*2014* Classement annuel des BoMiens

[Moviewar]

Mommy 9/10

[Mr Jack]

Aussi haut pour un Dolan, fais gaffe tu vas finir à l'hosto.

[Velvet]

La planète des singes, l'affrontement: 6/10
Un blockbuster anti spectaculaire préférant instaurer son ambiance post apocalyptique dans cette forêt simiesque assez bien fichue. Les singes sont le moteur du film et sont bien mieux exploités que les humains, indolores. Par contre, ça manque de qualité visuelle et malgré le fait que le scénario évite intelligement d'etre manichéen, le film a un script trop balisé et attendu, avec un cahier des charges trop respecté (pénurie, peur de l'inconnu, confiance, trahison, violence, mensonge, fils prodigue...).

[Moviewar]

Aussi haut pour un Dolan, fais gaffe tu vas finir à l'hosto.

Je me suis jamais caché de bien aimé le cinéma de Dolan, je crois d'ailleurs être également celui qui a mis la plus haute note à Tom à la ferme cette année, mais ma santé mentale est très bonne Je ferai prochainement une critique

[Velvet]

Si c'est du même acabit que Laurence Anyways, il y a matière à ce que ça me plaise beaucoup.

[Moviewar]

On se rapproche de sa trilogie effectivement. La réalisation est plus pop, audacieuse (le format 1:1 offre un condensé de gros plans), un sujet bien plus défini avec la relation mère-fils qui a des troubles du comportement. Le trio est tout bonnement fou, les dialogues sont vraiment intenses, humour noir, provocation, insultes et y'a des scènes musicales qui feront vibrer (un karaoké sur du Boccelli, Oasis sur un skateboard). Avec une durée de 2h15 il a bien le temps d'amener son sujet, de nous attacher et de mettre en perspective son propos pour conclure son film d'une très bonne manière.

Au passage je déconseille la bande annonce qui dure 3 minutes et qui montre tout le film

[logan]

La durée a baissé? C'était pas 3h00 à Cannes?

(Cela dit je vais pas me plaindre vu que je vais surement le voir, mon masochisme est satisfait de cette baisse ^^)

[maltese]

Jimmy’s Hall : 7/10

Loin d’être un grand connaisseur ou un admirateur de Ken Loach, j’étais surtout resté sur la très bonne impression que m’avait fait Le Vent se Lève ; Jimmy’s Hall se place effectivement dans la lignée de cette œuvre, retrouvant la quête d’indépendance irlandaise dix ans plus tard. On pourra toujours reprocher à Loach l’aspect trop engagé de ses œuvres, qui conduit ici il est vrai à une vision peut-être un peu facile de ce conflit idéologique (en gros, il y a les bons d’un côté et les mauvais de l’autre). Mais ça fait partie de son cinéma, et ça n’empêche pas d’y retrouver une histoire intéressante (le côté tragique de la vie de Jimmy est vraiment bien traité) et un contexte politico-économique captivant (l’histoire de l’Irlande m’a toujours beaucoup intrigué je dois dire). Et puis, il y a la beauté des paysages irlandais.

[Moviewar]

La durée a baissé? C'était pas 3h00 à Cannes?

(Cela dit je vais pas me plaindre vu que je vais surement le voir, mon masochisme est satisfait de cette baisse ^^)

Je viens de vérifier sur le site du festival et c'était bien 2h14 pour être exact

Ouais d'ailleurs j'étais pas content quand j'ai vu "Tom à la ferme" se pointer avec ton 2,5

[Velvet]

LUCY: 0/10

[osorojo]

Tu vends du rêve, il faut que je le voie pour contrecarrer les avis positifs que l'on va me balancer

[Val]

Tu as aimé l'attaque de la gazelle par le léopard ?

[Velvet]

J'ai aussi adoré la petite souris avec le fromage.
Je parle même pas du moment où Besson s'oblige à nous montrer la reproduction animale.
En plus de ça, je ne déteste pas tous les films de Besson et j'étais parti pour voir le film en mode brainless, petit plaisir coupable devant une série B cheap. Mais là, ça dépasse l'entendement. Le sommet du film c'est le doigt de Scarlett qui touche celui de la primate Lucy.
En mode 2001 de l'espace façon mongolito.

[Val]

Tout le film est magique de connerie.

[Mark Chopper]

Les Gardiens de la galaxie : 8/10

Le blockbuster le plus fun depuis des lustres. Une dynamique entre personnages qui se construit à travers l'action et non pas à travers des tunnels de blablas chiantissimes sur des traumas à la con. Dans l'esprit, on retrouve le cinéma des années 80 : du divertissement sérieux qui ne donne pas l'impression de se prendre au sérieux.

Et best rôle de Bradley Cooper ever.