[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

47 Ronin - 6,5/10

Messagepar osorojo » Dim 14 Sep 2014, 11:18

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47 RONIN

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Carl Erik Rinsch (2014) | 6.5/10
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Après visionnage de ce 47 Ronin généreux mais chaotique, je suis pris d’un affreux doute. M’aurait-on subtilisé mes rétines, kidnappé mon bon sens, fait oublier les Wu Xia Pian des maîtres ou l’acharnement critique dont est victime le film de Carl Erik Rinsch (Il n'y a que Mark ici qui lui donne la moyenne, sinon c'est la sentence du 3) est exagéré ? Il est de coutume de penser que les fous préfèrent s’imaginer sein d’esprit, j’opte donc pour la seconde solution, en lui apportant une douce nuance toutefois.

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Nuance car pour sortir de 47 Ronin avec l’esprit enjoué, il convient de ne pas le juger sur son ensemble. Œuvre malade parce qu’elle a souffert de réécritures en série, elle est toutefois née d’un esprit passionné. Carl Erik Rinsch a du monde dans le caleçon, espérer accoucher d’un film de samouraï à la sauce japonaise en terres de l’oncle Sam tient du suicide. Casting 100% Japonais si l’on exclut Mr Utah, on ne peut moins fluent in ingliche, l’handicap de départ est déjà lourd. Alors quand le jeune cinéaste opte pour un bestiaire tout droit sorti des mythes fantastiques japonais, qu’il s’embourbe dans une fresque épique qui mériterait 3h pour être correctement développée, on se dit que le jeune homme a eu les yeux plus gros que ses focales.

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S’engager dans un tel projet, entre les mains de producteurs hollywoodiens, pour un premier film, c’était demander une pelle pour creuser sa tombe. Et c’est bien dommage, parce que le résultat, malgré son incohérence, transpire d’une passion pour l’image évidente et d’un sens explosif de la mise en scène.

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47 Ronin est une œuvre en mutation, dont certaines parties sont des exemples de percussion alors que d’autres sont dignes d’une série télé nocturne —comprendre qui meuble la grille de diffusion—. Son écriture est complètement manquée, aucun personnage n’émerge vraiment du lot, la romance entre Keanu et la charmeuse Kô Shibasaki ne fonctionne jamais, les méchants sont bien débiles et les ellipses narratives trop exagérées pour que l’ensemble trouve cohérence. Et pourtant, elle est habitée de moments en apesanteurs, témoins généreux d’une âme aux commandes en quête de l’image efficace. Tout le passage portuaire, glauque en diable, où Keanu joue de la tatane sur des tatamis non officiels, ou la partie où il s’aventure avec ses copains ronins au cœur d’une forêt que l’on croirait sortie de chez Miyazaki, pour affronter des moines voldemoriens vaporeux, fonctionne à plein tubes. Véritables moments épiques qui se hissent, visuellement parlant, aux sommets de ce qu’a pu délivrer le genre. Et même si l’empreinte numérique rappelle plus le ciné HK parfois fauché que les prouesses techniques de tutures transformables, elle a vraiment de la gueule. Quand à la polémique sur le tatoué de l’affiche, effectivement il vend du charisme sur papier, mais dans le film lorsqu’il parle, on a envie qu’il se taise immédiatement, ce qu’il fait très bien après ses 10 secondes d’apparition.

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Loin de moi l’envie de réhabiliter le film, il est évident que dans sa globalité, il est relativement manqué, mais son ambition visuelle et son caractère trempé le rendent à mes yeux sympathique. Il porte la fougue d'un esprit idéaliste qui souhaitait éduquer Hollywood avec un Wu Xia Pian américain habité par l’esprit du soleil levant (un brin prétentieux, j'en conviens, mais c'est l'audace d'un premier film aussi). Mais à ce niveau de budget, la seule passion et un savoir–faire naissant ne peuvent surmonter la pression de studios qui souhaitent capitaliser leur investissement. En résulte un naufrage d’une tristesse absolue, puisqu’à l’occasion de ce bon film manqué, qui offre des séquences mémorables, un fort potentiel créatif vient de se brûler les ailes : on est surement pas prêt de revoir Carl Erik Rinsch de sitôt. D’autant plus dommage que le jeune homme doit avoir des bollocks en acier trempé, et ce n’est pas cette fin inespérée, anti film grand spectacle par excellence, qui me fera mentir.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Dim 14 Sep 2014, 11:55

Tu surnotes quand même :mrgreen:

Mais comme toi, je ne voulais pas tirer sur l'ambulance. La note d'intention est couillue, c'est tellement original... Alors oui, c'est foiré, mais ça ne mérite pas tant de haine.

J'aimerais le revoir en langue japonaise en fait (parce que le cast serait bon s'ils ne parlaient pas ce pseudo anglais), mais le blu-ray ne la propose pas :?

Sinon, Heatmann défend le film, on n'est pas seuls.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 14 Sep 2014, 12:15

Je surnote si on veut (bon y a ptet du bonus pour Kô Shibasaki :love: ). Je ne me suis pas ennuyé, niveau mise en scène, la proposition ne manque pas de panache et comme tu le dis, l'intention globale est couillue. C'est un film parfait pour une deuxième partie de soirée en mode pénard même si effectivement la terre où il a été conçue lui a été peu propice ^^

Ca ne m'étonne pas que Heatmann le défende aussi, toutes proportions gardées j'imagine, parce qu'il est quand même difficile de s'en faire un farouche défenseur ^^

Mais comme tu le dis, je ne comprends pas la haine qu'il nourrit. Et moi aussi j'y ai pensé à une version doublée en jap, parce que l'anglais balbutiant enlève tout au jeu pourtant incisif de certains des persos (d'Oishi notamment).
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Dim 14 Sep 2014, 12:21

Peut-être que le BR japonais proposera une piste japonaise... (on peut toujours rêver ^^)
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Malin (Le) - 7/10

Messagepar osorojo » Dim 14 Sep 2014, 16:38

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WISE BLOOD
LE MALIN


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John Huston (1979) | 7/10
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CHALLENGE DÉCOUVERTE SEPTEMBRE/ OCTOBRE 2014 •


Dans la veine pessimiste typique du nouvel Hollywood, comme il avait pu le faire dans le troublant Fat city, John Huston livre avec Le malin un portrait au vitriol de la lose à l’américaine. Dissection en profondeur d’âmes délaissées, errantes dans une société qui n’a plus de place pour elles. L’occasion pour l’auteur d’atomiser la nature humaine en illustrant ses paradoxes les plus vils par l’intermédiaire d’une étude de personnages dont la portée symbolique n’épargne personne.

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En faisant d’Hazel Motes, soldat démobilisé, traumatisé par les sermons de son grand père évangéliste, un être sans repère et moralisateur qui s’engage à son tour dans le retournement d’esprit en devenant prêcheur lui même, Huston illustre le côté versatile de l’être humain. Pourtant intègre, motivé par sa vérité, son personnage fort en gueule ne peut s’empêcher d’emprunter le chemin qu’il s’époumone à dénoncer. Pour contrer ce discours religieux qui place le christ comme celui qui a racheté les fautes de l’humanité, il relaye à son tour une contre religion identique à celle qu’il dénonce, allant jusqu’à endosser le rôle de martyr qu’il essaye pourtant de déconstruire.

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Sous les traits de ce prêcheur versatile, on retrouve l’oisillon perdu de Vol au dessus d’un nid de coucou. Brad Dourif trouve ici l’un de ses rôles les plus marquants, complètement habité par le désespoir qui permet la construction de son personnage. Son regard possédé, qu’il partage à loisir avec des seconds rôles très incarnés également — superbe duo Dean Stanton / Amy Wright en tant que père prêcheur escroc et fille paumée bien allumée et amusant Ned Beatty en escroc inspiré — permet à Huston de jouer la carte du désespoir social sans jamais la nuancer. Chaque être peuplant Le malin est frappé par une solitude si vicieuse qu'elle les empêche de se construire tout repère. Leur dernier espoir, s’accrocher aux électrons désaxés qui se heurtent au même vide qu’eux pour essayer de vivre leur peine au moins à deux.

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Résultat, quand la seule personne incarnant un semblant de stabilité, à savoir la logeuse aux idées claires, laisse éclater à son tour le désespoir de sa solitude, lors d’un dernier acte noir en diable, Le malin sombre définitivement dans une détresse absolue. C’est dans cette optique que Huston achève son propos, par une fin typique des années 70, brusque et sans compromis.

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Désarmant par son ton changeant, sa mise en scène dépouillée au maximum et ses cadres oppressants, Le malin partage le spectateur entre mélancolie et sourires fébriles. Film peu évident à appréhender, qui fascine par l’écriture sans concession de ses personnages, et déroute dans le même temps par la lenteur avec laquelle Huston y déroule son propos. Œuvre exigeante, envoûtante, du genre à laisser des traces, y compris chez ceux qui l’auront rejetée, elle vaut le coup de la découverte pour quiconque apprécie les séances un peu singulières.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Dim 14 Sep 2014, 16:48

Il m'intrigue depuis des années ce Malin, ta critique me donne bien envie de franchir le pas. Huston a tout de même une sacrée carrière.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 14 Sep 2014, 16:52

Uep, j'ai vraiment envie d'en voir plus de sa main. Parce que jusqu'à présent j'ai bien apprécié ses films ^^
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Balade Sauvage (La) - 6,5/10

Messagepar osorojo » Dim 14 Sep 2014, 21:36

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BADLANDS
LA BALADE INFERNALE


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Terrence Malick (1975) | 6.5/10
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/!\ Je spoile un peu, vu que Malick se cache dans son champ de blé, j’essaye de trier le grain.


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C’est beau. Très beau même. Mais c’est lent aussi. Très lent. Et un peu vide. Enfin symbolique plutôt. Oui, c’est ça, il y a du fond, mais il faut le chercher. Enfin, l’interpréter, le fantasmer, lui donner la vie que Malick pense facultative.

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Heureusement, il y a Charly Cheen dans ce qui est certainement l’un de ses plus jolis rôles. Endiablé, aussi énergique qu’un Cabri, il bute avec le sourire, son air sympathique convaincrait presque que la victime l’a mérité de toute façon. Le malaise s’installe, Malick instaure tellement de distance entre ses images et les actes qui y sont entrepris qu’on se pose la question de son propos. Quand son jeune Billy the kid se fait cueillir, après s’être recoiffé méthodiquement pour être à son avantage sur les futures photos people, que les flics lui serrent la pogne alors qu’il a dézingué l’un de leurs collègues la veille, on fait la moue.

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On tique aussi parce que depuis le début, il y a cet autre personnage, l’alter égo du bonhomme à la gâchette sensible. Rien à faire, elle ne passe pas cette endive mono-expressive. On bute son papounet, elle se fait un thé dans la cuisine, limite c’est pas très grave, elle en trouvera un autre. Elle se rend bien compte, une dizaine de cadavres plus loin, que tout ça n’est pas très sain, que l’enchaînement des évènements qui l’oblige, la pauvre, à vivre dans le désert sans se laver, est loin d’être banal, mais, un peu manipulatrice, elle s’est forgée une porte de sortie dès le début de la balade, en prenant l’ascendant moral sur son partenaire. De là à se dire que ce personnage faussement innocent est un peu facile, il n’y a qu’un pas de fourmi.

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Malick peine à écrire ses personnages, leur donne l’épaisseur d’une feuille d’oseille, mais leur appose une métaphore visuelle fertile pour expliquer leurs gestes. Mais l’homme fait un peu bande à part, s’il partage avec nous ses images magnifiques, qui caractérisent dès son premier film le côté naturaliste de son cinéma, il ne faut espérer autre interaction avec le personnage.

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Son propos se déroule sans qu’il ne donne une seule fois son sentiment. Les personnages évoluent sans être jugés par personne, en dépit des corps qu’ils font tomber, le sourire aux lèvres, sans jamais s’excuser. Cette feinte de ne prendre position, associée à la cruauté, forcément condamnable de ses images, fera mentir chaque discours qui prônera un manichéisme du film par touche subtile. Parce que ce dernier l’est bien, un peu manichéen. Mais c’est le spectateur qui se prend la morale dans les dents, qui se dit qu’il n’est pas normal de nourrir de la sympathie pour ce salopard un peu fragile du ciboulot qui la joue tchatcheur amusé avec les forces de l’ordre quand il se fait pincer alors qu’il a pour coutume d’occire de l’humain comme on se sert une Badoit.

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Au final, sans savoir trop sur quel pied danser, je finis Badlands l’esprit un peu embrumé. Formellement, c’est une jolie claque, comme d’habitude avec Malick. L’homme est doué, il prend son temps pour accoucher d’une œuvre et c’est justifié quand on voit le résultat. Mais en ennuyant son spectateur, avec un film d’à peine 1H30, parce qu’il choisit de tout faire passer par l’image, quitte à desservir ses personnages, il se prive d’un fort potentiel de percussion. La balade est belle et poétique, mais elle manque tout de même vraiment de chien. Badlands prône l’acte définitif pour imager un esprit rebelle défiant l’autorité mais se contente d’illustrer de loin le moment fatidique, sans vraiment prendre position sur l’acte et son origine, histoire de ne froisser personne. Le traitement, trop froid, manque un peu de burnes.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Dim 14 Sep 2014, 21:56

Ah bah tient, comme on parlait de film redécouvert à la seconde vision. La première fois (qui remonte à un bout de temps), je crois que j'étais comme toi, j'appréciai le travail formel mais le reste m'emmerdait. Et en le revoyant plusieurs années après, je suis complètement rentré dedans : l'ambiance, les couleurs (je remarque que la restauration Criterion tend vers une colorimétrie bleue là où le vieux DVD Warner présentait des couleurs plus chaudes), ces personnages qui s'enfoncent dans leur connerie et cette nature, majestueuse et impassible à ce qui se passe. Ce fût un gros coup de coeur à la revoyure.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 14 Sep 2014, 21:58

Pas certain que j'aurai envie de le revoir, cette façon qu'a Malick de se défiler, ça me saoule :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Dim 14 Sep 2014, 22:00

Je comprends totalement.
Pendant que j'y suis, c'est Martin Sheen, pas Charlie. :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 14 Sep 2014, 22:13

Ptain le con, ils ont trop la même tronche, c'est pas ma faute à moi :eheh: Merci pour la remarque, j'ai l'air moins con xD
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Dim 14 Sep 2014, 22:14

Avec Charlie Sheen, ce serait moins chiant :chut:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar caducia » Dim 14 Sep 2014, 22:21

:llol:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Lun 15 Sep 2014, 11:48

Chaque être peuplant Le malin est frappé par une solitude si vicieuse qu'elle les empêche de se construire tout repère. Leur dernier espoir, s’accrocher aux électrons désaxés qui se heurtent au même vide qu’eux pour essayer de vivre leur peine au moins à deux.

:respect:

Du coup t'aurais pu mettre un peu plus, ta critique claque un max. :super:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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