Boyhood
(2002-) 2014
de Richard Linklater
(2002-) 2014
de Richard Linklater
Avant toute chose, et vous en avez sûrement déjà entendu parlé, Boyhood est un concept. Un film dont la réalisation est étalée sur douze années. Un projet fou suffisant pour me convaincre d'y jeter un œil de deux et quarante-cinq minutes. Un long regard qui pourtant défilé sur douze années de vie à vitesse grand V. Boyhood est un film qui - s'il n'était pas une tranche de vie sur l'enfance pas comme les autres - nous interrogerait sur la relativité du temps de façon magistrale.
Mais je ne voudrais pas que ce film splendide passe juste pour un concept. Malgré douze ans de tournage, ça aurait pu être une bouse. La grande réussite de ce film est de ne pas se disperser dans son casting, avec quatre acteurs majeurs et une histoire centrée sur le plus jeune. On est dans une véritable réflexion sur la psychologie de l'enfant, à un niveau d'une finesse qui me semble particulièrement juste. On n'est pas dans la surenchère, mais les aléas de la vie façonne les personnalités.
Pour moi, Boyhood est LE film par exemple sur la jeunesse, avec une vraie plus-value au niveau du concept. Ce tournage sur douze ans donne un aspect séquencé où l'art de l'ellipse est sublimé la plupart du temps. Je n'ai trouvé que trois ou quatre transitions pas forcément naturelle, un exploit en 2h45 de film. Allez voir Boyhood, un film riche, toute en finesse, bien réalisé et bien joué. On a en plus un vrai panorama culturellement parlant de la dernière décennie qui rajoute un aspect très authentique. Et en plus, la bande son déchire grave méga.
Mais je ne voudrais pas que ce film splendide passe juste pour un concept. Malgré douze ans de tournage, ça aurait pu être une bouse. La grande réussite de ce film est de ne pas se disperser dans son casting, avec quatre acteurs majeurs et une histoire centrée sur le plus jeune. On est dans une véritable réflexion sur la psychologie de l'enfant, à un niveau d'une finesse qui me semble particulièrement juste. On n'est pas dans la surenchère, mais les aléas de la vie façonne les personnalités.
Pour moi, Boyhood est LE film par exemple sur la jeunesse, avec une vraie plus-value au niveau du concept. Ce tournage sur douze ans donne un aspect séquencé où l'art de l'ellipse est sublimé la plupart du temps. Je n'ai trouvé que trois ou quatre transitions pas forcément naturelle, un exploit en 2h45 de film. Allez voir Boyhood, un film riche, toute en finesse, bien réalisé et bien joué. On a en plus un vrai panorama culturellement parlant de la dernière décennie qui rajoute un aspect très authentique. Et en plus, la bande son déchire grave méga.
9 sur 10