*2014* Classement annuel des BoMiens

[Jimmy Two Times]

Je suis surtout contre le fait de payer pour quelque chose qui n'apporte strictement rien de plus. La seule 3D "correcte" que j'ai vu, c'était pour Hugo Cabret (sur quelques séquences). Dans les Gardiens de Galaxie, à part un peu de profondeur de champ bidon, des séquences d'action encore plus bordéliques qu'elles ne le seraient en 2D, la perte de contraste, on gagne quoi?

Donc pour toi la 3D d'Avatar ou Gravity n'est pas "correcte" ?

Correcte, elle l'est mais ces deux films étaient sensés être des révolutions pour le procédé. Je cherche encore...

[patpon]

The One I Love : 7/10

[Alegas]

La 3D de Titanic a été faite en post prod puisque c'est une conversion. Et pourtant c'est une référence.

La 3D de Titanic a été faite pendant plusieurs mois et a coûté plusieurs millions de dollars. Ce qui n'est pas le cas des 3D Marvel, donc ne compare pas des niveaux de qualité (et d'exigences de la part des réalisateurs concernés) qui ne sont clairement pas les mêmes.

Quant à GotG, il est tellement bourré de CGI qu'il se rapproche plus du film d'animation que de l'image live (un peu à l'instar de Gravity).

Mais dans ce cas n'importe quel film bourré ce CGI devient un film "pas live". C'est nawak ce que tu dis. Fond vert ou pas, les acteurs et certains éléments sont bien réels, et sont là avant les CGI qui sont placés en post-prod, là où les acteurs de Gravity sont placés dans les images après l'incrustation des CGI (ceux-ci composant entièrement l'environnement).
Donc non : l'omniprésence des CGI ne constitue pas un argument pour une bonne 3D.

[caducia]

Get On Up 5/10

[versus]

Les Gardiens de la Galaxie : 7/10

[caducia]

the prince : 3/10

[Waylander]

The Last Days of Summer : 9/10

La route de Madison, les Noces Rebelles, Un Monde parfait... Bref, le meilleur film que j'ai vu cette année pour le moment.

[Jimmy Two Times]

Allez hop, ça sera ma prochaine séance. En une ligne, tu viens de créer une grosse attente.

Godzilla : 5.5/10

Je peux pas mettre moins car c'est la note que je mets à Pacific Rim. L'approche d'Edwards n'a pas grand chose d'original (ça, c'est pour emmerder Way mais inutile de relancer le débat, tout à été dit ) puisqu'il ne fait que poursuivre dans la voie initiée par Monsters. Autant d'excitation que de frustration au final. J'aime assez l'approche minimaliste, même si deux scènes sont bien gonflantes en raison de leur retenue extrême, techniquement c'est propre (pas d'esbroufe) mais purée ces personnages... Des clichés encore plus ambulants que dans un film d'Emmerich... Kick Ass et Olsen sont à baffer, Watanabe est la caution jap pour expliquer au public occidental que Godzilla n'est pas un méchant monstre et puis Cranston.... Il entasse le reste du cast, c'est sur. Mais j'ai rarement vu un acteur aussi impliqué dans un rôle aussi merdique... Faut se faire une raison, quelque soit le prisme par lequel il est abordé, le genre ne délivre au mieux que du cinéma passable.

[versus]

Goal of the dead : 7/10
Je surnote legerement mais ca fait plaisir de voir un film comme ça en France.

[Dionycos]

Boyhood : 8/10

Léger surnotage car le film m'a particulièrement parlé et ému dans sa seconde moitié, 100 fois plus passionnante que la première moitié sur la petite enfance du gamin, qui ressemble plus à une collection de scénettes qu'à un vrai film sur le temps qui passe. On s'amuse en redécouvrant le début des années 2000, on s'émerveille en voyant grandir le gamin, mais c'est très décousu. Mais une fois arrivé à l'adolescence, j'ai été totalement scotché.

Sils Maria : 6/10

Beau projet, mais pas assez abouti. Kristen Stewart est excellente.

Les combattants : 7.5/10

Excellente surprise. Mix improbable de comédie militaire et de comédie romantique tout en parlant de choses très graves (en gros, la fin du monde suite aux dérives de l'homme). Un des meilleurs films français de l'année (avec Maestro)

[OorO75]

Les Gardiens de la Galaxie de James Gunn : 8/10

[maltese]

Boyhood : 8/10

Léger surnotage car le film m'a particulièrement parlé et ému dans sa seconde moitié, 100 fois plus passionnante que la première moitié sur la petite enfance du gamin, qui ressemble plus à une collection de scénettes qu'à un vrai film sur le temps qui passe. On s'amuse en redécouvrant le début des années 2000, on s'émerveille en voyant grandir le gamin, mais c'est très décousu. Mais une fois arrivé à l'adolescence, j'ai été totalement scotché.

D’accord avec toi concernant la seconde partie ; j’ai souvent lu qu’elle tirait un peu le film vers le bas, mais elle m’a également plus parlé et ému. C’est peut-être simplement dû au fait de l’attachement progressif qui nous lie à cette famille au fur et à mesure qu’on avance dans le film…

[Dionycos]

La seconde moitié du film est celle qui aborde enfin la thématique du temps qui passe, et c'est pour ça que je la trouve bien plus riche et prenante.
Dans la première moitié, on enchaine les petites scènes d'enfance sans vraiment y voir de fil conducteur. Y a même des scènes qui sont juste là pour l'unique plaisir de l'anecdote (genre la sortie de Happy Potter 6), et n'ont absolument aucun intérêt dans le développement de l'histoire et des personnages.
Ce n'est qu'au bout d'une heure que survient une thématique, un fil conducteur, un axe narratif, et ça m'a vraiment parlé. Ca m'a même touché sur un plan purement personnel, car je me suis retrouvé dans plein de situations.

[francesco34]

Ben pour moi c'était totalement l'inverse, j'ai trouvé le film fascinant au début, et trèèès long à la fin, à partir de l'adolescence justement (15-16 ans), et là j'ai vraiment subi
Par contre la toute fin est superbe.

[maltese]

La seconde moitié du film est celle qui aborde enfin la thématique du temps qui passe, et c'est pour ça que je la trouve bien plus riche et prenante.
Dans la première moitié, on enchaine les petites scènes d'enfance sans vraiment y voir de fil conducteur. Y a même des scènes qui sont juste là pour l'unique plaisir de l'anecdote (genre la sortie de Happy Potter 6), et n'ont absolument aucun intérêt dans le développement de l'histoire et des personnages.
Ce n'est qu'au bout d'une heure que survient une thématique, un fil conducteur, un axe narratif, et ça m'a vraiment parlé. Ca m'a même touché sur un plan purement personnel, car je me suis retrouvé dans plein de situations.

Je pense que tu as tout à fait raison concernant l’intérêt de la deuxième partie. Pourtant, c’est aussi cet aspect très anecdotique qui m’a plu globalement dans le film. Quand je repense à mon enfance, je n’ai pas de souvenirs clairs et précis des soi-disant moments les plus importants de ma vie (premier jour d’école, rencontre de telle ou telle autre personne, première découverte d’un film, etc…) ; je me souviens plutôt de moments au hasard, sans forcément grand intérêt, de certaines choses, parfois juste d’une image de la cour de récré de mon école par exemple. Et c’est justement ce que j’ai eu l’impression de retrouver dans l’enfance du héros : des « moments » de vie, des scènes qui n’appellent pas à un développement futur ou à une conclusion (on retrouve ça aussi à l’adolescence d’ailleurs, par exemple avec les types qui le « harcèlent » dans les toilettes de l’école). La soirée Harry Potter, le bowling avec le père, la vision par la fenêtre des parents qui se disputent, les petites chamailleries dans la voiture avec la grande sœur, etc… ça fait une enfance tout ça. Et je trouve ça touchant, sans qu’il y ait besoin de réflexion derrière. La réflexion sur notre propre vie, elle vient à l’adolescence, et ça ne m’étonne finalement pas que ce soit également le cas dans le film.