HK : Forbidden Super Hero, de Yuichi Fukuda (2013) L'histoire : Un lycéen, fils d'un policier et d'une dominatrice BDSM, découvre qu'il peut devenir surpuissant dès qu'il met une petite culotte sale sur son visage. Il combat alors la criminalité et se fait surnommer "Hentai Kamen"...Un hommage au
tokusatsu qui vise un public moins familial que
Zebraman. Le synopsis, con comme la lune, est traité au premier degré et décalque souvent celui de
Spider-Man : univers lycéen, premier amour, difficulté de concilier responsabilités de super-héros et vie quotidienne... Sans oublier un double maléfique qui rappelle Venom. On pourrait craindre une production
cheap et opportuniste destinée à entretenir le cliché
"Ils sont fous ces japonais", mais Yuichi Fukuda semble sincère dans sa connerie et la production a de la gueule. Pendant près d'une heure, il offre même un spectacle idiot de premier choix : quand son héros casse le nez de quelques gangsters avec sa bite ou galère pour trouver une petite culotte sale, essentielle à sa transformation, il y a de quoi se marrer.
Les combats rappelent
X-Or et
Bioman avec les mêmes gimmicks de mise en scène (zooms, ralentis...) et une
voix off qui décrit les super-attaques sur le même ton très sérieux. Un passage évoque par ailleurs
Le Collège fou, fou, fou (un gage de qualité). Malheureusement, tout ça ne tient pas sur la durée... 1h45, pour un film pareil, c'est long, beaucoup trop long. Il aurait fallu tailler dans le gras, alléger les passages culcul liés à l'amourette et surtout trouver un autre acteur pour incarner le double maléfique (il fait un peu pitié). Néanmoins, quand on regarde l'affiche, on ne s'attend pas à découvrir un chef-d'oeuvre et
HK : Forbidden Super Hero remplit très largement sa mission. Il amuse, divertit et assume sa bêtise sans jamais se moquer de son univers référentiel.
Note : 5,5/10