Je ne veux pas avoir raison à tout prix mais je défends mon steak hein , puis j'en ai vu quand même une bonne quinzaine de chaque pour savoir un peu de quoi je parle (Kurosawa, Gosha, Misumi), dont tous leurs films "historiques" disponibles en France (à part Kagemusha).
Sinon, tout a fait d'accord avec ta définition du cinéma
Edit : Voilà je ne veux pas dire que Kurosawa est inattaquable, sinon je lui mettrais 10 à chacun de ses films ..., mais bon on lui reproche parfois des choses injustes, comme par exemple de ne pas aller droit au but, ou d'être trop abstrait, ou bien encore des problèmes de rythme, alors que j'y vois le plus souvent la volonté de trouver des solutions à des problèmes, en empruntant des voies souvent sinueuses (comme celles de l'âme, car c'est bien ça : c'est une analyse des contradictions humaines qu'on nous propose ici), et ne pas oublier que son cinéma est fondamentalement "impur" (sans justifier ses longueurs ou errances, ça les explique) donc ton argument n'est pas valable . La comparaison ça va jusqu'à certains points. C'est pour ça que mes critiques de Kurosawa ressemble d'avantage à des analyses, car je n'arrive pas à véritablement critiquer ses films sans en comprendre le sens interne que je trouve vraiment riche. Je peux juste reprocher les trucs qui m'ont saouler, les lourdeurs, les incohérences ...
Creeps a écrit:D'accord avec toi Jed mais voir Kurosawa comparé à ce tâcheron de Spielberg ça fait mal
Et pour pas poster pour rien:
Le Château de l'Araignée: 7.5/10
La Forteresse Cachée: 8.5/10
Dersu Uzala: 9/10
J'ai l'impression que Kurosawa ne me décevra jamais
(en réserve j'ai Seven Samurai, Les Salauds Dorment En Paix et Entre Le Ciel et l'Enfer)
Que de la bombe (c'est du 8/+ facile).