[Caducia] Mes Critiques en 2014

[caducia]

J'attends de voir vos retours.

[Jimmy Two Times]

Celui la, il est sur ma liste 2014 depuis un bail. Je ne passerai pas à côté. Il en pense quoi Heatmann, film de l'année ou presque?

[caducia]

Oui, il est tombé en amour devant. Mais c'est surement parce que ça se passe dans un bar tout le temps.
Moi aussi grosse attente mais pas assez d'action pour moi.

[Mark Chopper]

Celui la, il est sur ma liste 2014 depuis un bail. Je ne passerai pas à côté. Il en pense quoi Heatmann, film de l'année ou presque?

Film de l'année pour lui, oui.

[Jimmy Two Times]

Ma grosse attente, c'est de voir si Roskam transforme l'essai Bullhead.

[dagokhiouma]

faut pas oublier qu'il y a un énorme malus: noomi rapace

[caducia]

Rudderless

Réalisé par William H. Macy Avec Billy Crudup, Anton Yelchin, Felicity Huffman drame - USA 2014 - 1h45

7.25/10

Synopsis

Un père de famille anéanti par le décès tragique de son fils trébuche sur une boîte renfermant des disques qui appartenaient à ce dernier. Il a alors l'idée de former un groupe de musique pour reprendre ces morceaux. Une façon pour lui de trouver une forme de paix intérieure...

Critique

Première réalisation d'un long métrage pour William H. Macy. Une vraie bouffée d'oxygène que ce film indépendant, on y retrouve un peu la même veine que "New York Melody" avec une rencontre dans un bar qui se termine par la formation d'un groupe dépassé par son succès.
Même si la musique a une part importante dans "Rudderless", c'est avant tout le rôle de Sam (Billy Crudup) qui est le pivot de l'histoire. Un père blessé au plus profond de lui-même après le perte de son fils.
Une empathie instantanée avec une figure paternelle banale, où Sam est un homme d'affaires dynamique, tiré à 4 épingles, plein d'entrain qui du jour au lendemain se laisse mourir à petit feu suite à cette tragédie. On suit cette descente aux enfers avec intérêt jusqu'au jour où Sam devenu une sorte d'ermite solitaire défraîchi reprend un soupçon de vie en retrouvant les chansons de sa progéniture de façon post-mortem.

Une grand symbolique envahit ainsi le film ; le fait que père reprenne l'oeuvre de son fils lui permet quelque part de continuer à le faire vivre, d'honorer sa mémoire, de rester connecté avec lui, et lui-même de retrouver un but dans sa vie délaissée et morne.
A première vue, le script parait assez simple, mais en milieu de narration, on se rend vite compte que l'histoire est plus complexe qu'il n'y parait et que cette renaissance sera semée d’embûches, de remords et de conflits.

Billy Crudup porte quasiment tout le film sur ses épaules et est comme à son habituel excellent et se révèle un chanteur hors pair, plein de justesse et de sensibilité, d'une grande crédibilité à la fois dans les moments du feel good movie mais aussi dans les séquences plus dramatiques. Interpréter les paroles de son fils lui permet une extériorisation de sa douleur.

Les morceaux proposés sont de haute qualité mêlant à la fois nostalgie, une part de naïveté (car les morceaux sont censés être écrits par un ado) et riches en émotions car ces titres ne devaient pas être joués en public. Symbole d'une jeunesse incomprise, reflet d'une violence impulsive (on pensera forcément à "Elephant").

Sous ses airs d'une histoire simple, le film évoque des questions sociétales comme l'éducation de ses enfants, la parentalité, les non-dits ou l'expression de ses sentiments : le personnage de Sam est peu bavard, ces concerts lui permettent de s'extérioriser et constituent une sorte de thérapie.

Anton Yelchin incarne un jeune homme qui va harceler Sam pour qu'il persévère dans la musique, et c'est lui le découvreur des talents de Sam (mais il ignore qu'il n'est pas l'auteur des chansons). Belle prestation d'Anton (comme d'habitude).
Selena Gomez, c'est vraiment l'actrice qui ne sert à rien, mais heureusement on la voit 3 minutes à tout casser.

William H. Macy filme admirablement les séquences musicales, jeu de lumières étudiés, ambiance intimiste ou plus survoltée. Il ne multiplie pas les décors inutilement et va à l'essentiel.

"Rudderless" nous embarque littéralement dans sa première partie riche en émotions et changements d'ambiance, il est dommage que la seconde partie qui fait suite à "la révélation" soit moins efficace et plombe un peu l'atmosphère générale du métrage. Heureusement que la scène finale termine "Rudderless" en beauté.
Crudup démontre encore son pouvoir d'acteur caméléon.

[caducia]

Camp X-ray

Réalisé par Peter Sattler Avec Kristen Stewart, John Carroll Lynch, Tara Holt drame - USA 2014 - 1h54

3/10

Synopsis

Une jeune femme s'engage dans l'armée afin de rompre avec ses racines rurales et s'ouvrir à de nouveaux horizons. Mais, à son corps défendant, elle se retrouve à Guantanamo Bay pour y surveiller les prisonniers djihadistes, et partager son quotidien avec d'autres soldats de son équipe tout aussi agressifs. Elle va alors entamer une relation particulière avec l'un des détenus…

Critique

Réalisé par un cinéaste non chevronné (Peter Sattler), ce film tente une nouvelle approche de la vision des camps de Guantanamo à travers ce personnage féminin. Pas une mauvaise idée à la base, car on utilise ici la sensibilité féminine du personnage principal en contraste avec le reste de ses collègues qui arrivent à rester "professionnels" en préservant une certaine distance avec les prisonniers alors qu' Amy ne peut s’empêcher de s'intéresser à l'un d'entre eux, et de faire abstraction des faits qui leur sont reprochés mais arrivent à se rendre compte de leurs conditions de détention sont déplorables et essaye de leur parler normalement.

Kristen Stewart transforme son image "glamour" avec un grand écart de look à travers ce protagoniste peu apprêté et très masculine (taches de rousseur, pas de maquillage > j'aime toujours pas).
Malgré une proposition d'angle de vue différente, le film tourne vite en rond évoquant des sujets bateaux et conventionnels ultra-prévisibles. Amy tente de dénoncer certaines pratiques mais se fait vite dépasser par sa hiérarchie, elle échange sur ses origines, son but dans la vie...

L'ambiance est ce qui ressort de plus positif du film qui est réaliste et oppressante avec ce bruit incessante et désagréable des néons qui grésillent, dérangeant les tympans constamment qui cassent les longs silences d'attente en osmose avec l'univers carcéral.

"Camp X-ray" tombe rapidement dans la lassitude et le pathos, des dialogues et des interprètes fades.

[Heatmann]

deja rien que le trailer il etait bien gratiner niveau demago et patho pour neuneu ...

[caducia]

[caducia]

Le Blob

Réalisé par Chuck Russell Avec Kevin Dillon, Shawnee Smith, Donovan Leitch Jr. horreur - USA 1988 - 1h25

6.5/10

Synopsis

Un monstre étrange venu d'ailleurs, informe et gelatineux, dévore tout ce qui vit, en particulier les êtres humains, dont il se régale. Mais avant qu'il n'ait complétement digéré une ville dont il s'est régalé, Meg Penny et Brian Flagg, découvrent que le Blob fuit la neige carbonique, tels les vampires les crucifix...

Critique

Un classique de la série B qui malgré les années tient encore la route, même si les effets spéciaux ont pris un coup de vieux (mais pas tant que ça), on ne voit pas défiler les minutes.
Le script est d'une simplicité extrême, un monstre extra-terrestre qui ressemble à du Silm rose tout droit issu de Ghostbusters est capable de se mouvoir dans les moindres recoins et ne laisse aucune forme vivante sur son passage.
On ne fait pas de chichi en présentation de personnages ou quoi que ce soit, celà serait inutile car 99% d'entre eux finiront trucidés par le blob, de façons originales et bien gores (avec des effets spéciaux proches de "The thing" qui montrent les chairs en décomposition ou brûlées par l'acide).

Les effets spéciaux ne sont pas forcément le point fort du film mais avec les peu de moyens de l'époque, ils restent efficace dans l'effroi et surtout c'est grâce à la gestion du suspense que le film fonctionne à merveille.
En plus des images horrifiques, Chuck Russell ajoute des effets visuels et sonores stressants permettant d'anticiper l'arriver du Blob et de maintenir la pression efficacement, comme des effets stroboscopiques ou des bruits sourds.

The Blob ne fait pas dans le sentimental mais dans l'efficacité sans distinction d'age, de sexe ou d'intelligence, pour s'en sortir c'est une question de chance, ce qui procure au film un sentiment imprévisibilité fantastique, sachant que le monstre grossit au fur et à mesure de "ses repas", le montée en puissance est de mise passant de quelques morts au danger de dévastation d'une ville entière.

Étonnement en dehors des séquences de mises à mort, la mise en scène reste assez soignée dans ses lumières, ses mouvements de caméras qui préservent une certaine nervosité même dans les moments de transition. Certaines scènes pourront nous rappeler Alien ou Rencontre du 3ème type.
On notera quelques références cinématographiques disséminées ça et là.


Un film qui va droit au but sans chichi, pour les fans des séries B sans prise de tête, généreux en scènes gores et en action.

[angel.heart]

Ah bah moi je les trouve supers les effets spéciaux.

[caducia]

Pour l'époque, mais maintenant voilà. Pareil pour ceux de "the thing" j'ai du mal.

[Mark Chopper]

Pareil pour ceux de "the thing" j'ai du mal.

Tu as du mal avec les meilleurs FX de l'histoire du ciné ? Chaud...

[caducia]

The thing ou Total recall j'adore mais les FX je les trouve moches, j'ai le droit.