[puta madre] Mes Critiques en 2014

[dagokhiouma]

trouve toi des beaux parents chez qui t'inviter plus de trois heures et ça se fera sans douleur

[osorojo]

Dis-moi, le week-endà venir a l'air de rudement t'inquiéter T'inquiète, ça va bien se passer

[dagokhiouma]

ça commence ce soir à 21h jusqu'a dimanche 18h, ca va etre long. Anniv de beau-papa....avec toute la belle-famille au complet.

le bon coté c'est que ca fait plus de monde pour s'occuper de mes filles et ainsi me laisser du temps pour lire et sortir (un peu).

[puta madre]

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Sweet Sixteen

Ken Loach — 2002 — 7/10
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Challenge découverte septembre/octobre 2014

La manière dont Ken Loach reconstitue le réel dans Sweet Sixteen force le respect. Tout dans ce film concourt à renforcer la proximité avec ses protagonistes, que ce soit le choix d'acteurs non professionnels, leur interprétation, des dialogues qu'on devine majoritairement improvisés, un style pris sur le vif, un scénario qui ne s'éloigne jamais de la banalité du quotidien... Le film est divisé en tranches de vie qui suivent Liam, un adolescent d'une banlieue écossaise sinistrée, en alternant moments légers et graves. Liam, un adulte avant l'heure, n'ayant jamais eu de véritable enfance, confronté à la violence de son beau-père et de son grand-père et qui deale des cigarettes pour se faire du fric. Son parcours va l'amener à s'enfoncer de plus en plus dans la criminalité alors qu'il cherche justement à s'extraire de son milieu en cherchant un logement où reconstruire un cocon familial avec sa mère condamnée à une peine de prison.

Loach n'oublie jamais qu'il filme des adolescents et ses personnages conservent un côté espiègle, s'amusant même lorsque la situation est grave, qui les rend foncièrement attachants. Ils n'hésitent pas à braver le danger quitte à s'en prendre plein la tronche. Loach ne les juge pas , même lorsqu'ils s'extasient à coups de "It's Paradise" devant une caravane et un coin moche où ils comptent emménager. Liam conserve ses illusions jusqu'à un final qui sonne sa perte d'innocence, le titre du film étant bien entendu ironique et la pilule particulièrement difficile à avaler pour son seizième anniversaire. Les éléments sont mis en place de manière logique pour arriver à cette conclusion, le couteau qui nous a été montré à plusieurs reprises étant utilisé au moment où l'on avait fini par l'oublier, avec des conséquences irréversibles.

Bref, Sweet Sixteen c'est partager les joies, les peines, les espoirs, les désillusions de son protagoniste, pour finir avec une boule dans la gorge lorsque le générique de fin se met à défiler...

[Mr Jack]

Je l'ai vu au ciné à 13 ans celui là et on se marrait bien sur le nombre de fuck dans le film à l'époque

[osorojo]

Ce fut ma porte d'entrée dans le ciné de Ken Loach pour ma part. Un film qui m'avait mis à terre à l'époque, j'aimerais le revoir, mais j'ai peur de trop relativiser ses qualités et défauts ^^

Elle est cool ta critique Puta, c'est sympa de le critiquer pour le challenge

[puta madre]

Merci Oso!
Ken Loach, c'est un cinéaste que j'apprécie, mais avec parcimonie. Le cinéma social, c'est pas trop ma tasse de thé, et je serais bien incapable d'enquiller l'ensemble de sa filmo. Mais si on m'en recommande un, je peux apprécier, comme ça a été le cas ici. Je ne me serais jamais tourné vers ce film s'il n'avait pas été proposé dans le cadre du challenge, donc merci également à Jimmy pour sa proposition!

Je l'ai vu au ciné à 13 ans celui là et on se marrait bien sur le nombre de fuck dans le film à l'époque

C'est vrai que le langage des ados est particulièrement fleuri

[Mr Jack]

Je suis comme Oso sinon, c'est un film qui m'a ouvert les portes sur le ciné de Loach et je dirais même plus sur le ciné social en général, vu mon âge à l'époque ça m'a assez marqué pour me faire aimer ce genre précis jusqu'à aujourd'hui

[puta madre]

T'étais allé le voir avec ta classe? À 13 ans c'était pas le genre de films que je serais allé voir en salles avec des potes.

[Jimmy Two Times]

Sur le papier, le ciné de Loach ne me parle pas des masses et pourtant j'apprécie bon nombre de ses films: sweet sixteen, le vent se lève, it's a free world, land and freedom...

[osorojo]

Si ce n'est pas fait, je vous conseille vivement de découvrir The navigators, l'un de mes préférés

[puta madre]

Je me note ça dans un coin pour un peu plus tard

[Mr Jack]

T'étais allé le voir avec ta classe? À 13 ans c'était pas le genre de films que je serais allé voir en salles avec des potes.

Oui avec ma classe. A 13 ans j'allais plutôt voir Spiderman, Matrix ou SDA entre potes

[puta madre]

Tu me rassures!

[puta madre]

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The Strangers

Bryan Bertino — 2008 — 4/10
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The Strangers fait illusion au cours de sa première demi-heure, à travers la description d'un couple en crise, une sensation d'isolement bien rendue ou la montée graduelle du suspense qui passe par des coups frappés avec insistance à la porte de la maison ou une figure masquée se tenant immobile derrière le personnage de Liv Tyler. Après cette entrée en matière prometteuse, le suspense sera peu fourni. Pour la bonne et simple raison que TOUS les protagonistes se comportent comme des manches: les assaillants incapables de mettre la main sur leurs deux victimes malgré leur absence de discrétion, le couple de héros incapables de se barricader voire de simplement fermer portes et fenêtres, l'ami du couple qui inspecte tranquillement la maison au lieu d'appeler les flics après avoir vu sa voiture démolie ... Difficile avec ça de se prendre au jeu et de s'impliquer dans ce qui se passe à l'écran, surtout que l'on n'a jamais cette sensation de "on y réchappe de justesse" propre à un bon suspense. Le réalisateur fait tellement bien son travail que pendant tout le film j'étais persuadé qu'il n'y avait que deux tueurs pour m'apercevoir à la toute fin qu'ils étaient trois! On peut apprécier quelques jumps scares qui fonctionnent bien, la manière ironique dont le sauveur providentiel se fait trouer la peau ou une image finale efficace. Mais les facilités scénaristiques et le manque de tension l'emportent sur le reste. A la fin du film, un des tueurs particulièrement inefficaces s'exclame "on fera mieux la prochaine fois". Tu m'étonnes!