[Padri18] Mes Critiques en 2014

[francesco34]

J'ai zéro souvenir de cette suite de Zorro... pourtant je fais partie de ceux qui apprécient beaucoup le premier. Mais du coup ça donne pas envie de retenter...
Sinon c'était sympa le Gibson, un ptit divertissement drôle et bien mené à défaut d'être mémorable, on passe un bon moment devant.

[padri18]

The reef
de Andrew Traucki (2010)

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7/10
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• CHALLENGE DÉCOUVERTE SEPTEMBRE/ OCTOBRE 2014 •

Moi qui était déjà un bout parano dans l'eau, autant dire qu'avec ce film je doute de me rebaigner à l'avenir. Car s'il est vrai que les dents de la mer a également ce genre d'effet, il faut dire qu'ici l'approche beaucoup plus réaliste rend ce dernier affreusement convaincant.
Inspiré d'une histoire vraie, The Reef narre les mésaventures d'un groupe de personne dont le bateau s'est retourné en pleine mer. S'ils veulent survivre, ils doivent alors tenter le tout pour le tout et nager vers la terre la plus proche qui est à une quinzaine de kilomètres de distance.

L'intérêt du film, c'est d'en montrer le moins possible (en tout cas pendant une bonne partie du film) pour laisser jouer l'imagination des personnages, et du spectateur ainsi par la même occasion. Un bruit sur la coque du bateau, une ombre au loin, pleins d'éléments qui insinuent le doute dans la tête du personnage de sorte qu'on ne sait pas toujours s'il y a vraiment quelque chose ou s'il s'agit simplement de paranoïa. Malheureusement, la paranoïa est justifiée et au bout de 45 minutes du film, la menace se dévoile enfin : un requin blanc apparaît et semble vouloir accompagner les nageurs dans leur périple. Je rajouterais qu'ainsi il est appréciable d'avoir une première moitié de film focalisée sur les personnages et la mise en place de leurs mésaventures pour ensuite se focaliser sur la menace sur la deuxième partie.

Se démarquant de la majorité des productions de ce genre, The reef évite le classique de la caméra subjective et reste totalement focalisé sur le groupe de nageurs, renforçant totalement l'identification. Un aileron au loin, le protagoniste principal enfile ses lunettes de plongées et scrute minutieusement autour du groupe dans l'espoir d'apercevoir quelque chose. On alterne ainsi entre la surface et le fond de l'eau avec la même sensation de stress que le personnage, sensation bien appuyée par une bande son bien oppressante.

Côté personnages, on évite pas les réactions clichées tels que le nageur expérimenté qui garde constamment son calme (quoique ça reste plausible, le mec est celui sur qui tout le monde compte et ne peut se permettre de craquer dans l'intérêt de la survie du groupe), ou bien ceux qui s'éloignent du groupe pour x raison faisant d'eux des proies faciles, ou bien encore la femme qui panique et reproche aux autres leur situation (heureusement, cela ne dure pas et encore une fois ça reste totalement compréhensible, mais c'est juste énervant).

On pourra également reprocher des attaques légèrement redondantes (même s'il doit être difficile de faire varié), néanmoins on ne s'ennuie pas du tout et on stresse une bonne partie du film avec les personnages jusqu'au générique de fin où l'on peut enfin alors souffler un coup. Un film qui arrive autant à être oppressant pour ses personnages que pour les spectateurs, c'est assez rare pour le souligner !

[angel.heart]

Content que tu ais apprécié.

Cela-dit, je suis tout de même un peu déçu de constater que personne ici ne partage mon engouement total pour ce film. Pour moi, toute époques confondues, il n'a aucun équivalent. Il me semble impossible de faire plus tendu et plus crédible.

[padri18]

C'est sûr que dans le genre je le met dans le haut du panier, mais bon c'est un peu trop linéaire à mon goût et sans grandes surprises (c'est le genre qui veut ça je l'admet).

[puta madre]

Pas encore vu The Reef (je compte me le faire dans le cadre du challenge) mais faut admettre qu'à l'exception de Jaws, Piranhas et quelques autres, le panier monte pas bien haut non plus

[Dunandan]

Et Rogue/Solitaire !

[padri18]

Les aventuriers de l'arche perdue
de Steven Spielberg (1981)

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9,5/10
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Tout ayant déjà été dit dans les multiples critiques du forum, je ne peux que valider tous les propos qui ressortent fréquemment, c'est à dire qu'on est là devant un classique du film d'aventures. Plus de 30 ans après, le film accuse très peu son âge (l'image du DVD, sans être exceptionnelle, est néanmoins correcte pour un film de cette époque), et les rares effets spéciaux vieillissent plutôt bien.

Le film débute ainsi par une intro plus qu’efficace où le héros est tout de suite caractérisé et tous les ingrédients présentés : des paysages exotiques, des lieux truffés de pièges, des trésors, des opportunistes qui n'hésitent pas à retourner leur veste, et de l'action pour un héros qui n'est pas prêt d'être tranquille.
Le film part ensuite sur son intrigue principale à base de trésor mystique convoité par Hitler, que le héros va donc chercher à récupérer avant les nazis. Voyages autour du monde, love interest, combats et gunfights, le film utilise habilement tous les éléments du genre et les 1h50 du film défilent à toute vitesse.

Harrison Ford en Indiana Jones, c'est le personnage culte par excellente. Acteur beau gosse, look d'aventurier avec le cuir et le désormais célèbre chapeau, doté d'un fouet et d'un pistolet qu'il n'hésite pas à utiliser dans les situations en tout genre, c'est le héros type auquel on accroche tout de suite. Motivé par une noble cause, son look de baroudeur et ses cascades à tout va nous feraient presque oublier qu'à la base c'est un archéologue curieux et déterminé, qui en aucun cas ne détruirait ou revendrait une découverte pour son profit.

Combats, gunfights, courses poursuites à travers le désert, le rythme ne faiblit jamais et mélange habilement action et humour dans un cocktail détonnant.
Bref, un classique qui n'a pas volé son statut.

[Mr Jack]

God damn right !

[osorojo]

Ça donne envie de le revoir tout ça

[nicofromtheblock]

Coherence
de James Ward Byrkit (2013)

6,5/10

Je viens de le mater et j'ai bien aimé également.
Dans le même genre, je te conseille +1 si tu ne l'as pas vu.

[padri18]

Héhé justement j'avais déjà lu ta critique du film mais le trailer m'avait pas branché plus que ça. Me garde quand même ça dans un coin de la tête on sait jamais

[padri18]

Une journée en enfer
de John McTiernan (1995)

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9,5/10
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7 ans après avoir révolutionné le cinéma d'action avec Die Hard, John McTiernan revient en force dans un troisième volet qui paraît bien aujourd'hui être le meilleur de la saga.
Là où Die Hard 2 était bien trop convenu par rapport à son prédécesseur (renouvellement d'une intrigue à base de McClane dans un environnement confiné avec des terroristes), ce troisième volet prend une toute autre direction et s'émancipe ainsi des volets précédents. Fini le confinement, le terrain de jeu sera ici à l'échelle d'une ville entière.

Le film débute ainsi sur de magnifiques plans d'un New York qui s'éveille sur fond de soleil levant. Musique entraînante (excellent "Summer in the City" par Lovin' Spoonful), la ville s'anime petit à petit jusqu'à une explosion spectaculaire (on sent tout de suite la différence de budget par rapport à Die Hard 1). En 5 minutes, l'intrigue est plantée avec un McClane aussi déboussolé que le spectateur. Il va alors devoir se plier aux exigences d'un terroriste qui va prendre un malin plaisir à le balader dans toute la ville.
Le film est alors une véritable course contre la montre pour McClane où il doit constamment se déplacer d'un point A à un point B par tous les moyens possibles (course à pied, métro, taxi,...) et se voit du même coup affublé d'un compagnon d'infortune en un personnage incarné par un Samuel L Jackson, atout comique et véritable contre-pied à la témérité de McClane.

En 2h de film, le rythme ne faiblit jamais et les morceaux de bravoures s'enchaînent : traversée de Central Park en taxi, explosions dans le métro,... McClane est totalement mis à mal par un bad guy interprêté par un Jeremy Irons puant la classe.
La diversité des événements est parfaitement rendue par un McTiernan qui fait preuve d'une maîtrise épatante dans ce qui est encore aujourd'hui probablement l'un des meilleurs films d'action. Loin de la mode de la shaky cam, McTiernan torche des scènes d'actions lisibles dans tous les espaces (il n'y a qu'à voir la joussive scène de l'ascenseur où McTiernan prouve qu'un espace confiné n'est pas une limitation à la réalisation).

On pourra mettre un bémol que quelques scènes exagérées (la voiture qui "saute" d'un pont sans soucis, ou bien encore la chute libre sur les conteneurs,...) mais c'est également le genre de choses qui font le charme de la saga.
Par contre le film souffre indéniablement de son final qui semble déconnecté du reste du métrage, et qui tient mal la comparaison avec les spectaculaires scènes auxquelles on a assisté avant.
Il serait néanmoins dommage de s'arrêter à cela, ce Die Hard 3 est indéniablement un pillier du cinéma d'action américain qui souffre peut-être même probablement du culte de son premier volet.

[puta madre]

Vraiment dommage que le film pâtit de cette fin retournée à la dernière minute, car c'est vraiment une leçon de mise en scène, de rythme et d'efficacité.
Un blockbuster ultra jouissif que j'ai vu et revu un nombre incalculable de fois. Je lui préfère quand même Piège de crista (un des rares films que je considère comme parfait, sans rien à ajouter ou retirer), mais sinon je suis bien d'accord avec l'ensemble de ta critique.

[padri18]

Bilan SEPTEMBRE 2014

17 films vus :

Le masque de Zorro : 7/10
Dragons 2 : 6/10
Warrior : 9,5/10
The signal : 6,5/10
Mission impossible 4 : 8/10
Albert à l'Ouest : 3/10
La légende de Zorro : 3,5/10
Coherence : 6,5/10
Comme un oiseau sur la branche : 6/10
Transformers 4 : 6,5/10
The reef : 7/10
Frank : 6,5/10
A serious man : 5,5/10
Les aventuriers de l'arche perdue : 9,5/10
Juillet de sang : 7,5/10
Une journée en enfer : 9,5/10
22 jump street : 7/10

Découvertes du mois


Revisionnages qui envoient du steak


Flops du mois

[Mark Chopper]

Trop américain tout ça. Faut varier les plaisirs...