[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mer 06 Aoû 2014, 21:21

J'ai remarqué direct les boulards sur ses étagères :eheh:

Et ouais sa meuf en mode crêpe, c'est tellement inattendu ahahaha. Enfin, tout le film quoi, grosse grosse récré, j'ai pris mon pied :eheh:


@Alegas : ouais, je crois qu'à plusieurs, ça doit être encore plus jouissif, sans mauvais jeu de mot :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mer 06 Aoû 2014, 21:22

@ Alegas : et tu n'es pas le seul :mrgreen: (je me demande bien comment je vais convaincre ma femme de le voir, elle qui n'aime pas les films violents ... :?)

Je risque fortement de lui mettre plus la fois suivante. Vite je dois trouver des potes :|.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mer 06 Aoû 2014, 21:22

Alegas a écrit:Meilleure scène du film, je me souviendrais toute ma vie du fou rire monumental que Jack, Jed, Scalp, Logan et moi avons eu devant ce passage. :eheh: :eheh: :eheh: :eheh:


Killbush dormait ? :mrgreen:

Ce film a une place d'honneur dans ma DVDthèque.
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Messagepar osorojo » Mer 06 Aoû 2014, 21:23

Je l'achète dès que je le vois passer :mrgreen:
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Messagepar Dunandan » Mer 06 Aoû 2014, 21:25

Il existe même en BR ici, mais j'hésite pour ce genre de film (je crains perdre en immersion nanardesque)
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Messagepar Mark Chopper » Mer 06 Aoû 2014, 21:25

Ah non, il faut du DVD avec image un peu crado pour du Cat. III.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mer 06 Aoû 2014, 21:26

Ouais je viens d'éditer ma raison qui rejoint la tienne, mais il n'existe même pas en DVD dans les boutiques canadiennes, j'ai cherché pourtant.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mer 06 Aoû 2014, 21:33

Et le faire découvrir à ta femme, je pense que c'est une mauvaise idée :eheh:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mer 06 Aoû 2014, 21:35

"Alors c'est ça que tu regardes quand tu me laisses aller me coucher seule !" :eheh:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mer 06 Aoû 2014, 21:37

Déjà qu'elle a du mal avec Dexter ... Hum, finalement elle risque de me faire la gueule :|.

@ Oso : :chut:
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Messagepar Alegas » Mer 06 Aoû 2014, 21:38

Mark Chopper a écrit:
Alegas a écrit:Meilleure scène du film, je me souviendrais toute ma vie du fou rire monumental que Jack, Jed, Scalp, Logan et moi avons eu devant ce passage. :eheh: :eheh: :eheh: :eheh:


Killbush dormait ? :mrgreen:


Alors honnêtement je me souviens pas de la réaction de Killbush, donc si ça se trouve il était en train de mater la collection de dvd de Scalp pour savoir quoi acheter. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Belle de jour - 7/10

Messagepar osorojo » Jeu 07 Aoû 2014, 21:05

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BELLE DE JOUR

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Luis Buñuel (1967) | 7/10
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CHALLENGE DÉCOUVERTE JUILLET / AOUT 2K14 •


Bien plus qu'une simple tranche de vie bourgeoise, Belle de jour pose des questions délicates. Désir et amour sont-ils deux sentiments forcément liés ? L'infidélité est-elle juste une affaire d'acte sexuel ? Une relation non exclusive au niveau du désir est-elle vouée à l'échec ? Tant de problématiques sensibles que Buñuel porte sur l'écran à travers le portrait d'une femme aisée qui ne parvient pas à tromper l'ennui de sa vie bourgeoise. Enfermée dans une routine qui l'anesthésie, inhibée dans sa recherche de désir par une enfance qui a laissé des marques — évoquée à travers deux furtifs flashbacks —, Séverine, parfaitement animée par la froide mais sensuelle Catherine Deneuve, aimerait découvrir d'autres mondes que le sien. Alors, quand le frivole Henri Husson lui donne l'adresse d'une maison close de bonne réputation, la belle y trouve l'occasion de sortir de sa condition.

Buñuel confronte alors son actrice à une vie plus simple d’apparence, mais bien plus exposée aux désirs inavouables de la nature humaine. Sans tomber dans l'outrancier grotesque, le cinéaste oppose les deux vies de Séverine, sans pour autant en diaboliser l’une ou l’autre. Le monde de Madame Anaïs est peut être moins politiquement correct mais il permet à la jeune épouse de reprendre contact avec sa propre réalité, à tel point qu’elle se désinhibe aussi dans sa vie conjugale. Et pourtant, ces deux identités ne peuvent cohabiter, car elles ne sont pas faites pour se comprendre. Lorsque la frontière qu’avait dressée Séverine entre ses deux vies s’affaisse, le voyage arrive à son terme, avec pour conséquence la mort lente de son couple, symbolisée par l’immobilisme de son mari, dont la seule expression prend la forme d’une montée de larmes.

En plus d’être fortement achalandé niveau thématiques, Belle de jour est doté d’une solide gestion de son rythme. Malgré le côté insolemment immobile de chaque personnage — chaque scène ou presque est statique —, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Il faut certainement créditer pour cela la belle brochette d’acteurs qu’y dirige Buñuel. Outre la glaçante Deneuve qui porte littéralement le film sur ses jolies épaules, la belle présence du taquin Michel Piccoli apporte une agréable touche de spontanéité aux différents duels qu’il livre avec la belle. Pour compléter le tableau, Pierre Clémenti fait preuve d’une fougue enthousiasmante en la personne du sanguin Marcel, seul personnage qui fera preuve d’un peu d’esprit d’initiative, un peu trop peut être.

Dommage que tout ce petit monde soit servi par des dialogues un brin trop écrits, qui empêchent la plupart des acteurs d’être complètement naturels. Piccoli y parvient sans mal, mais un peu trop souvent, dans la bouche de Deneuve ou de Jean Sorel, se sentent beaucoup trop les envies poétiques de leurs discours. Buñuel s’y est peut-être un peu trop attardé, au détriment d’ailleurs de sa mise en scène, qui manque tristement de poigne. L’ensemble est filmé de façon très classique, mais c’est à peu près tout, pas un seul plan ne reste en tête en fin de métrage. Trop carré, Belle de jour aurait mérité une mise en scène un peu plus ambitieuse, vu le sujet relativement subversif qui y est véhiculé.

Belle de jour est une belle aventure, dont la densité de fond fait toute la puissance et Catherine Deneuve tout le magnétisme. Ne manquent au tableau qu’un soupçon de naturel dans sa partie dialoguée et davantage de fougue dans sa mise en scène pour que l’ensemble s’exprime totalement.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Jeu 07 Aoû 2014, 22:37

Belle de jour est une belle aventure, dont la densité de fond fait toute la puissance et Catherine Deneuve tout le magnétisme. Ne manquent au tableau qu’un soupçon de naturel dans sa partie dialoguée et davantage de fougue dans sa mise en scène pour que l’ensemble s’exprime totalement.

Ouais, parce que c'est un peu chiant quand même. Moins que Tristana, mais chiant quand même.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Jeu 07 Aoû 2014, 23:46

Honnêtement j'ai pas trouvé ça chiant du tout :)
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Milan calibre 9 - 8,5/10

Messagepar osorojo » Ven 08 Aoû 2014, 22:59

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MILAN CALIBRE 9

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Fernando Di Leo (1972) | 8.5/10
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Premier opus de la trilogie du milieu, Milan Calibre 9 pose les bases d’une période charnière pour le crime organisé italien. S'inscrivant directement dans le climat noir des polizieschi italiens des années 70, il y en question de la fin d'une époque où l'honneur imposait d'instinct aux truands un code de conduite régissant leurs confrontations. Milan Calibre 9 symbolise un changement radical des mentalités, la relève criminelle étant faite de gagne-petit uniquement intéressés par la couleur des billets qu'ils espèrent amasser en grande quantité. Dans cette optique, tous les moyens sont permis, du massacre sans état d'âme d'innocents à la trahison bas du front de ses propres frères.

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Ugo Piazza symbolise à merveille cet entre-deux un peu bancal. Empli de respect pour cette mafia qui l'a façonné mais sans foi ni loi lorsqu'il est question du groupe organisé dans lequel il s'est engagé alors que sa famille de coeur a du rendre les armes. Cette dernière, représentée par un parrain aveugle, à qui plus personne ne rend visite, est en telle perte de vitesse qu’elle est sur le point de disparaître. A part un coup de croc furtif, qui sera tout de même un ressort dramatique important du film, l'état de celle qui a peuplé de sa violence tous les plus grands films de gangster fait peine à voir. Son seul représentant encore en vie est pourtant le personnage le plus respectable du film. Chino, hitman mystérieux ne tremblant devant personne, qui portera la mort, tel un commando surentraîné, dans un jardin ennemi sans qu'on l'y invite est superbement dosé par Fernando Di Leo. Sa tragique fin, forte de sens puisqu'elle concrétise véritablement le passage du flambeau entre code d'honneur et opportunisme cupide, est joliment amenée.

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Elle est à mon sens l'essence même de Milan Calibre 9, puisqu'elle porte enfin cette réponse à la question qu'on se pose depuis plus d'une heure quant à l'intégrité de Ugo Piazza. A cet instant précis, le doute n'est plus permis, il n'existe plus d'âme intègre chez les pourris. Dès lors, quand le rideau final s'abat avec fracas sur une scène jonchée de corps meurtris, c'est finalement le seul personnage pour qui l'on pouvait éprouver du mépris que l'on se prend à apprécier le plus. Rocco Musco, détestable en diable depuis la première minute de film, semble être le seul à qui il reste un soupçon d’intégrité mû par ce vieux code d'honneur du gangster.

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Milan Calibre 9 pourra déstabiliser ceux qui en espèrent un polar nerveux dont l'action est l'ingrédient principal. Bien loin de simplement vouloir mettre en oeuvre la violence qui caractérise les truands qu'il anime, c'est bien plus l'état d'une société en perte de vitesse qui intéresse Fernando Di Leo. Les multiples discours très engagés qu’il porte aux lèvres, à la fois des gangster mais aussi des policiers — qui s'opposent à travers deux personnages antithétiques (Gauche et discours sociale contre Droite et idées radicales) — de son film, sont l'occasion pour le réalisateur de signer avant tout une critique sociale peu complaisante, en prenant soin de tacler au passage les riches castes donneuses de leçons qui n'ont pas conscience de l'état délabré des sombres ruelles qui ornent leur ville.

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Animé par un sens du cadre qui ravira les amateurs de belles images, il ne manque qu’une once de fougue à Milan calibre 9 dans sa forme pure : est à regretter en effet un petit manque d’ambition du côté de sa mise en scène, qui se contente d'épouser son sujet, même si c’est fait avec efficacité. Cette réserve étant posée, que l’on se rassure, Fernando Di Leo possède un savoir-faire indéniable et son coup d’œil affûté lui permet de transformer Milan Calibre 9 en un joli terrain de jeu dont le sol est foulé par un défilé d'acteurs terriblement revigorant. Gastone Moschin apporte à son personnage une ambiguïté qui fonctionne même s'il manque d’un zeste de charisme pour tenir la distance en tant que lead acteur. Pour preuve, il se fait voler la vedette assez facilement par un Mario Adorf croustillant, qui possède à la fois une tronche qu'on ne peut oublier et une énergie dévorante qui file la patate. Pour parfaire le tableau, l'inquiétant Americano trouve en Lionel Stander les traits rageurs de sa ganache sympathique et la touche charme de l'entreprise est apportée par la pulpeuse Barbara Bouchet, cette dernière nous dévoilant généreusement ses jolies formes à l'occasion d'un lap dance stimulant — mais sage gasp ! —.

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Milan Calibre 9 porte la marque d'un auteur intéressé, à la fois par les personnages qu'il dépeint — cela se sent notamment dans la façon qu’il a de les faire monter en puissance — que par le contexte narratif qui leur permet de grandir. Oeuvre pessimiste et revendicatrice, au rythme puissant qui ne souffre d’aucun temps mort, elle constitue une fondation solide pour les deux films qui la suivront. Espérons simplement que ces derniers seront taillés dans le même bois. Dans tous les cas, je pourrai y retrouver avec joie Mario Adorf, je m'en réjouis d'avance.
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