper]

Avis express...

Millénium 2 : La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette, de Daniel Alfredson (2009)

Prendre le page turner le plus efficace de la trilogie littéraire de Stieg Larsson pour signer un épisode de Derrick de 2h10 : il fallait le faire... La comparaison avec la série allemande n'est pas abusive : terriblement plate, laide et ennuyante, la suite du Millénium suédois ne décolle jamais. Réussir à ne donner aucune ampleur à une scène où Lisbeth Salander se la joue Beatrix Kiddo avant d'attaquer Alexander Zalachenko à coups de hache ? Oui, ils l'ont fait...

Note : 2,5/10

Millénium 3 : La Reine dans le palais des courants d'air, de Daniel Alfredson (2009)

Pas de miracle : le vilain petit canard de la trilogie Millénium a donné un film atroce. 2h30 de souffrance, un résultat encore plus plat, laid et ennuyant que son prédécesseur. Lisbeth passe l'essentiel de son temps sur un lit d'hôpital ou un siège de tribunal pendant que Blomkvist signe un article : on a connu plus palpitant... Sans parler du complot invraisemblable et ridicule mené par des espions grabataires entre deux dialyses... Mention spéciale aux acteurs, encore plus mauvais qu'avant. C'est bien simple : tout est à jeter.

Note : 0,5/10

Frank, de Lenny Abrahamson (2014)

Il ne s'agit pas d'un biopic, même s'il s'inspire de figures musicales comme Frank Sidebottom et Captain Beefheart. Il ne s'agit pas non plus d'un rise and fall, puisque pour la partie rise, on repassera. On suit un groupe frappadingue, mené par un homme qui ne quitte jamais sa fausse tête en papier mâché, lors de l'enregistrement de son premier album dans un chalet isolé. Au début, on rit... Et puis, peu à peu, la tragédie l'emporte. La folie devient moins douce, foutrement triste, et le final déchire le cœur. A voir impérativement.

Note : 8/10

[Jimmy Two Times]

C'était cool l'auto-flagellation cette semaine?

[osorojo]

J'ai jamais osé mater la Lisbeth suédoise, je vais continuer à en rester loin

Par contre, j'me fais Paul rapidement

[comICS-soon]

Par contre, j'me fais Paul rapidement

Tu peux te faire Paul si tu veux, après tout chacun son truc. Mais si je peux me permettre je crois que tu voulais écrire Frank plutôt non ?