[oso] Mes critiques en 2014

[Val]

Bien joué la critique
Ce que je retiens du film, après une semaine, c'est surtout Suzanne Clément et Anne Dorval absolument géniales. Avant d'être un film sur un ado difficile, Mommy est surtout un magnifique portrait de femmes.
Pour Céline Dion, je suis le premier a avoir trouver le moment magnifique, mais il faut avouer que Dolan retombe alors dans ses travers hype (reprendre un truc beauf pour lui donner un côté cool étant le truc hype par excellence).

[Velvet]

Je ne crois pas que le but de Dolan soit de redonner un aspect cool à Céline Dion. Il met juste ses gouts musicaux dans son film, populaire ou beauf comme tu dis. Il admet volontiers n'être pas ultra subtil, à l'image de son cinoche qui mise tout sur l'émotion pure, qui peut paraitre dégoulinante. Mais oui, un beau portrait de personnages que ce Mommy. Fan de Suzanne Clément pour ma part. Mais à l'instar de Nico, j'ai une petite préférence pour Laurence Anyways et le duo Suzanne Clément/Melvil Poupaud.

[osorojo]

@Val : Pas d'accord pour le coup, la scène n'est pas gratuite, encore moins hype (oO); vu le background des persos, leurs gouts, Céline Dion semblait presque de circonstance

Edit : comme Velvet en gros

Sinon, faudrait peut être que je retente Laurence Anyways alors. Ou pas. J'hésite

[Val]

Laurence Anyways c'est pas mal non plus, mais ça reste encore très maniéré et handicapé selon moi par un aspect un peu trop revendicateur alors qu'il prêche des convaincus.

Pour Mommy, c'est clairement une vraie surprise pour moi qui m'attendais a ne pas aimer et à m'énerver des manières du cinéaste. Mais je pense même qu'il n'est pas impossible que je le revois à la hausse d'ici quelques temps. Après, l’accueil critique qui fait passer Dolan pour un génie est clairement abusé et finit par le desservir je crois.

[nicofromtheblock]

Et puis pour la régression, c'est sévère. Mommy, formellement parlant, c'est ce que j'ai vu de meilleur de sa part

Le format 1:1 est pour moi l'idée la plus débile qu'il ait pu avoir. Ça m'a empêché d'entrer dans le film. Et c'est encore plus nul quand on voit de quelle manière ultra cliché il justifie ce format.

[osorojo]

@Val : Pour le phénomène Dolan = génie, je te rejoins. Mommy est un très beau film, couillu en plus, ce cadre atypique, il fallait le porter jusqu'au bout, et même si c'est un peu bancal par moment, ça fonctionne plutôt bien. Mais en dehors de cette idée là, et d'une photo à tomber, rien dans Mommy ne justifie cet encensement généralisé. M'enfin, c'est le milieu du cinoche, il faut bien qu'ils en fassent des tonnes, vu la pauvreté des films sortis au ciné cette année, il faut bien qu'ils trouvent à s'occuper xD

Sinon, j'étais comme toi, vraiment préparé à Subir Mommy. En allant au ciné hier, suite aux différentes critiques très positives que j'avais lues ici, j'arrêtais pas de me dire que je faisais une connerie, que j'allais me faire chier et ressortir du cinoche agacé C'est à mon sens la réussite du film, celle de faire oublier tous ses autres le temps d'une séance, parce qu'il a su rebondir et lâcher deux secondes son ton canin d'adolescent rebelle qui a trop de chose à revendiquer

Le format 1:1 est pour moi l'idée la plus débile qu'il ait pu avoir. Ça m'a empêché d'entrer dans le film. Et c'est encore plus nul quand on voit de quelle manière ultra cliché il justifie ce format.

@Nico : Huhu, tu t'es braqué sur ce format à priori. Pour être honnête, pendant une bonne demi-heure, j'ai eu le même sentiment. Le cadre, dans le début du film, est hésitant et Dolan peine un peu à en tirer partie. Mais ça ne m'a jamais empêché de rentrer dans le film, d'oublier l'étroitesse oppressante du format(qui est une justification suffisante selon moi) et d'être impliqué à mort quand il lâche le """""cliché"""" et que Steve ouvre le cadre. Sérieux, j'ai pas ressenti ça depuis un sacré moment au cinoche, j'avais envie de prendre un skate et d'aller dans la rue avec eux

Non, sincèrement, je comprends pas pourquoi tu dis que c'est cliché. Que tu trouves ça petit malin, je le comprends, ce fut ma première impression, mais pour ma part, j'ai jamais vu ça avant au cinoche, et je trouve ça cool de sortir un peu des sentiers battus pour tenter quelque chose. C'est un peu casse gueule, mais il est jeune, s'il ne tente pas ce genre de truc maintenant, il ne le fera jamais. C'est peut être aussi ce qui fait la force de Mommy, cette force de proposition qui épouse le tempérament du personnage dont elle sert le portrait

[nicofromtheblock]

L'étroitesse oppressante du format est une fausse justification pour rendre l'idée un peu moins con. S'il a choisi ce format, c'est juste pour pouvoir placer son idée du mec qui écarte le cadre et c'est en cela que c'est une idée à la con. Et si on n'a jamais vu ça au cinéma avant, c'est parce que ceux qui ont eu la même idée ont dû se rendre compte à temps à quelle point elle était mauvaise.

[osorojo]

Tu te braques quand même un peu beaucoup devant le procédé, mais dans le fond je suis d'accord avec toi. Ce n'était pas nécessaire, c'est un peu gratuit et j'aurais préféré voir Mommy en plein cadre tout du long

Après, ça va être bloquant pour certains, comme pour toi que ça a vraiment agacé, et tout au plus juste maladroit pour les autres

[Criminale]

Perso ça ne m'a pas gêné du tout ce cadre la. Je m'y suis vite imprégné et je l'ai oublié rapidos.

Et contrairement à toi, le passage au plein écran quand Steeve ouvre le cadre j'ai trouvé ça absolument génial. Peut être une idée à la con, mais en tout cas ça a super bien fonctionné pour moi.

[Mark Chopper]

Oh putain, l'idée postmoderne à la con. Je vais détester.

[osorojo]

Avoue le Criminale, t'as eu la petite larme à l'oeil à ce moment là, t'avais même presque l'impression de sentir le vent dans tes cheveux

@Mark : tssss. Franchement ça passe parce que ça arrive après une bonne heure de film, que tu t'es attaché aux persos et que la séquence, hormis ce procédé peut être un peu gadget, est déjà très forte d'un point de vue émotionnel.

[Criminale]

Plus un sourire immense qui ne s'estompe pas et qui ne fait que grandir. Un pur kiff quoi.

[osorojo]

Ue j'étais pareil, avec des butterflies dans le bidon

[pabelbaba]

Ah ouais...

[Moviewar]

Puis il faut pas oublier de dire que ces deux moments de changements de format correspondent à un temps du film particulier, qui sont des vraies bouffées d'air frais pour les personnages et le spectateur. C'est ultra bien pensé et ça ne cherche pas à se la jouer. Non vraiment. Puis quand tu ne le sais pas à l'avance ça te scotche !