[Padri18] Mes Critiques en 2014

[caducia]

Vu une fois Mr. & Mrs. Smith, pas un souvenir que ce soit terrible mais plutôt ridicule. A revoir.

[padri18]

Sin City
de Robert Rodriguez et Frank Miller (2005)

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6,5/10
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Bon je le revois un brin à la baisse. Autant lors des premiers visionnages je lui mettais un bon 8, autant là je descend à 6,5.
Passée la surprise du visuel aussi original que bien gaulé, il faut admettre que le film n'a pas beaucoup d'autres intérêts. On pourrait citer néanmoins des personnages charismatiques et quelques punchlines bien senties, mais ça se limite presque à cela.

Divisé en trois segments différents (environ une grosse demi-heure chacun), on prend plaisir à débuter l'aventure avec l'histoire de Marv, un bourrin, un gladiateur, une force de la nature qui prend à malin plaisir à décalquer ceux qui se mettent sur son chemin. Incarné par un Mickey Rourke qu'on avait pas vu aussi charismatique depuis un moment, le segment de Marv semble être mon préféré. C'est l'occasion d'y croiser un Elijah Wood en contre emploi total dans un rôle de tueur psychopathe au mutisme destabilisant.

Vient ensuite le segment de Clive Owen, probablement le plus faible. Malgré que l'acteur soit investit et bien entouré (Rosario Dawson en tête), il faut admettre que sa croisade contre un ripoux incarné par Benicio del Toro est plus irritante qu'autre chose.

Enfin, pour le dernier segment, Bruce Willis retrouve une prestance dans laquelle on aimerait le voir plus souvent. Jouant un flic, vieux de la vieille, piégé par des méchants influents et épris d'affection voire plus pour une Jessica Alba (magnifique ici) qu'il a sauvé lorsqu'elle était jeune.

L'ensemble est plutôt fluide, certains personnages font des apparitions dans les segments des autres, donnant une certaine cohérence à cet univers.

Néanmoins, plusieurs problèmes se posent, à savoir pour commencer de constantes voix-off. Si elles permettent de délivrer quelques dialogues savoureux (c'est un plaisir d'écouter Marv partager son plaisir pour la baston), il faut avouer que c'est épuisant à la longue.
De plus, niveau réal, même si on a pas lu le comic il faut admettre qu'on sent bien que Rodriguez ne fait qu'une bête transposition des cases et ne s'embête pas à faire plus que ça. Dommage, cela aurait permis au film d'avoir une réelle identité car en l'état, cela fait beaucoup trop plan plan pour intéresser à ce niveau.

Bref, Sin City est un film qui ne laissera pas indifférent, mais dont les défauts le limitent malheureusement à un "concept".

[padri18]

The Game
de David Fincher (1997)

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7/10
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Bon alors The Game, c'est un Fincher mineur, mais ça reste un bon film; ce qui en dit long sur la filmo du gars.
Le film dépeint l'histoire de Nicholas Van Orton, un riche homme d'affaire qui se voit offrir un cadeau particulier par son frère, une carte cadeau de la société CRS, société supposée spécialisée dans les "surprises". Sans savoir en quoi consiste exactement le "jeu" proposé par la société, Nicholas va se retrouver entraîné dans une sombre histoire enchaînant les faux-semblants, où sa vie est en danger, et où il ne peut se fier à personne.

Bon alors même si on connait le twist, le film supporte très bien les revisionnages, ce qui est pas toujours le cas il faut le noter. On prend toujours plaisir à voir cet homme "ordinaire" (enfin sauf son côté richissime et connard sur les bords) voir son quotidien chamboulé par des événements improbables (tout son environnement semble être contrôlé, des personnes cherchent à le tuer, et un climat de paranoïa s'installe où tout le monde est un complice éventuel).
Même en connaissant la fin, on reste captivé durant les deux heures; grâce au jeu d'un Michael Douglas totalement taillé pour ce rôle et d'un David Fincher qui assure toujours autant derrière la caméra sans artifices superflus (je pense par exemple au plan de Panic Room avec la machine à café; ici on reste dans la pure sobriété).

On pourra regretter néanmoins que la relation père-fils survolée ne soit pas plus approfondie, elle ne semble ici qu'être prétexte à une scène du final. Dommage, car ici la famille est un élément important, comme le montre la relation entre frères où l'alchimie entre Douglas et Sean Penn fonctionne très bien.
Reste que ce The Game reste une sacré démonstration, celle que même avec un script voué à visionnage unique, un réalisateur peut très bien transcender cela et délivrer un bon petit film qui vieillit bien.

[padri18]

Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare
de Lorene Scafaria (2012)

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7,5/10
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Belle découverte que ce long métrage qui pourrait tromper sur son genre à cause de son cast; Car si Steve Carell est connu pour ses rôles comiques, il faut admettre qu'il nous sort une prestation dramatique de qualité ici (chose qu'il avait déjà fait dans Little Miss Sunshine).
Donc c'est la fin du monde. 3 semaines, c'est ce qu'il reste avant qu'un astéroïde percute la Terre et annihile l'espèce humaine. C'est le moment que choisit la femme de Dodge pour le quitter, le laissant seul pour la fin du monde. Chacun gère cela à sa manière : orgies, pillages, suicides,... Mais Dodge ne mange pas de ce pain là. Il se contente de continuer à aller au travail, et continue comme il peut sa vie, ne sachant pas quoi vraiment faire d'autre. C'est ainsi qu'il fait la rencontre de sa voisine, Penny, incarnée par Keira Knightley. Tous deux vont prendre la route ensembles pour que Dodge revoit un vieil amour de jeunesse.
Le film nous dresse le portrait de deux personnes que tout oppose et qui vont apprendre à faire connaissance. Alors que Dodge s'enferme souvent dans le silence, la faute au départ de sa femme et à la fin du monde imminente, Penny, elle, est une femme vivante à l'écoute des autres. Malgré leurs différences, le film traite avec subtilité et brio cette relation naissante qui apparaît ainsi tout à fait crédible, voire même touchante.

L'intérêt du film, c'est de traiter la fin du monde de façon totalement intimiste. Aucun CGI d’astéroïde approchant de la Terre, pas d’explosions,... Non le film a un point de vue profondément humain sur cette catastrophe et nous dépeint les multiples réactions que nous pourrions nous même avoir : certains font la fête, d'autres pillent et saccagent, certains se suicident (très bonne scène avec William L. Petersen),... On le comprend ainsi très vite, le film ne propose aucun espoir de survie, pas de Bruce Willis prêt à sauver le monde au dernier moment, on reste avec notre duo pour les voir essayer de régler leurs derniers tracas pendant le maigre temps qu'il leur reste.
Doté d'une bien belle soundtrack, le film ne fait pas de concession et se termine par une note aussi sombre que poétique. Une rareté qui a le mérite d'être signalée !

[padri18]

La relève
de Clint Eastwood (1990)

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7,5/10
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Après la découverte de la saga Dirty Harry, il semble presque naturel d'enchaîner avec La relève, film où Eastwood campe un personnage très similaire à Harry Callahan. On retrouve effectivement un flic qui a pas mal roulé sa bosse, qui balance des punchlines à gogo tout en tirant avant de poser les questions.

Ici, le flic en question se retrouve en croisade contre un Raúl Juliá qui a tué son partenaire. Pour l'occasion, on lui en affecte un nouveau en la personne du personnage de Charlie Sheen, un policier ayant peu d'expérience, un "rookie".
Véritable choc des générations, c'est le vieux flic contre le jeunot qui se voient forcés de bosser ensembles (enfin le jeune n'a rien contre, c'est seulement le perso d'Eastwood qui ne supporte pas la situation et préfère faire bande à part).

Là où les derniers Dirty Harry n'étaient pas franchement convaincants, La relève se révèle diablement efficace, en commançant par une belle course poursuite sur autoroute où valdinguent les voitures; Le film prouvera ensuite par d'autres scènes d'actions que le budget est bien à l'écran (explosion d'immeuble et impressionnante collision d'un avion), c'est ainsi un pur plaisir de voir un film oldschool éloigné de la mode des CGI qui nous frappe depuis des années.

Oldschool, le film ne l'ai pas seulement dans ses cascades réelles; mais également dans son traitement de flics bad-ass, qui n'hésitent pas à faire leur loi et règlent leurs comptes personnels, quitte à flinguer des mecs désarmés à bout portant. Une bonne partie du métrage se déroule de nuit, consolidant ainsi cette ambiance revenge.
Dans le lot, Eastwood est toujours aussi bon dans ce genre de rôle, ce n'est pas une surprise. Charlie Sheen n'est pas en reste, même si ses expressions faciales ne sont pas variées, il reste convaincant dans son rôle de "jeunot" qui évolue en cours de métrage pour devenir comme son mentor. Pour compléter le tableau, on a une galerie de méchants avec un Raúl Juliá qu'on aurait aimé voir un peu plus charismatique et une dangeureuse Sonia Braga qui nous délivre une scène de viol aussi mémorable que troublante.

De l'action, des punchlines bien senties, et un traitement sans concession, bref, un bon thriller policier comme on aimerait en voir plus souvent de nos jours.

[caducia]

On n'en fait plus des comme ça.

[Pathfinder]

Totalement approved! J'adore ce film!

[padri18]

Bon vu Atonement.
Petite claque quand même. Je sais pas trop quoi en dire surtout que les critiques existantes couvrent très bien le sujet mais j'ai envie de faire une centaine de screens
Au cas où je n'écrive rien, je résumerais à : c'est bien (mais franchement; J'y allais avec un a priori d'une histoire amour conventionnelle et donc chiante), c'est beau (photo sublime et cadrages au poil) et c'est même émouvant (ce final !).

[Alegas]

Critique obligatoire.

[padri18]

Les gardiens de la galaxie
de James Gunn (2014)

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7,5/10

Dire que ce Gardiens de la Galaxie était attendu serait un euphémisme. Car si les opus habituels de la saga Marvel vont du décevant au moyen, il est agréable d'avoir un peu de sang frais via cette nouvelle franchise, sentiment conforté par les nombreux trailers vendant un film indéniablement fun et décalé.

Résultat des courses ? Malgré un pitch très basique, à savoir une Nième histoire de méchant qui veut conquérir l'univers et d'une bande d'anti-héros qui s'unissent contre toute attente, le film n’ennuie pas pour autant grâce à un humour omniprésent et de généreuses séquences d'action. Là où, habituellement dans ce genre de prod, l'abondance de CGI a tendance à ennuyer de plus en plus les spectateurs, lassés de ce genre de spectacles bigger and louder, le film fait mouche grâce à ses situations improbables (voir un raton laveur jubiler pendant qu'il joue à démolir des vaisseaux spatiaux avec le sien est tout simplement magique).

Ainsi, ses personnages atypiques sont la force du film. Incarnés par un casting en forme dont un Christ Pratt en tête qui prouve ici qu'il a bien les épaules assez larges pour camper le lead d'un blockbuster de ce niveau, chaque personnage à droit à une caractérisation efficace, rendant leur rapprochement tout aussi crédible. Cette caractérisation est tellement efficace que certaines scènes en deviennent touchantes, où comment un raton laveur en CGI peut autant amuser (et oui il amuse un max, c'est un des atouts du films) qu'émouvoir.

Doté d'une soundtrack des années 70 et 80, preuve que le film se démarque jusqu'au bout, on néanmoins pourra regretter un bad guy trop peu charismatique ainsi que des personnages/acteurs trop peu employés (Glenn Close et Benicio Del Toro qu'on aurait aimés voir mieux utilisés).

Bref, un space opéra totalement fun et généreux qui représente là une véritable surprise par rapport au niveau général des productions Marvel. Espérons que la performance sera reproduite lors du deuxième opus !

[Hulkiss]

C'est pas un peu court 7,5 avec une telle critique???
Et pour Close et surtout Benicio, c'est juste des présentations de perso pour le futur, au même titre que, et bien plus important d'ailleurs, Thanos... Le film se concentre sur un développement et une histoire de nouveaux supers et aventures en moins de 2h et sans jamais ennuyer...juste balaise pour moi

[padri18]

Je préfère tempérer mon jugement, jamais évident d'être raisonnable quand on note à chaud. 7,5 me parait une bonne note, surtout pour un blockbuster.
Le reste dépendra de comment le film supporte la revision (en VO la prochaine fois par contre); Mais oui c'est très fun mais j'aurais préféré un bad guy moins monolithique et une réal plus inspirée (efficace mais rien de transcendant ici quoi, les combats sont par exemple peu lisibles)

[pabelbaba]

Pour pinailler, la soundtrack est plus 70s.

[padri18]

Oups il est vrai que c'est pile dans ta génération

[pabelbaba]