[Caducia] Mes Critiques en 2014

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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Ven 12 Sep 2014, 10:04

Sinon les fans de Rosario seront contents aussi même si c'est plus suggestif.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar padri18 » Ven 12 Sep 2014, 10:05

Je m'en fais pas, perso Eva Green je supporte pas des masses, je vois pas ce que tout le monde lui trouve (elle a des formes ok mais je lui trouve aucun charme :chut: ) :eheh:
Donc autant dire qu'il y a peu de chances que je regarde ce Sin City 2. :eheh:
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 12 Sep 2014, 10:06

padri18 a écrit:Ouai en gros ça a l'air assez naze quand même.
Mais bon, vu que tu indiques que Eva Green se met plusieurs fois à poil, nul doute qu'une bonne partie du forum va le regarder :chut: :mrgreen:


J'assume mon bon goût.

Ce qui me fait chier, c'est que je continue de vouloir mater les merdes de Rodriguez. Et ce truc va passer au ciné d'arts et essais de Reims :shock:
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Horns - 5,25/10

Messagepar caducia » Mer 17 Sep 2014, 09:56

Horns

Réalisé par Alexandre Aja
Avec Daniel Radcliffe, Max Minghella, Joe Anderson
comédie - USA 2014 - 1h52

5.25/10


Image







Synopsis


Soupçonné d’avoir assassiné sa fiancée, rejeté par tous ceux qu’il connaît, Ignatius a sombré dans le désespoir. Un matin, il se réveille avec une paire de cornes sur la tête. Celles-ci lui donnent un étrange pouvoir, celui de faire avouer leurs plus noirs secrets aux gens qu’il croise. Ignatius se lance alors à la recherche du véritable meurtrier…



Critique

Alexandre Aja s'est un peu spécialisé dans le genre horrifique et les remakes de classiques US, ici il revient avec l'adaptation d'une nouvelle de Joe Hill dans un univers fantastique,le film reste néanmoins difficilement classable car mélange plusieurs ambiances très contrastées ; il sera donc compliqué de pouvoir classifier "Horns" même si le coté fantastique reste prépondérant.

Daniel Radcliffe endosse les cornes et la peau du personnage centre "Ig", "Iggy" ou "Ignatus, comme vous voulez, qui voit soudainement apparaître des cornes un beau matin après avoir fait des choses pas jolies jolies (lié globalement à la profanation religieuse). Un adulescent torturé par la mort mystérieuse de Merrin (sa future) dans de fâcheuses circonstances dont il est le principal accusé. Le thème du revenge movie est ici prépondérant et le fil conducteur du script pour une histoire bien prévisible.
"Horns" possède de nombreuses séquences de flash-backs sur l'enfance du héros et sa bande de potes qui dévoilent leurs relations ambiguës voire sadique qui permettront d'expliquer le dénouement de l'histoire. Je trouve que ces séquences ainsi que celles où apparaissent l'actrice Juno Temple sont les plus réussies du film permettent d'apporter une brin de poésie au métrage et une part de mélancolie bienvenue.

L'originalité du film provient bien entendu de ce personnage principal Ig qui en plus de ces beaux attributs (les cornes) possède un pouvoir mystique qui transforme les gens qui l'approchent.

En touchant les gens, il peut percevoir des moments du passé, et en étant près d'eaux, les gens sont désinhibés et font et disent tout ce qu'ils veulent vraiment faire, sans aucun tabou.


La raison de cette transformation physique et surnaturelle ne nous n'est pas clairement expliquée mais suggérée (grâce aux nombreux indices disséminés : Adam et Eve, les crucifix, les serpents...), et donne droit au première partie de métrage à des scènes cocasses et décalées pendant une grande partie du film qui penche alors vraiment vers le comique. Malheureusement, le fait que Ig soit une sorte de révélateur des pensées des gens n'est pas finement exploitée et tourne tout le temps vers le sexe et les gens qui assouvissent leurs fantasmes alors qu'il y aurait pu y avoir des éléments plus aboutis qui servent l'histoire.
Aja grâce au pouvoir d'Ig se permet ainsi de nombreuses scènes de provoc' gratuites et vulgaires (du même niveau que "Hyper-tension" par exemple) qui contrastent fortement avec d'autres séquences plus sombres et violentes.

Daniel Radcliffe nous livre une interprétation fade, peu convaincante et a clairement laissé son charisme au vestiaire. Il a beau rencontrer une large palette de personnages qui n'ont pas la même importance pour l'intrigue, son jeu reste le même sans changement d'intensité et n'arrive pas à faire passer les émotions malgré sa grosse veine sur le front (à défaut de cicatrice).

Les personnages secondaires sont clairement caricaturaux, avec peu de protagonistes adultes (David Morse sous exploité) . De nombreux ados ou pré-adultes ou encore des adultes marginaux qui font qu'il est difficile de s'identifier ou de ressentir de l'empathie.
La bande d'amis fait penser aux films de Spielberg ou à Super 8, la magie et la psychologie en moins. Une multiple références aux années 80 avec les vinyles de Bowie, la BO, hélas n'est pas goonies qui veut.
Juno Temple est peu présente à l'écran au final mais reste le plus crédible de toute, lumineuse et spontanée.

La mise en scène reste passable, jouant sur les transitions passé-présent de façon habile mais souffre de mauvais effets spéciaux animaliers. Aucun plan n'est époustouflant, même si le film tente de marquer les esprits avec quelques séquences psychédéliques ou de mise à mort bien barrées, elles restent peu abouties et vont surement déplaire au public de Harry Potter.

Un script trop fourre-tout qui tente un tacle sur les médias, la notoriété avant tout, les tabous inavoués.

Un résultat boiteux qui pour un Aja reste très édulcoré pour cibler un public adolescent. Un humour lourdingue avec une provocation gratuite, une enquête cousue de fil blanc et des effets spéciaux approximatifs : mélange de genres peu habile. Dommage car le pouvoir de Ig laissant présager beaucoup plus de potentiel narratif.
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Labyrinthe (Le) - 6/10

Messagepar caducia » Mar 23 Sep 2014, 19:52

Le Labyrinthe

Réalisé par Wes Ball
Avec Dylan O'Brien, Aml Ameen, Will Poulter
SF - USA 2014 - 1h54

6/10


Image



Synopsis


Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.



Critique

★ ★ Spoilers inside ★ ★


"Le Labyrinthe" constitue le premier long métrage de Wes Ball, adapté d'une trilogie de James Dashner.
A première vue, on pourrait penser que ce film de SF se rapproche d'un "Hunger Games" ou "Divergente" avec une communauté d'adolescents évoluant dans un univers fantastique où ils doivent se serrer les coudes pour survivre et ne pas s'entretuer.
Pourtant "The Maze Runner" ne s'adresse pas uniquement à un public adolescent et s'avère pouvoir toucher à la fois les adolescents et les adultes.

Le pitch de départ est assez simple et empli de mystère. Des adolescents se retrouvent isolés et piégés dans un environnement étrange constitué d'un petit carré de verdure entouré de hautes murailles derrière se cachent le fameux labyrinthe. Et chaque mois, le groupe a droit à un nouvel arrivant, le dernier étant Thomas (Dylan O'Brien).

Un petit groupe d'individus enfermés dans un endroit hostile et qui doivent se creuser les méninges pour s'en sortir, c'est du vu et du revu ("Saw", "Cube", "Resident Evil" ...), reste à découvrir les surprises que nous réserve le labyrinthe. Les enfants devant évoluer seuls dans la nature ne sont pas sans nous rappeler "Sa Majesté des mouches".

Après une partie introductive basique et un peu trop longue, on nous dévoile le court passé des protagonistes ainsi que le fonctionnement du groupe, et surtout on met en avant le lourd mystère et les dangers du labyrinthe qui nous promet de sacrées aventures.



Le casting est bien entendu constitué de jeunes acteurs avec quelques têtes connues (Will Poulter, Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster). Le rôle principal revient à Dylan O'Brien que je ne connais pas du tout.
Un casting un peu faiblard qui ne convainc pas, des prestations uniformes pauvres émotionnellement. Le métrage reposant sur les frêles épaules de Dylan O'Brien, il n'arrive pas à développer un charisme suffisant. On aurait largement Logan Lerman qui lui ressemble beaucoup physiquement et qui est déjà un acteur accompli.
Thomas Brodie-Sangster se détache un peu de la brochette de comédiens avec un jeu un peu plus fin et un peu plus crédible ainsi que Blake Cooper qui donne un brin de sincérité.



En revanche, l'unique femme présente à l'écran reste clairement symbolique (on n'a toujours pas compris son utilité).
Globalement les ados sont un peu trop propres sur eux, pas assez rebelles et trop bien coiffés pour donner une touche d'authenticité car ici on se croit plus dans un pub Benetton que dans un horror survival.
Une partie majeure du script étant basé sur la complexité des relations au sein de la communauté, il est dommage que ses membres soient trop lisses et uniformes, leurs destins nous touchent peu.

Malgré ces quelques défauts liés surement au cahier des charges de la production, "le labyrinthe" nous tient tout de même en haleine avec de bonnes scènes d'action au sein des méandres des décors qui se résument à de violents affrontements avec des bestioles (mi-alien mi-insectes : the Grievers) qui sont largement inspirées de Starship Troopers qui bénéficient d'une excellente animation.
Les combats sont donc haletants mais bien peu présents et répétitifs, procurant néanmoins une bonne montée d’adrénaline. Mais ne comptez pas trop sur la présence d'hémoglobine à l'écran.



Hélas, le système du labyrinthe qui aurait pu nous procurer de nombreuses surprises et épreuves n'est pas exploité à sa juste valeur. Spielberg arrive à créer beaucoup plus d'inventivité dans une scène d'Indiana Jones que "The maze runner" dans un seul film. Il est bien dommage de voir de simples murailles bouger et des bestioles débarquer sans aucun autre danger potentiel. Mais on se doute bien que toutes les capacités scénaristiques n'ont pas été exposées dans ce premier volet et n'est qu'un avant gout de la suite déjà programmée.


Un film un peu trop redondant qui offre tout de même la dose optimale d'action, des effets spéciaux et une mise en scène corrects. Un twist final qui se rapproche de "La Cabane dans les bois" permettant d’attiser la curiosité du spectateur pour le second volet mais qui donne un sentiment d'inachevé.
Un peu plus de crasse, de vêtements déchirés et des acteurs plus confirmés et percutants n'auraient pas été de refus. Le métrage reste divertissant mais ne révolutionne pas le genre.
Le labyrinthe a donc d'autres méandres à nous révéler, le deuxième épisode nous montrera qui tire les ficelles, en espérant voir des acteurs plus expérimentés.
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White bird - 6/10

Messagepar caducia » Dim 28 Sep 2014, 10:56

White bird

Réalisé par Gregg Araki
Avec Shailene Woodley, Eva Green, Christopher Meloni
drame - USA 2014 - 1h31

6/10


Image



Synopsis


Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu’elle découvre au même moment sa sexualité, Kat semble à peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père, un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l’affecter profondément et l’amener à s’interroger sur elle-même et sur les raisons véritables de la disparition de sa mère… .



Critique

Gregg Araki nous plonge dans un drame familial dans les années 80. On peut dire que ce cinéaste a pour thème de prédilection l'adolescence avec de belles réussites à son actif "Mysterious Skin", "Kaboom", "Nowhere" etc...
"White Bird" ne manque pas à la règle et Araki arrive particulièrement bien à saisir la complexité des relations entre ados et avec le cocon familial.
La singularité de White bird provient de son héroïne Kat (incarnée par Shailene Woodley) qui est loin d’être proche de ses parents et qui souhaite vivre pleinement et s'épanouir pleinement. Elle aime donc traîner avec sa bande de potes (dont un perso ressemble fortement à Eric de Mysterious skin), son voisin mais elle ouvre même ses horizons à des personnes plus âgées.
L'histoire de cette ado est plutôt intéressante à suivre car même si elle possède une partie d'elle-même qui est régie par ses pulsions, elle fait preuve d'une grande maturité, on est forcément touchés par sa sensibilité et son intelligence, loin des ados idiots souvent caricaturaux.

Shailene Woodley livre une prestation d'une grand justesse qui montre à la fois une ado provocante , envoûtante qui en l'espace d'un instant redevient une jeune lambda.
Une métamorphose physique et aussi dans l'attitude.

L'autre personnage important de la narration est celui de la figure maternelle (Eva Green) qui hante le récit. En de multiple points elle ressemble à sa fille. A la fois une mère au foyer rangée à qui on a coupé les ailes, qui rêve d'une vie moins banale. Personnage schizophrène exubérant sur qui porte forcément tous les soupçons.
La relation mère/fille montre une sorte d'ignorance mutuelle, la fille rejetant sa mère de façon violente et agressive, une sorte de dialogue impossible, alors qu'il est évident qu'elles ont de nombreux points communs.

Gregg Araki offre une atmosphère singulière avec des flottements entre réalité et fantasmes, présent et passé. Une belle mise en scène et une reconstitution appliquée des années 80. Forte opposition entre la beauté des plans et le coté sordide et malsain du script (un comme dans "Stoker").

Un trauma d'adolescente pesant qui nous permet de suivre les expériences fondamentales de Kat. Malgré son esthétisme poussé, un rythme éthéré lancinant , un dénouement tombe comme un cheveu sur la soupe. Un résultat en demi-teinte qui se laisse gentiment regarder qui joue sans cesse sur les non-dits, les secrets de famille dont le twist final reste trop brutal par rapport au reste du métrage.
Malgré d’excellents interprètes, il reste globalement plat du point de vue émotionnel.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Mar 30 Sep 2014, 13:27

Bilan Septembre

73 films vus.

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FLOP

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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Mar 30 Sep 2014, 14:36

toujours un très bon rythme à ce que je vois :shock:
Les hommes livrent leur âme, comme les femmes leur corps, par zones successives et bien défendues.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Mar 30 Sep 2014, 15:14

hélas.
En + je ne poste pas les séries (mais y en a pas beaucoup).
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Equalizer - 5,75/10

Messagepar caducia » Mer 01 Oct 2014, 22:55

Equalizer

Réalisé par Antoine Fuqua
Avec
Denzel Washington, Chloë Grace Moretz
action - USA 2014 - 2h12

5.75/10



Image



Synopsis


Pour McCall, la page était tournée. Il pensait en avoir fini avec son mystérieux passé. Mais lorsqu’il fait la connaissance de Teri, une jeune fille victime de gangsters russes violents, il lui est impossible de ne pas réagir. Sa soif de justice se réveille et il sort de sa retraite pour lui venir en aide. McCall n’a pas oublié ses talents d’autrefois…



Critique

Adaptation ciné de la série du même nom.
Sony Pictures fait appel au cinéaste Antoine Fuqua pour cette adaptation musclée, on peut dire que c'est un peu le spécialiste du genre. La mise en scène est plutôt inégale et vraiment pénible lors des corps à corps avec des changements de plans très rapides (moins d'une seconde) qui les rendent désagréable à regarder.
Pourtant le réalisateur livre de jolis plans avec de très nombreuses séquences dans l'obscurité en mode furtif ce qui laisse une grande place à la surprise, avec un superbe climax final.

Pourtant le film possède quelques défauts : des placements de produits pas très fins (New balance, Sony à plusieurs reprises etc...), un héros qui n'est franchement pas crédible et de sacrés longueurs.

Sous ses airs de blockbuster de commande, on tente de nous faire croire que Robert McCall (alias Denzel Washington) est un intellectuel car "il lit" ce qui semble être une espèce en voie de disparition aux USA.
Un héros solitaire, peu causant, d'une grande froideur, même s'il tente quelques gags de temps à autre qui tombe à plat. Un personnage vraiment trop parfait qui défend le veuve et l'orphelin en écrasant tout sur son passage, tel un rouleau compresseur, ne laissant aucune place au suspense.
Le défaut majeur vient du fait que Denzel reste de marbre de A à Z (c'est surement voulu et assumé) mais coté émotionnel le métrage passe totalement à coté de plaque, laissant peu de scènes d'action et surtout une psychologie à deux francs.
Fuqua aime aussi multiplier d'étranges plans façon "Psych" où il zoome sur l'œil du héros qui scrute les différents détails de ses ennemis avant de s'en prendre à eux, vraiment lourdingue.

Seul le bad guy de service (Marton Csokas) est réellement charismatique : un mafieux russe tatoué jusqu'au cou qui lui aussi n'exprime aucun sentiment et est lui aussi ultra-dévastateur sans remors.
Chloë Grace Moretz tient en fait un rôle mineur apparaissant peu à l'écran et sa présence se justifie pour attirer un public jeune, une actrice totalement substituable dans ce film.

Un scénario simplissime, pas mal d'incohérences * , une pseudo morale.

*
A un moment, l'équalizer tente de supprimer un ennemi avec l'asphyxiant dans une voiture, le gentil ennemi n'arrive même pas à casser une vitre pour s'en sortir.


Bilan mitigé car pour moi le dernier quart d'heure original et décompléxé fait vraiment plaisir à voir, en mode John McLane , l'humour en moins (ce qui aurait fait un plus grand bien à ce blockbuster). Beaucoup trop de passages inutiles et de lourdeurs.
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Samba - 5,5/10

Messagepar caducia » Jeu 02 Oct 2014, 15:26

Samba

Réalisé par Eric Toledano, Olivier Nakache
Avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim
comédie drmatique - FR 2014 - 1h58

5.5/10






Synopsis


Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu'au jour où leurs destins se croisent... Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d'imagination qu'eux ?



Critique

Le duo de réalisateurs Eric Toledano et Olivier Nakache reprennent du service.
Après le succès phénoménal d'Intouchables, ils abordent à nouveau un sujet de société en utilisant les mêmes procédés simplicité, réalisme et une pointe d'humour (même si celle-ci est moins marquée).

Samba nous plonge ainsi dans l'univers des sans papiers qui n'est a priori pas un thème attrayant pour le grand public et que le grand public connait à travers des Journaux télévisés, car le but d'un sans papier est de rester discret.
On nous dévoile ainsi le quotidien de migrants qui multiplient les combines pour ne pas se faire contrôler et se faire renvoyer chez eux, comme les faux papiers, les travaux ingrats au noir, les conditions de vie insalubres, les camps de détention.
Il est vrai que tout celà est filmé avec un grand réalisme, les décors étant les vrais locaux des associations d'aide aux sans papiers, de réels camps de rétention etc...ce qui permet de découvrir les vraies conditions où évoluent les personnages.
En revanche, les 2 cinéastes enjolivent clairement la situation pour un film grand public en plaçant quelques "gags" pour un décalage de situations. Tous les sans papiers nous y sont présentés comme de pauvres bougres qui travaillent durement dans l'illégalité et qu'on renvoie au pays sans demander leur reste. Il est certain que ce genre de situation existe mais en aucun cas il ne place un sans papier en tant que délinquant, de profiteur du système ou bénéficiaire d'aides sociales ; pourtant ce genre de personnages existent bien.

On se retrouve un peu au pays de bisounours dans une société de merde et l'on ferme volontairement les yeux sur la face très sombre de ce milieu pour mieux mettre en avant le coté comique ou tragique du destin de Samba qui est tellement sympa qu'on lui pardonne tous ses faux pas.

Samba incarné par Omar Sy a un fort accent Sénégalais malgré ses 10 années passées en France est un homme simple, plutôt réservé (donc n'attendez pas à ce que l'humour soit trop centré sur son personnage) qui tente de vivre comme tout le monde en France, il enchaîne les petits boulots et les galères. La prestation d'Omar Sy est bonne, son personnage arrive à nous transmettre de nombreuses émotions, notamment les séquences du métro avec le regard insistant des gens et le malaise qui va avec.
Samba montre que ce sont surtout les rencontres avec les bonnes ou mauvaises personnes qui jouent sur le devenir des clandestins, ainsi qu'une petite part de chance ou de malchance.

Charlotte Gainsbourg est Alice (un DRH en "pause" professionnelle suite à un burn out) représente a priori l'opposé de Samba. Plutôt BCBG coincée et dépressive, qui tente de se soigner au sein d'une assos d'aide aux sans papiers.
Le personnage d'Alice est à l'opposé de l'actrice, mais C. Gainsbourg avec ce rôle de composition convint avec sincérité et naturel.

Le script se résume à leurs rencontres successives de ces deux "paumés" et un jeu de la séduction classique qui donne quand même droit à pas mal de répétitions, les 2 protagonistes étant timides tous les deux, l'étincelle est longue à se produire.
Une confrontation de milieu qui montre à la fois celle de la cadre qui se fait bouffer par le travail et celui du sans papier qui tente juste de survivre, qui se rend compte que sa vie rêvée en France n'est plus qu' une 'illusion.

Malgré des bons interprètes et un réalisme de mise en scène, Samba tombe tout de même un peu dans le pathos et occulte les problèmes profonds et tragiques des sans papiers avec des images édulcorées formatées pour séduire un large public.
Il manque un peu de magie ou de répliques percutantes cultes au métrage pour en faire un film mémorable qui reste trop manichéen . Une vision par le petit bout de la lorgnette qui n'ose pas aborder frontale les vrais problèmes du système vis à vis de ces clandestins et de l'hypocrisie générale.
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Amours Imaginaires (Les) - 5,5/10

Messagepar caducia » Dim 05 Oct 2014, 10:22

Les Amours imaginaires

Réalisé par Xavier Dolan
Avec Monia Chokri, Niels Schneider, Xavier Dolan
Comédie dramatique - canada 2010 - 1h35

5.5/10


Image



Synopsis


Francis et Marie, deux amis, tombent amoureux de la même personne. Leur trio va rapidement se transformer en relation malsaine où chacun va tenter d'interpréter à sa manière les mots et gestes de celui qu'il aime...



Critique

Deuxième réalisation de Xavier Dolan basée sur un couple d'amis homme-femme qui tombent tous les deux amoureux d'un jeune homme - Nicolas. Un pitch de base qui permet une histoire mouvementée avec de nombreuses possibilités relationnelles.
Hélas, Xavier Dolan décide que ses personnages ne marchent qu'avec leurs fantasmes, leurs pensées et ne laissent jamais leurs vrais sentiments ressortir. Ainsi Marie Camille et Francis (le couple d'amis) ne vont jamais avouer frontalement leur amour envers Nicolas, et resteront comme des cons à le contempler pendant de longues heures.

En revanche, Nicolas entretient des relations ambiguës avec le duo et n'hésite pas à avoir des contacts physiques amicaux avec eux qui seront rapidement interprétés par des signes d'amour entretenant ainsi le doute.

La mise en scène est dans son ensemble agréable, avec un style rétro assumé dans ses images et ses références ciné. Le personnage féminin (Monia Chokri) s'habille telle un pin-up des années 50, mais je la trouve vraiment glaciale et sans charme. Alors que Xavier Dolan souhaite se la jouer James Dean.
On y parle sans cesse d'Audrey Hepburn. Des références aux années 50 clichées au possible.



Même si les images sont belles à regarder, il y a une multiplication de plans contemplatifs interminables.
Lorsqu'on se laisse porter par la beauté des images, il suffit qu'un des protagonistes ouvre la bouche pour casser la magie à cause de leur accent prononcés et de leurs dialogues d'une rare banalité (je pense en particulier à la scène de la pause Thé où c'est affligeant). Dolan joue un peu la facilité et répète les mêmes gimmicks de plans.
Des personnages qui souffrent grandement de solitude et d'affection, qui se donnent des rendez-vous et qui n'ont rien à se dire au final.


Des acteurs insipides qui ne font pas rêver, un déroulement narratif pompeux et nombriliste pour un jeu de la séduction qui se réduit à des regards et des non-dits et un ami qui n'était pas si proche d'eux car il les lourde du jour au lendemain.



On retiendra les séquences nocturnes avec les éclairages verdâtres ou rouges d'un bel esthétisme, mais ce genre de cinéma ne me touche pas car le résultat final est assez vain, et les images au style pop ne sont pas si stochantes que ça pour m'intéresser pendant 1h30. Un objet cinématographique sophistique avec des images léchées qui cache un manque de profondeur de son script.
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Gone Girl - 7,5/10

Messagepar caducia » Mer 08 Oct 2014, 17:23

Gone Girl

Réalisé par David Fincher
Avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris
thriller - USA 2014 - 2h29

7.5/10






Synopsis


A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?



Critique

"Gone Girl" est un film qu'on ne voit qu'une fois, ou qu'une fois tous les 10 ans, car une fois qu'on connait "le truc" il est difficile de le revisionner à moins de vouloir disséquer les indices de ce jeu de pistes. Un film qu'on pourra donc rapprocher du "6ème sens" ou de "The game" sauf que le fameux twist arrive à environ un tiers du métrage.
Il est donc difficile de faire une critique approfondie sans spoiler (mais on va essayer).

La narration est loin d’être linéaire car avec des images entre-mêlées correspondant à plusieurs époques différentes mais qui ne sont pas forcément "la vérité" car ce sont à la fois la vision du mari (Ben Affleck) ou suivant la description du journal intime de la disparue Rosamund Pike.
Cette flashbacks et flashfowards permettent de mieux analyser les faits réels ou les versions déformées ; mis à part une partie introductive que j'ai trouvée un peu poussive, les enchaînements d'images d'époques diverses est bien gérée permettant des variations de tonalité ou de rythme.
L'introduction classique tranche clairement avec la suite qui redistribue les cartes et montre qu'on a été trompés depuis le début.



Coté casting, je préfère Ben Affleck en tant que réalisateur car ici la palette émotionnelle est assez plate, avec des sourires crispés, ou en mode droopy forcé, il n'est pas forcément crédible dans chaque scène et a oublié son charisme au vestiaire, mais reste très agréable à regarder, certes ! Est-ce un choix commercial assumé, une mauvaise direction d'acteur ?
Ben Affleck nous est donc présenté comme un mec banal mais plutôt bienveillant : c'est à dire qu'il en fait des caisses pour attirer le femme ciblée dans ses filets et une fois qu'il a eu ce qu'il voulait il la délaisse et le train train quotidien s'installe. Sous ses apparences de genre idéal, se cache en fait un homme plein de défauts qui en font un suspect idéal quand les parties sombres de son passé sont sous le feu des média.

Pour le coup, on peut dire que Ben Affleck se fait littéralement piquer la vedette par Rosamund Pike dont la carrière va assurément décoller après ce film.



Coté enquête, on peut dire que script tiré du livre "les apparences" est vraiment tordu et réserve de multiple surprises et bouleversements à base de faux semblants, personnages suspects...
Il est dommage que mis à part les 2 protagonistes principaux, les personnages secondaires sont peu développés et caricaturaux (comme la voisine idiote, les flics, les journalistes). La sœur (Margo) est juste à baffer.

A travers ce thriller, Fincher édite une satyre des relations de couples et du traitement de l'information.
Le couple Nick-Amy vit le parfait amour en apparence, on les découvre pleins de fraîcheur et l’euphorie de leur première rencontre, les petits gestes romantiques, le quotidien qui commence à peser. On voit le sincérité de couple de déliter sous nos yeux, et l'identification est terriblement aisée.

D'autre part, les journalistes, paparazzi en prennent pour leur grade (c'est surement pour ça que Ben Affleck a signé tout de suite). Fincher met un point d'honneur à montrer le harcèlement quotidien de ces charognards à l’affût de la moindre déclaration, d'images chocs pour meubler leurs show.
La partie "off" des interviews ultra-préparés est aussi traitée mais ce sont plutôt les shows à sensations qui sont dans le viseur du cinéaste qui met en avant comment on manipule l'image (relooking des témoins par exemple) ou les propos afin de faire basculer les opinions, n'ayant aucun remord quand la vérité éclate.



Une mise en scène fluide dans son ensemble sans effet de style accrocheur, des décors plutôt sobres. Ce sont surtout les scènes de romance ou avec Rosamund Pike qui sont les plus réussies esthétiquement. Fincher offre aussi quelques scènes bien sanglantes sans excès.
Dommage que le script souffre de quelques invraisemblances ou que les réactions de personnages sonnent un peu faux.

Gone Girl se démarque par son coté manipulateur pervers et envoûtant, extrêmement bien maîtrisé. On aurait aimé voir un autre acteur principal pour donner un peu plus de charisme au coté masculin du film. La fin laisse songeuse et me déplaît fortement.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 09 Oct 2014, 00:01

Ouais, enfin The Game et Sixième Sens n'ont pas d'autres prétentions que de divertir. Il n'y a aucun discours derrière. Gone Girl est pétri de sens et à bien plus à offrir.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Alegas » Jeu 09 Oct 2014, 06:14

Et puis bon, Gone Girl c'est loin d'être un film entièrement basé sur son twist, bien au contraire.
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