[Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 29 Sep 2014, 08:04

Gardez vos cartouches pour ma critique du volume 2 :chut:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 29 Sep 2014, 08:06

Tu dois avoir des enfants secrets, c'est pas possible autrement :!:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 29 Sep 2014, 08:25

Je me base sur un souvenir en fait. Mais j'ai souvenir de dialogues longs et chiants, contrairement à ses premiers films. Un peu comme Inglourious Basterds qui m'emmerde.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Lun 29 Sep 2014, 11:56

Vu le plaisir que tu prends à démolir le cinoche de Tarantino dès que l'occasion se présente, je pensais que tu serais plus sévère sur la note en ce qui concerne ce premier Kill Bill.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 29 Sep 2014, 12:21

Il est à part celui-là dans sa filmo, il ne fait pas chier avec ses tunnels de dialogues soporifiques. Et puis un personnage comme Gogo Yubari, c'est tout ce que j'aime au cinéma :mrgreen:

Excellent casting pour les seconds rôles japonais aussi (d'habitude, les américains se contentent de prendre toujours les mêmes). A part Sonny Chiba que j'ai toujours trouvé à chier, c'est du tout bon.
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Kill Bill vol.2 - 7,5/10

Messagepar Mark Chopper » Lun 29 Sep 2014, 22:38

Kill Bill : Volume 2, de Quentin Tarantino (2004)

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L'histoire : La Mariée poursuit sa vengeance et cherche à éliminer ceux qui ont tenté de l'assassiner le jour de son mariage. Budd, Elle Driver et, bien entendu, Bill...

Pour ce second volume de son ambitieux patchwork cinématographique, Quentin Tarantino convoque le néo-western, le kung fu pian et frappe en plein cœur (au sens propre comme au sens figuré...). Son cinéma, après tout, ne fonctionne jamais aussi bien que lorsqu'il donne libre cours à son romantisme (le scénario de True Romance et Jackie Brown). Pendant 1h20, on touche à la perfection entre les scènes au Texas, qui voient Uma Thurman affronter Michael Madsen (son meilleur rôle après Reservoir Dogs) et Daryl Hannah (très mauvaise, comme toujours, mais qui fait illusion grâce à son look inspiré de Christina Lindberg), et le flash-back de l'entraînement de la Mariée par Pai-Mei (excellent Gordon Liu et bel hommage aux productions Shaw Brothers, dont Tarantino reprend certains gimmicks, comme les zooms). Hélas, ça se casse un peu la gueule ensuite... Et c'est le début de ma rupture avec Tarantino. Le film devient beaucoup trop bavard... Son cinéma l'a toujours été, mais impossible de s'ennuyer en écoutant les dialogues jouissifs de ses films des années 1990. Le problème, c'est qu'à force de s'entendre dire que ses dialogues étaient géniaux (et ils l'étaient), ce cher Tarantino a pris le melon et a oublié de tailler dans le gras. Ecouter Michael Parks baragouiner dans un bar à putes avec un accent espagnol qui fait saigner les oreilles donne déjà envie de regarder sa montre. Mais entendre Uma Thurman et David Carradine blablater pendant une demi-heure, le cul posé sur un canapé ou sur une chaise, donne l'impression de se farcir du théâtre filmé. Ceci dit, la relation entre les deux est belle et la conclusion touchante (même si Carradine, très mauvais acteur, joue bien mal sa mort). Au final, cette seconde partie m'a semblé bien moins équilibrée, parfois géniale, parfois ronflante, et préfigure ce qui, à mon sens, déconnera par la suite : une fâcheuse tendance à tartiner la musique d'Ennio Morricone un peu n'importe comment sur ses images, à enfiler des tunnels de dialogues pas toujours captivants (Boulevard de la Mort et Inglourious Basterds en souffriront beaucoup) et quelques problèmes de rythme. Je peux comprendre le culte, mais je préfère de loin le premier (que je revois pour la peine un poil à la hausse).

Note : 7,5/10
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Fight Club - 10/10

Messagepar Mark Chopper » Mar 30 Sep 2014, 22:54

Fight Club, de David Fincher (1999)

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L'histoire : La première règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club. La deuxième règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club...

Je pourrais proposer une analyse de Fight Club, mais j'aurais l'impression de paraphraser mon mémoire de DEA (qui portait sur les quatre premiers romans de Chuck Palahniuk, à la structure semblable : Fight Club donc, mais aussi Survivant, Monstres invisibles et Choke). Il me semble toutefois plus intéressant (du moins pour moi) de revenir sur mon rapport avec cette œuvre... Le 11 novembre 1999 (oui, je me souviens de la date), j'ai pris la claque artistique de ma vie. Une fois le film terminé, impossible de lever mon cul du siège, j'avais l'impression d'avoir été mis K.O. Parce que le film que je venais de découvrir, j'avais le sentiment qu'il n'avait été réalisé que pour moi. Fight Club est le film emblématique de ma post-adolescence, vu environ trente-cinq fois entre 1999 et 2006 (année où j'ai commencé à travailler à temps plein). Un film fin de siècle, en phase totale avec son époque, et générationnel, qu'il est de bon goût de dénigrer aujourd'hui, en pointant du doigt sa critique de la société de consommation (alors que le cœur du film reste, à mon sens, l'histoire d'un passage à l'âge adulte) et parce qu'on assume difficilement le fait d'être un peu (beaucoup ?) devenu comme le personnage principal (un consommateur, anesthésié par son travail).

Fight Club, c'est aussi une tuerie technique, assez clipesque, avec une B.O. de fou furieux (pourquoi les Dust Brothers n'ont-ils jamais récidivé ? ) et des acteurs à leur sommet (Brad Pitt dans un rôle iconique, Edward Norton avant ses mauvais choix, Helena Bonham Carter avant Burton). Difficile de comprendre comment un tel projet, à ce niveau de production, a pu voir le jour au sein d'un grand studio américain. Imaginez une sortie deux ans plus tard : un film à 60 patates avec des terroristes qui font exploser des immeubles ? Impensable. Mais Fight Club parle moins de rébellion que d'angoisse existentielle dans une société où l'homme oublie qui il est à force de s'entendre dire qui il doit être. Et surtout, Fight Club parle d'amour comme une putain de bouée de sauvetage (la dernière scène en fait le film le plus optimiste de son auteur). Et Fight Club est drôle putain, avec des dialogues qui claquent. Même si je lui préfère aujourd'hui son cousin The Social Network (les deux films sont proches), cette révision que j'ai quelque peu redoutée m'a finalement collé un sourire aux lèvres dès le générique du début (qui déchire lui aussi). Un putain de chef-d'œuvre, un film unique, comme un cadeau. Un uppercut cinématographique, tout simplement.

Image


Note : 10/10
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 30 Sep 2014, 23:02

Bon, j'ai envie de le revoir maintenant pour voir si la révision fait effet :mrgreen:

Elle est cool ta critique :super:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 30 Sep 2014, 23:14

Ouais moi aussi :mrgreen: (et puis ma critique est trop cérébrale, j'ai envie de la changer depuis des lustres...)
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 30 Sep 2014, 23:15

Tu sais ce que je pense de mes premières critiques sur BoM :mrgreen:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 30 Sep 2014, 23:36

Ne me file pas le virus toi, hein :nono:. Mais ouais, effectivement, j'aimerais bien en changer quelques-unes à l'occasion.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Mer 01 Oct 2014, 00:29

Merci pour cette critique. J'avais beaucoup aimé la première fois mais j'avais été très déçu a la seconde pour cause de ce qui me semblait être une critique un peu puérile de la société de consommation. Mais je trouve que ta critique donne une réponse séduisante à cette vision et ton analyse du passage à l'âge adulte me donne bien envie de redonner une chance au film. :super:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar maltese » Mer 01 Oct 2014, 14:40

Grand film Fight Club :super:

Je m’étonne de plus en plus de ce qu’il soit souvent perçu comme un film de rébellion adolescente. Je pense que justement, le film peut encore plus s’apprécier en vieillissant car il traite finalement bien plus de l’aliénation et des déceptions de la vie adulte. La scène où Tyler braque une petite boutique et met un flingue sur la nuque du vendeur en lui disant qu’il a 3 mois pour reprendre sa vie en mains, sans quoi Tyler revient le buter, je crois qu’elle peut parler à beaucoup (trop) de personnes.

Par contre, son style particulier, ses effets de mise en scène, son propos… J’aime beaucoup, mais pas sûr que ça vieillisse aussi bien que les dernières œuvres de Fincher, je me demande ce qu’on en pensera dans 30 ans.
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Himizu - 5/10

Messagepar Mark Chopper » Sam 04 Oct 2014, 18:32

Himizu, de Sion Sono (2011)

Image


L'histoire : Rejeté par ses parents, un collégien s'enfonce dans une spirale de violence. Ses voisins, victimes du tsunami, et une camarade de classe amoureuse de lui vont tout faire pour l'aider...

Après avoir poussé son style outrancier à son paroxysme avec sa trilogie de la haine (Love Exposure, Cold Fish et Guilty of Romance), Sion Sono tombe dans le piège de l'autocaricature... Remettre des personnages adolescents au cœur de son cinéma s'impose comme une bonne idée, mais se servir des conséquences du tsunami de 2011 comme toile de fond se révèle un mauvais choix. Le cinéaste nous inflige en effet du misérabilisme à fond les manettes et, surtout, ne parvient jamais à exprimer une idée sans la faire hurler par l'un de ses personnages... Plus le temps passe, moins je supporte l'hystérie au cinéma et regarder Himizu revient à s'infliger 2h10 de gueulements ininterrompus. Le silence a du bon, parfois, et ce n'est pas sa manie de tartiner de la musique classique sur ses images, en boucle, afin de faire gagner de l'ampleur à son récit qui arrange les choses. Voilà un film agaçant, qui épuise, qui échoue le plus souvent à évoquer les affres de l'adolescence à force de pousser le bouchon de la noirceur, hormis lors d'une scène, assez tardive, entre les deux jeunes protagonistes. Dommage, car Sion Sono a eu le bon goût de choisir, comme interprètes principaux, Shota Sometani et Fumi Nikaidô. Soit les deux meilleurs jeunes acteurs japonais actuels, qu'il dirige à merveille. Il aurait fallu un peu plus de subtilité pour que ce Himizu s'avère une réussite... Mais peut-être est-ce moi qui suis en tort, en m'acharnant à vouloir aimer un cinéma qui ne me correspond plus. Rien à faire : j'aime avant tout la sobriété.

Note : 5/10
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Sam 04 Oct 2014, 18:37

Bah, moi aussi je tends de plus en plus vers cette idée là du ciné, merde :mrgreen:... Bon au moins je retiendrai le nom de ces deux interprètes ^^.

Sinon une question : c'est "boucher" ou "bouchon" :?:
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