Hooligans : 6.5/10"Renvoyé de la prestigieuse université de Harvard pour un délit qu'il n'a pas commis, Matt Buckner part se faire oublier chez sa soeur en Angleterre. Là-bas, il découvre la fièvre qu'engendre le football, et surtout les groupes de supporters qui défendent l'image et la réputation de leur club comme une religion.
Sensible à l'esprit de camaraderie et à cette volonté d'absolu, Matt se laisse entraîner, mais prend aussi peu à peu conscience des coulisses d'un sport dont les joueurs sont les seigneurs et les fans les mercenaires... Ces cercles très fermés sont prêts à tout pour renforcer leur réputation et asseoir leur suprématie. La compétition ne se déroule pas que sur les stades, et entre ces groupes extrêmes, il n'y a jamais d'arbitre.
Face à sa conscience et son passé qui le rattrape, Matt va devoir choisir ses règles du jeu..."Bilan mitigé. La première partie du film est la plus intéressante car elle nous montre le monde du hooliganisme avec ses règles, ses codes, son langage...
On voit bien que pour ces personnes le football est secondaire et que la réputation de leur clan est au dessus.
Il est facile pour le personnage de Matt de tomber la dedans car il a le sentiment d'y retrouver tout ce qui lui manque dans la vie : le soutien, les amis, le courage...
On peut penser d'une certaine manière que la dérive de notre société actuelle a fait se développer cette violence qui leur permet de s'échapper d'un quotidien qui les dépasse.
La deuxième partie est un peu plus décevante car elle tourne au mélo-dramatique avec une histoire banale de vengeance très prévisible qui fait oublier que les hooligans en réalité se battent sans raison. Ici la fin devient dès lors prévisible et la morale peut d'une certaine manière choquer.
En conclusion une très bonne première partie et une seconde qui s'éloigne un peu du sujet avec une histoire prévisible.
Il est dommage que ce film ne soit pas accompagner d'un documentaire sur ce monde la qui aurait été très intéressant.
A noter l'excellente prestation de Charlie Hunnam et la très bonne de Elijah Wood.
Petit coup de gueule contre l'édition belge de ce film qui indique sur la jaquette une VO 5.1 alors que ce n'est que du prologic.