[puta madre] Mes Critiques en 2014

[osorojo]

On est globalement d'accord sur celui là, un film très chouette gâché par un réalisateur qui joue trop au petit malin (la voix oooooooooooff) et ne peut s'empêcher de faire le père castor au moment de conclure ^^

[puta madre]

Oui, et c'est dommage car ces deux éléments ont bien douché mon enthousiasme (sans ça, je lui mettais un bon point de plus)

[puta madre]

Butcher 2
Hatchet 2 — Adam Green — 2010
5.5/10

Auréolé d'une bonne petite réputation, Butcher premier du nom valait uniquement pour ses mises à mort ultra-gores et ses caméos d'acteurs spécialistes du film d'horreur (Robert Englund, Kane Hodder, Tony Todd et j'en passe). Et je dois reconnaître que ce Butcher 2 m'a davantage plu. Autant prévenir tout de suite: il est à réserver aux amateurs de tripaille sanguinolente. Comme dans le premier, les effets spéciaux à l'ancienne de John Carl Buechler sont tout simplement remarquables et bien mis en valeur par Adam Green qui les filme plein cadre sans rien nous cacher.

Victor Crowley est loin d'être le tueur le plus charismatique qui soit, une espèce de mongol hypertrophié aux stéroïdes, mais c'est probablement un des plus efficaces. Un vrai monsieur bricolage qui utilise pour ses meurtres tous les outils à sa disposition: tronçonneuse, hache, ponceuse... Des mises à mort ultra-réjouissantes où le sang vient littéralement inonder l'écran. Le film enchaîne directement sur la dernière scène du premier épisode et après une première mise à mort qui met tout de suite dans l'ambiance, où le maquilleur John Carl Buechler lui-même qui se fait décapiter à l'aide de ses propres intestins, il va falloir attendre une quarantaine de minutes avant de voir Crowley à nouveau en action. Entre-temps, le film va suivre les tentatives de la rescapée du premier pour aller récupérer dans le bayou le corps de ses père et frère. C'est l'occasion de retrouver Tony Todd dans un rôle beaucoup plus conséquent. L'acteur livre une prestation savoureuse et il semble bien s'amuser dans la peau de ce personnage aux sombres desseins et au nom qui claque bien (le Révérend Zombie).

Comme dans plusieurs suites de films d'horreur sorties ces dernières années (au hasard, La Colline a des yeux 2 ou The Collection), Zombie va rassembler un commando (bon, plutôt à un groupe de chasseurs redneck) pour aller en découdre avec Crowley. Une fois cette équipe arrivée dans le bayou, il ne faudra pas longtemps à Crowley pour se déchaîner lors de mises à mort inventives: découpage de deux personnes en même temps à l'aide d'une tronçonneuse de deux mètres, décapitation d'un type en plein coït, dépeçage, scalp à la ponceuse, etc. même si l'on ne retrouve rien d'aussi jouissivement gore que le travelling à 360 degrés sur un type en train de se faire arracher la tronche du premier. Crowley lui-même finit le film dans un bien triste état, et on peut se demander comment les scénaristes ont pu enchaîner avec un troisième épisode.

Malgré une baisse de rythme en plein milieu de métrage, le film se laisse suivre avec plaisir si l’on n’est pas trop exigent. Balisé, sans réel suspense, il laisse malgré tout sur une bonne impression et a le mérite de ne pas durer excessivement: 1h20, emballé, c'est pesé! Un bon petit plaisir déviant, par et pour des amateurs de slasher.

[caducia]

réservé aux amateurs de tripaille sanguinolente.

Pas pour moi, dommage.

[puta madre]

Nos pire voisins
Bad neighbours — Nicolas Stoller — 2014
6/10

Capable du meilleur (5 ans de reflexion) comme du pire (American Trip), Nicolas Stoller met sa collaboration avec Jason Segel entre parenthèses l'espace d'un film pour retrouver un autre acteur de l'écurie Apatow, sans que l'on y perde au change. En effet, Seth Rogen campe avec Rose Byrne un duo attachant, des monsieur et madame tout-le-monde qui réalisent les sacrifices que leur nouveau rôle de parents vont occasionner et qui retrouvent dans leurs voisins étudiants un reflet de ce qu'ils ont été et ont perdu. Le duo fait preuve d'une belle complicité et fonctionne bien à l'écran. L'antagonisme avec les étudiants et les représailles réciproques réservent quelques passages marrants. L'ensemble est bien rythmé, avec pas mal de clichés et d'humour référentiel comme souvent dans les comédies américaines contemporaines, mais j'ai passé un bon moment avec, pour une fois, un Christopher Mintz-Plasse pas trop énervant. Pas un film que je reverrai, mais une séance ciné sympa.

[Alegas]

New York Melody
Begin Again — John Carney — 2013
7/10

Une fois n'est pas coutume, le titre français est bien trouvé, puisque New-York melody est à la fois une ode à la musique et à la ville de New-York. Il est porté par deux excellents comédiens qui se révèlent attachants dans la peau de personnages qui doivent se remettre d'une déception amoureuse et vont se reconstruire grâce à un projet commun. Des personnages qui possèdent tous les deux leur part de force et de fragilité. Le film évite le piège de la love story en se concentrant sur la relation professionnelle et amicale qui les lie dans un New-York bien mis en valeur. Ils sont entourés par une belle galerie de personnages secondaires, constitués pour beaucoup de véritables musiciens (Mos Def, Cee Lo Green, Adam Levine), parmi lesques on retiendra l'ami loufoque de Keira Knighley. Le réalisateur filme en intégralité les prestations vocales de ses acteurs/chanteurs et Keira dévoile des talents vocaux insoupçonnés. L'ensemble possède un côté rafraîchissant qui fait plaisir et le message du film, sur la guérison via l'art et la musique, est hautement sympathique. Une jolie découverte.

[puta madre]

Le Cou de la girafe
Safy Nebbou — 2004
5/10

Challenge découverte été 2014

Un film qui réunit trois générations autour de la tentative d'une petite-fille de retrouver sa grand-mère, celle-ci ayant disparu de la vie de sa famille depuis une trentaine d'années, lorsqu'elle a décidé de partir avec un autre homme... Avec Le cou de la girafe, le réalisateur Safy Nebbou essaie d'instaurer une ambiance semi-décalée, semi-poétique, en montrant les événements majoritairement par les yeux de la petite fille, qui n'hésite pas à fuguer pour sortir son grand-père de l'hospice où il a été admis et partir en escapade à Biarritz avec lui. Mais à hésiter entre drame et humour grand public (les scènes dans la maison de retraite avec les pensionnaires qui couvrent l'évasion de leur camarade), le fim se retrouve avec le cul entre deux chaises. J'ai suivi ce qui se déroulait à l'écran sans ennui mais avec un désintérêt poli, le film n'étant pas déplaisant mais jamais captivant. On se rattrape avec les prestation des acteurs: Claude RIch tout en émotions contenues en grand-père qui va pouvoir s'évader de ce qu'il considère come un mouroir pour connaître une dernière aventure, la petite-fille confondante de naturel ou bien Sandrine Bonnaire tout simplement lumineuse. Malgré les bonnes intentions et la volonté de faire un film qui sorte des sentiers battus, rien ne retient l'attention jusqu'à la fin qui évite le happy end attendu et conclut le film avec une touche de gravité surprenante.

[Dunandan]

Je pense tout pareil, dommage car le début est vraiment sympa (comme la fille qui mémorise le trajet pour libérer son grand-père ^^).

[puta madre]

Oui, cette entrée en matière est intrigante, et lorsqu'on découvre le but de cet enregistrement, je me suis dit que c'était bien trouvé. Dommage que la suite ne soit pas du même tonneau.

[osorojo]

Bon, j'avais pas prévu de le voir celui là, je regrette pas du coup

[puta madre]

Tss, tss, tu dois te faire tous les films du pano

[osorojo]

Ce sera pas possib' !

[francesco34]

attention au réf il est sous le nom "Coupe" au lieu de "Cou"...
sinon tu l'as vu où? quand j'avais cherché à me prendre le dvd il est hors de prix (30€)!

[puta madre]

Il était passé sur TF1 en 3ème partie de soirée (vers 2h du mat!) il y a 3-4 semaines.

[francesco34]

mince j'ai loupé, il repassera peut-être...