[Moviewar] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar francesco34 » Lun 30 Juin 2014, 17:13

Tu l'as vu où These final hours?
Pas de date de sortie prévue chez nous pour l'instant :(
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Mar 01 Juil 2014, 08:50

À la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes :wink:
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Ven 04 Juil 2014, 08:35

B I L A N   J U I N

137 - Minuscule, la vallée des fourmis perdues 6/10
138 - Le Cœur battant 6,5/10
139 - Under the Skin 5,5/10
140 - Dom Hemingway 5,5/10
141 - Boyhood 9/10
142 - Edge of Tomorrow 7/10
143 - Paris brûle t-il ? 8/10
144 - Mea Culpa 5,5/10
145 - Roméo + Juliette 6/10
146 - [Rec] 7/10
147 - The Battery 6/10
148 - Sun Belt Express 5,5/10
149 - Fort Bliss 7,5/10
150 - Cheap Thrills 7/10
151 - La vérité sur Emmanuel 6/10
152 - Locke 3,5/10
153 - Les Voies du destin 5/10
154 - Rich Hill 6,5/10
155 - Maps to the star 6,5/10
156 - The Double 3,5/10
157 - Speed Racer 7/10
158 - Docteur Folamour 7/10
159 - Jacky au Royaume des filles 4/10
160 - Enemy 3/10

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

> 24 FILMS <
11 au Cinéma
23 découvertes
Moyenne : 6/10

[F I L M   C I N É   D U   M O I S]

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[D É C O U V E R T E   D U   M O I S]

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Rich Hill - 6,5/10

Messagepar Moviewar » Mer 09 Juil 2014, 09:34

Rich Hill
-- by A. Droz Palermo & T. Droz Tragos --
(2014)

Image


Le duo Andrew Droz Palermo et Tracy Droz Tragos nous emmène au fin fond du Missouri et plus précisément à Rich Hill, une ville pauvre du Midwest. A travers ce documentaire on suivra le quotidien de trois jeunes garçons livrés à eux-mêmes où les liens familiaux leur permettent de rester sur le droit chemin.

Dans cette ville de 1396 habitants, la caméra des deux réalisateurs va s’attarder sur Andrew, Appachey et Harley. Après un rapide état des lieux de la petite bourgade, on découvre le portrait des jeunes garçons. Andrew tente de survivre avec sa jeune sœur, sa mère handicapée et son père qui refuse de trouver un emploi stable. Ils sont donc contraints de vagabonder de maison en maison, de ville en ville. Appachey, 13 ans a été abandonné par son père à l’âge de six, il souffre de TOC, fume et est bipolaire. Sa mère n’a plus le courage de s’occuper de lui et le laisse alors livré à lui-même. Enfin, Harley vit avec sa grand-mère depuis que sa mère est en prison après avoir tenté de tuer son ex-mari qui a violé Harley. Ces trois garçons ne jouissent donc pas d’une jeunesse normale. Ils vivent dans des habitats délabrés, sont délaissés, marginaux, perdus et turbulents à l’école donc contraints d’errer le plus souvent dans la rue sans un but précis tels des vagabonds mangeant chez Burger King et vêtus de jeans et t-shirts troués.

Dans Gummo, Harmony Korine se livrait à une série de sketches sur les jeunes marginaux d’un petit patelin de l’Ohio. Ici, les deux réalisateurs souhaitent saisir une réalité connue de tous, mais trop souvent mise sous le paillasson aux États-Unis. Le traitement du sujet est fait de sorte que l’on passe d’un jeune à un autre au cours du documentaire telle une boucle où l’on va suivre pendant presque un an les soubresauts de la vie des trois garçons au futur embrumé. Bien qu’ils soient très isolés du monde, les jeunes se retrouveront très rarement seuls devant la caméra afin de témoigner de la proximité qui existe avec les quelques pièces familiales dont ils disposent. Loin d’être gai, Rich Hill est malgré tout parsemé d’épisodes joyeux vécus par le trio comme lors des feux d’artifice de la fête nationale, d’un match de football américain ou des farces d’Halloween. C’est dans ces moments-là que l’on ressent le décalage qui existe avec les autres enfants. Il en va de même lorsque l’on s’introduit dans la vie scolaire des ados pour qui les études ne sont plus une priorité désormais. Après être entré dans leur intimité, la caméra se fait de moins en moins ressentir et on commence alors à s’attacher à eux. Il manque cependant un petit quelque chose à Rich Hill pour être plus qu’un simple documentaire contemplatif.


Attachant et intimiste, Rich Hill propose une saisissante chronique de vie.

6,5/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar nicofromtheblock » Mer 09 Juil 2014, 13:48

Tu l'as vu en projection presse ?
Je vois qu'il n'a pas encore de date de sortie ... il va être difficile à voir. :(
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Mer 09 Juil 2014, 17:49

Nope, au Champs Élysées Film Festival :wink:

Oui pas mal des films de la compétition n'ont pas de date de sortie. Mais celui là t'as de grandes chances de le voir atterrir sur Sundance Channel :super:
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Tu dors Nicole - 6,5/10

Messagepar Moviewar » Mer 16 Juil 2014, 13:33

Tu dors Nicole
-- by Stéphane Lafleur --
(2014)

Image


Stéphane Lafleur a choisi le noir et blanc pour Tu dors Nicole, son troisième long-métrage. Il nous conte l’histoire de Nicole et Véronique, deux amies passant tranquillement leurs vacances d’été jusqu’au jour où le grand frère de Nicole débarque avec son groupe de musique. Pour la jeune fille aux projets d’avenir flous, c’est un été qui semble très long. Avec son amie Véronique, Nicole tente de passer le temps au détour d’un mini Golf ou d’une glace, mais « ce n’est plus comme avant ». Elles errent dans leur Québec natal, chacune suivant l’autre pour au final suivre personne et se retrouver sans rien faire. La relation entre les deux copines va être bousculée par les tensions sexuelles naissantes avec le groupe de musique ayant investi la maison et quelques changements de programme concernant leur voyage en Islande. Véronique s’éclate tandis que Nicole doit gérer la maison, tondre le gazon pendant que les autres s’amusent, elle qui détient désormais une carte bleue est devenue Madame Nicole.

Tu dors Nicole a son lot de situations hilarantes : les répétitions du groupe de musique, l’apprentissage de l’islandais, les insomnies de Nicole qui tombe sur un père tentant par tous les moyens d’endormir son fils grâce à des bruits de baleine et des tours en voiture du pâté de maison, mais le meilleur gag du film tient en une idée brillante. Dans un esprit que l’on pourrait rapprocher des têtes à claques (elles aussi québécoises), Stéphane Lafleur fait muer un jeune garçon qui se retrouve avec la voix d’un homme mûr. Celui-ci pense alors qu’il a toutes ses chances avec Nicole ce qui offre des scènes de drague à mourir de rire. Le film reste néanmoins un peu creux, avec un manque de piment et de consistance dans le scénario qui fait que l’on s’ennuie assez malgré le fait que l’on s’attache au personnage principal et à sa petite vie assez vite. La réalisation est plutôt sobre, préférant les plans fixes (sauf lors des scènes à vélo, très nombreuses), le réalisateur fait durer les scènes au maximum pour accrocher un comique de situation qui marche souvent.


Tu dors Nicole montre avec poésie et humour le passage à l’âge adulte mais manque toutefois de consistance.

6,5/10
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Boyhood - 9/10

Messagepar Moviewar » Mer 16 Juil 2014, 22:55

Boyhood
-- by Richard Linklater --
(2014)

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Richard Linklater avait déjà intégré la notion du temps qui passe dans ses films de la trilogie « Before » (Sunrise, Sunset, Midnight) où il étalait son récit sur 20 ans en suivant un couple (Julie Delpy & Ethan Hawke). Avec Boyhood il marque considérablement le cinéma de son empreinte en proposant une expérience unique, monter un film avec 12 ans de tournage derrière et des acteurs qui évoluent et grandissent sous nos yeux.

On avait déjà pu connaître cet effet en vieillissant avec les personnages notamment dans les séries à rallonge ou les sagas comme Harry Potter. Sauf qu'avec Boyhood, R. Linklater centre son récit sur l'enfance puis l'adolescence de Mason (Ellar Coltrane), sa soeur ainé (Lorelei Linklater, la propre fille du réalisateur) et ses parents interprétés par Patricia Arquette et Ethan Hawke. Richard Linklater a réussi à convaincre les acteurs de signer un contrat de 12 ans sans savoir précisément de quoi il allait en retourner. Chaque année, une semaine était consacrée au tournage du film dont ils découvriront les images une fois seulement Boyhood terminé. Une prise de risque qui a été récompensée par l'Ours d'Argent du meilleur réalisateur au dernier festival de Berlin.


ImageImage

Avec ses 12 années en perspective, le réalisateur américain a de la matière pour explorer l'enfance, les relations de couple, le passage à l'âge adulte, les premiers émois amoureux et bien entendu les soubresauts de la vie de famille. Un divorce, un remariage, un nouveau bébé, une belle-famille, un déménagement, il ne laisse rien au hasard et peut alors dresser un portrait de famille complet où les pièces rapportées ont aussi leur importance. Le spectateur devient lui aussi un membre de la famille, il est au coeur des longues discussions lors des repas de famille, des engueulades, de toutes les scènes quotidiennes et des multiples étapes de la vie. Il confirme après sa trilogie, son talent pour l'écriture et nous offre des scènes mémorables en terme d'émotion mêlant le drame au ton humoristique.

Les transitions du film se font sans que l'on s'en aperçoive, ce sera une nouvelle coupe de cheveux, une barbe naissante, une voix qui mue ou encore un nouveau style vestimentaire qui nous fera prendre conscience que le récit a avancé de plusieurs années et non le fondu noir. D'autres éléments comme la Game Boy disparaissant, l’arrivée de l'Iphone ou encore la guerre en Irak et la candidature de Barack Obama permettront également une identification intelligente du temps écoulé. C'est bien évidemment cette fluidité du montage et l'utilisation à bon escient des ellipses qui rendront le métrage passionnant de bout en bout et qui n'ennuiera pas une seule seconde malgré sa durée de 2h45. La direction d'acteurs de Linklater est parfaite, lui qui avait dirigé les premiers pas de Matthew McConaughey au cinéma dans Génération Rebelle a su relever le défi du tournage étalé sur douze années. Boyhood pourrait se résumer en la performance tout en justesse d'Ellar Coltrane qui est LA vedette. Patricia Arquette, en mère accablée est surprenante, quant à Lorelei Linklater et Ethan Hawke, ils viennent compléter le très bon quatuor.

Image Image


Enfin, Boyhood permettra au plus grand nombre de se retrouver dans ce jeune garçon qui se passionne pour les aventures de l'apprenti sorcier Harry Potter, qui traine sur Facebook, qui critique la saga Twilight ou encore qui découvre le corps des femmes dans les catalogues de lingerie. Sans oublier que le film dispose d'une bande originale de très haute qualité reprenant les hits de ces dernières années, Arcade Fire, Coldplay, Vampire Weekend, Gotye, Phoenix ou bien The Black Keys, mais également plus ancien avec Bob Dylan ou Paul Mc Cartney.


Une magnifique fresque sur l'enfance et l'adolescence.

9/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mer 16 Juil 2014, 23:00

Richard Linklater avait déjà intégré la notion du temps qui passe dans ses films de la trilogie « Before » (Sunrise, Sunset, Midnight) où il étalait son récit sur 30 ans


Comme tu vieillis Julie Delpy :o
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mer 16 Juil 2014, 23:01

Il anticipe déjà le prochain :eheh: !
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Mer 16 Juil 2014, 23:07

Ah merde ! :mrgreen: C'est vrai que j'ai pensé à 3 films donc un tous les 10 ans .. Oui je suis nul en maths ^^
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Jeu 11 Sep 2014, 15:18

B I L A N   J U I L L E T  -  A O U T

161 - L'armée des ombres 7,5/10
162 - Barton Fink 7,5/10
163 - Blow Out 8,5/10
164 - Fenêtre sur cour 8,5/10
165 - Les oiseaux 8/10
166 - Lone Star 7/10
167 - Dragons 2 7,5/10
168 - Les 39 marches 8/10
169 - Presque célèbre 7/10
170 - À la recherche de Vivian Maier 7,5/10
171 - Palerme 6/10
172 - La Chasse 8,5/10
173 - Paris, Texas 6,5/10
174 - Blue Ruin 7/10
175 - Le Péril jeune 7,5/10
176 - Un air de famille 7/10
177 - Baisers volés 4/10
178 - Need for Speed 5,5/10
179 - Transformers 4 - L'âge de l'extinction 6/10

---

180 - Raging Bull 7,5/10
181 - Le rôle de ma vie 6/10
182 - Triple Alliance 4/10
183 - White Bird 5,5/10
184 - Les Gardiens de la Galaxie 7,5/10
185 - Un jour sans fin 7,5/10
186 - Mommy 9/10
187 - La planète des singes : l'affrontement 5/10
188 - Party Girl 7/10

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

> 28 FILMS <
11 au Cinéma
27 découvertes
Moyenne : 6,69/10

[F I L M S   C I N É   D E S   M O I S]

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Mommy - 10/10

Messagepar Moviewar » Sam 13 Sep 2014, 09:18

Mommy
-- by Xavier Dolan --
(2014)

Image


Après un Tom à la ferme angoissant, maîtrisé et surprenant, un prix du Jury au dernier festival de Cannes accompagné d'un magnifique discours de remerciement, Xavier Dolan, ce jeune prodige de 25 ans que l'on ne présente plus, continue de nous surprendre par ses talents de mise en scène, de direction d'acteurs et d'écriture. Avec Mommy, il revient aux sources, en reprenant le thème de la relation mère-fils qu'il avait déjà abordé dans son premier film, J'ai tué ma mère.

La première chose qui frappe devant Mommy, c'est le format 1:1 qui permet un cadrage plein centre ne laissant apparaître aucun vide dans l'image se focalisant ainsi sur les acteurs et offrant une succession de gros plans et de champs contre champs favorisant l'immersion. Le format intensifie alors chaque scène de dialogue où une grande charge émotionnelle est véhiculée et plonge le spectateur la tête la première dans une histoire bouleversante qui nous met dans tous nos états et travaille l'esprit longtemps après le générique de fin.

La filiation entre Mommy et J'ai tué ma mère existe bel et bien, mais cette fois-ci le réalisateur québécois ne dépeint pas un fils qui déteste sa mère mais plutôt la difficulté d'une mère, Diane (Anne Dorval) a gérer l'amour débordant de violence de son jeune garçon, Steve (Antoine-Olivier Pilon) atteint d'hyperactivité et déficit de l'attention. Dans ce nouveau combat pétri d'amour, Kyla (Suzanne Clément), la voisine d'en face qui souffre de bégaiement viendra porter assistance à cette famille monoparentale dysfonctionnnelle et redonner une lueur d'espoir au duo. Pour son 5ème film, Xavier Dolan s'entoure de ses partenaires de jeu habituels. Anne Dorval (J'ai tué ma mère, Les Amours Imaginaires, Laurence Anyways) est splendide en mère chic enchainant les tirades vulgaires et les touches d'affection, Suzanne Clément (J'ai tué ma mère, Laurence Anyways) plus en retrait magnifie ses scènes grâce à sa folle performance de jeune femme bègue complètement perdue au sein de sa propre famille. Enfin, Antoine-Olivier Pilon (vu dans le clip College Boy d'Indochine réalisé par Dolan), est grandiose en véritable tornade passant de la haine et de la violence à l'amour et à la tendresse.

Mommy est une œuvre bouleversante où la tension succède à l'émotion et vice versa, les disputes s'enchainant pour accoucher sur des scènes respirant un amour impossible. Les dialogues y sont pour beaucoup dans ce tourbillon d'émotions où grâce à une noirceur et une vulgarité omniprésentes, Dolan arrive à mettre mal à l'aise le spectateur tout en lui provoquant des fous-rires.

Il pimente également Mommy de bouffées d'air frais grâce à un coup de génie qui se caractérise par un changement soudain du format. Comme souvent chez Dolan, la bande-originale est soignée. Dido, Céline Dion ou encore Andrea Bocelli viennent s’incruster dans le scénario pour offrir des performances à nous faire frissonner.


En somme, aucune ombre au tableau, Mommy est donc à ce jour le meilleur film du jeune cinéaste.

10/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Dim 19 Oct 2014, 11:07

B I L A N   S E P T E M B R E

189 - Nos pires voisins 2,5/10
190 - Tout est faux 5/10
191 - The Best Offer 7/10
192 - The Salvation 6,5/10
193 - Festen 8/10
194 - La cité de la peur 7/10
195 - Le Lauréat 7,5/10
196 - Théorème 4,5/10
197 - Rosemary's Baby 8/10
198 - Pierrot le fou 6/10
199 - Diamants sur canapé 7,5/10
200 - Calendar 4/10
201 - Sueurs froides 8,5/10
202 - Miller's Crossing 8,5/10
203 - Qui a peur de Virginia Woolf ? 8/10
204 - Sin City 2 : J'ai tué pour elle 4/10
205 - Slacker 5/10
206 - The Rover 5/10
207 - La Mort aux trousses 8,5/10
208 - Un Homme très recherché 6,5/10
209 - Un jour sans fin 7/10

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

> 21 FILMS <
3 au Cinéma
21 découvertes
Moyenne : 6,4/10


[D É C O U V E R T E S   D U   M O I S]

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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 19 Oct 2014, 11:12

Putain, me fous plus une trouille pareil, j'ai cru m'être levé 19 jour plus tôt :shock: :mrgreen:
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