[oso] Mes critiques en 2014

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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Criminale » Lun 25 Aoû 2014, 11:10

Allez soyons fous, j'ai vu un film du challenge je fais une critique (synthétique quand même) ce soir. ;)
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 25 Aoû 2014, 11:12

Criminale a écrit:n'étant absolument pas amateur de vin (uniquement alcool fort blanc).


Ah, ces jeunes...
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mr Jack » Lun 25 Aoû 2014, 11:26

C'est clair 8)
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 25 Aoû 2014, 11:39

Criminale a écrit:Allez soyons fous, j'ai vu un film du challenge je fais une critique (synthétique quand même) ce soir. ;)


:super:

Mark Chopper a écrit:
Criminale a écrit:n'étant absolument pas amateur de vin (uniquement alcool fort blanc).


Ah, ces jeunes...


Ils y viendront, comme tout le monde :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Lun 25 Aoû 2014, 15:57

Bah moi je suis jeune et j'aime le vin. :|
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mr Jack » Lun 25 Aoû 2014, 16:11

Bah moi aussi mais je crois que mon "c'est clair" ne l'était pas (très clair) :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 25 Aoû 2014, 16:27

Val a écrit:Bah moi je suis jeune et j'aime le vin. :|


Arrête. On sait tous que tu as 50 ans. Ton petit jeu a assez duré :nono:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar padri18 » Lun 25 Aoû 2014, 16:46

La villageoise ça compte ? :chut: :mrgreen:
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Room in Rome - 6,5/10

Messagepar osorojo » Lun 25 Aoû 2014, 22:13

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ROOM IN ROME

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Julio Medem (2010) | 6.5/10
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CHALLENGE DÉCOUVERTE JUILLET / AOUT 2K14 •


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Julio Medem a beau se planquer derrière sa maîtrise photographique, il signe avec Room in Rome un film sacrément fourbe. Il est en effet fort difficile de trouver son impartialité au moment de juger les faits, après 1h45 d'une démonstration visuelle et sensuelle on ne peut plus maîtrisée, dont les images, de plus en plus belles, et subtiles, au fur et à mesure que les corps se dévoilent, trouvent une harmonie remarquable. A tel point qu'elles pourraient se faire le véhicule d'un ensorcellement massif des amateurs de jolies courbes qui leur ôterait toute impartialité. Le but de la manoeuvre étant assez simple, espérer que la prouesse formelle suffise à cacher sous un tapis de somptueuses ambiances une narration qui hésite constamment entre le contemplatif poétique et l'histoire d'amour à l'écriture bien plus classique.

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Car à force de glisser un peu maladroitement sous le tapis tout un tas d’anecdotes censées caractériser ses deux muses, le père Medem se prend un peu le pied dedans. Alors que la première demie heure de son film est des plus stimulante parce qu'elle est construite autour d'un désir pulsionnel qui échappe à toute logique, lorsque la parole se joint aux images pour expliquer la situation, que les mensonges de collégiennes se mêlent aux traumatismes plus sincères, c'est un vent glacial de banalité qui commence à polluer l'ensemble. Medem ne parviendra pas à s’en échapper, s’enlisant dans une mécanique un peu usante qui le fait alterner mensonges et contre-vérités.

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C'est bien dommage parce que Room in Rome n'avait pas besoin d'explications. Qu'importe finalement pourquoi les deux jeunes femmes se retrouvent dans cette chambre, qu'importent leurs situations personnelles, leurs orientations sexuelles, leurs blessures profondes ou leurs envies. On les comprend suffisamment par la gestuelle, d'autant plus que Julio Medem est suffisamment doué pour se permettre de véhiculer l’essentiel par l'image. Quand la jolie Natasha, par exemple, hésite à se laisser capturer par les draps de celle qui prend les rennes de sa vie sexuelle le temps d’une nuit, un souffle, un murmure rassurant, suffit. C’est dans ces moments là, lorsqu’il s’agit d’imager l’attirance réciproque des deux femmes, de symboliser leur désir, que le réalisateur prouve tout son talent. Dommage qu’il n’en soit pas lui-même plus convaincu.

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Parce qu’à défaut de l’assumer pleinement, il fait de Room in Rome un film un peu bancal, témoin d'un savoir-faire d'orfèvre quand il s'agit de diriger les corps et composer de la belle image sans que le geste soit pour autant assumé à 100%. Pour lui donner de la consistance, pour le justifier même, Medem ajoute à ses images une chanson un peu mièvre en guise de bande son entrecoupant deux dialogues peu inspirés, qui ôtent à ses métaphores visuelles leur pouvoir de suggestion. En témoigne cette séquence —graphiquement sublime— de l'extraction d'une flèche de la poitrine de Elena Anaya, qui tombe à plat, parce que toute sa puissance métaphorique est réduite à néant par les parties dialoguées qui l'entourent.

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A force de naviguer entre deux eaux, celles de la romance impossible mais réaliste, et celles de l'expression visuelle plus poétique, Medem livre, avec Room in Rome, un film inabouti, visuellement splendide, habité par deux muses stupéfiantes de justesse mais dont le fond, banal et égratigné par des clichés de bas étage, empêche la belle poésie qui le parsème de prendre pleinement son envol.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Lun 25 Aoû 2014, 22:15

Pas de screens ? :(




:mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 25 Aoû 2014, 22:39

Vala branlouze ! :mrgreen: :love:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Lun 25 Aoû 2014, 22:40

Ça donne déjà plus envie. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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A cause d'un assassinat - 6,5/10

Messagepar osorojo » Mar 26 Aoû 2014, 21:06

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A CAUSE D'UN ASSASSINAT

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Alan J. Pakula (1974) | 6.5/10
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Digne représentant des oeuvres paranoïaques typiques des seventies, THE PARALLAX VIEW avait tout pour concurrencer les références du genre. Son pitch passionnant, entre manipulations des foules par les hautes sphères politiques et docu-fiction fantasmant des faits qui ont marqué l'inconscient américain, dont le plus important, l'affaire Kennedy, semble une référence évidente dans le cas présent, promettait de belles choses. D'autant plus que derrière le script se cachent des hommes peu manchots quand il s'agit de générer du réalisme.

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Alors quand, à l'écran, s'enchaînent les bourdes surréalistes qui permettent au pauvre Warren Beatty de se sortir de situations perdues d'avance avec l'aisance d'un super héro sans sa culotte courte, la descente est brutale. Le voir castagner un pauvre ahuri portant l'étoile dans un bar pour rien du tout, où éclater un sheriff armé d'un revolver avec sa canne à mouche, fait voler en éclat tous les efforts qui ancraient le film dans un réel que l'on pouvait aisément croire.

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Des efforts qui portaient effectivement leurs fruits. Écriture habile, pistes de lecture on ne peut plus enthousiasmantes, à l'image de celle concernant l'organisation Parallax qui semble tout droit sortie d'un roman d'espionnage noir et qui apporte au film sa séquence la plus mémorable, sorte de croisement improbable entre la torture visuelle d'Orange mécanique et la froideur clinique typique de Pakula. Se pose donc la question de ce personnage sans consistance, presque caricatural, qui se perd complètement dans un univers très emprunt de réalisme. L'association est maladroite, tellement, qu'elle dessert tout le propos qu'elle est censée véhiculer. Devant l'aspect irrationnel de ce journaliste à la chance insolente, on en vient à se détacher complètement de l'histoire. Alors quand la fin, so eighties dans son côté définitif, nous extirpe de notre siège avec violence, elle n'a pas la dimension espérée. Bien que réussie et dévastatrice, elle semble presque gratuite tant le personnage qu'elle concerne semble être une blague.

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C'est bien dommage parce qu'à côté de ça, Pakula assure comme un diable quand il s'agit de monter des ambiances graphiques dévorantes. Son coup d'oeil exercé lui permet de gainer son film d'une photographie frôlant l'excellence, à l'aide de laquelle il emprisonne ses personnages pour en faire des silhouettes perdues dans une immensité qui les assimile sans leur demander leur avis. En alternant gros plan sur les visages afin de partager leur détresse et plans très larges où l'architecture mange les hommes, Pakula ancre son film dans une réalité toujours plus impalpable. Seule la rigueur du béton, solide, immuable, semble pouvoir survivre à ces guerres d'intérêts qui manipulent les masses en se mettant les détenteurs du pouvoir dans la poche. Ces juges qui ouvrent et closent The Parallax View sont l'exemple flagrant du petit lait de mensonge qui nourrit une population dont les yeux sont ornés d'œillères par quelques puissants possédant les clés d'une vérité qui n'est pas bonne à connaître.

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Devant une telle maîtrise formelle, il est impossible de rejeter le film de Pakula. Il possède trop de jolies qualités, graphiques, mais aussi d'écriture, pour qu'on lui tienne rigueur de son personnage manqué. Néanmoins, impossible aussi d'oublier ce point noir qui gangrène tout le film, puisque le taquin Warren Beatty est dans le cadre en permanence et que l’écriture chaotique de son personnage ampute, à elle seule, toute la puissance de cette fin pourtant bien assumée. C'est quand même sacrément frustrant !
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Cenatra » Mar 26 Aoû 2014, 21:09

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Et après madame me demande pourquoi je prend pas de bain avec elle quand elle a ses ragnagna :x
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Mer 27 Aoû 2014, 09:43

Mark Chopper a écrit:
Criminale a écrit:n'étant absolument pas amateur de vin (uniquement alcool fort blanc).


Ah, ces jeunes...


Ouais je suis toujours le seul à boire du vin en famille :eheh:

Sinon tu redonnes envie de le mater Romm in Rome (surtout les captures en fait :oops: )
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