[Dunandan] Mes critiques en 2014

[Alegas]

Je dois avouer que je reste dubitatif face aux notes de fou... Le film est sympa, mais de là à y voir un chef-d'oeuvre, ça me dépasse.

La même.

[Dunandan]

Pas un chef-d'oeuvre comme on l'entend au sens strict, mais voilà : du plaisir à 200%. Et pour ma part, l'un des meilleurs films sportifs que j'ai vu.

[Mark Chopper]

Brad Pitt qui mange et qui boit pendant deux heures : si c'est du sport, alors je suis sportif

C'est quand même répétitif, avec des persos clichés pas vraiment développés. Enfin, si ça te plaît...

[Dunandan]

Tu détournes l'intérêt du film, méchant !!! Mais c'est vrai qu'il bouffe comme un porc. Par contre pas d'accord avec des personnages sous-développés. Bon ok ça tourne beaucoup autour du duo Pitt/Hill, mais justement ça fait du bien, pour une fois, que le script n'aille pas dans tous les sens. Et l'air de rien les relations sont subtiles ...

[nicofromtheblock]

Aaron Sorkin = dialoguiste de génie ! Rien de plus à dire.

[Dunandan]

Enfin un soutien ! Mais je sais que j'ai raison (de toutes façons le coeur a ses raisons, etc., etc., voilà)

[Mark Chopper]

Jonah Hill, c'est quoi son rôle à part être gros et avoir toujours raison quand les autres ont toujours tort ?

Et Brad Pitt, sa relation avec son ex et sa fille, c'est du cliché.

Evidemment que Sorkin est un dialoguiste de génie mais bon... là le scénario n'est pas trop fouillé. Du bon téléfilm quoi

[Dunandan]

Ouais mais ce sont des clichés que j'aime . Plus sérieusement, le personnage de Jonah Hill et la relation père/fille m'ont inspiré un peu plus d'intérêt que toi :

Avec un thème que tu vas peut-être trouvé bateau mais tant pis : la confiance en soi ..., l'un en virant un joueur, et l'autre car elle va finir par chanter ...

M'enfin bref, c'est aussi ce qui m'a plu dans le scénario, cette simplicité non exempte de richesse. En commençant par le fait que ça ne se résume pas à une méthode pour gagner.

[Mark Chopper]

Nan mais tu peux l'avouer que tu cherches à draguer Logan avec ta note, pas de souci, je suis tolérant.

[Dunandan]

Bah, je l'attendais celle-là, tu te trompes c'était Heat' que je visais (jaloux va).

(en plus je ne voulais pas mettre 10 au départ pour une toute autre raison, tant pis)

Edit : bah, pour le coup, je ne suis pas d'accord avec ta critique Alegas ... Et puis ne comprenant rien au base-ball, j'ai accroché de suite, d'autant plus que le propos du film est loin de se limiter au "baratin" du personnage de Hill .

[Dunandan]

Wolverine : le combat de l'immortel, James Mangold (2013)

Durant 1h30, ce film tient toutes ses promesses, même si malheureusement ça débande un peu vers la fin en balançant toutes ses cartes un peu trop vite, alors que le mystère autour des différents niveaux de l'intrigue était très bien entretenu. Non content de nous faire oublier la purge qu'était le premier Wolverine (qu'on peut d'ailleurs laisser de côté sans problème pour suivre) et de donner un sens au troisième X-Men (à peine meilleur que l'autre film), il nous offre également l'une des meilleures illustrations américaines de la péninsule japonaise depuis facilement Le dernier samouraï et Lost in translation, tant dans la forme (la photo bute et les lieux choisis sont magnifiques) que dans le fond, ce qui pèse beaucoup dans mon appréciation finale. Certes, il y a quelques clichés incontournables (on a l'impression que tous gèrent en armes blanches), mais c'est toujours traité avec respect et retenue (même l'humour est bien dosé, soulignant le décalage entre Wolverine et ce milieu si raffiné et codifié), à l'image du petite lexique distillé avec finesse qui permet de saisir immédiatement la mentalité japonaise à mi-chemin entre féodalité et modernité.

Sans même lire le comics (me souviens même plus si je l'ai lu), l'intrigue sur laquelle est adapté le script se comprend sans problèmes. Il est certes mieux d'avoir le troisième X-Men en tête pour comprendre toute la portée émotionnelle de ce nouvel opus, mais Mangold est assez malin pour composer une histoire qui peut clairement se passer des autres tout en créant un lien en filigrane (par le biais de flash-backs bien exploités qui reprennent donc le seul truc intéressant du troisième X-Men) en explorant une thématique centrale et jusque là survolée, à savoir les implications existentielles de l'immortalité de Wolverine. Ce que j'ai réellement adoré dans ce film, c'est donc cet équilibre idéal trouvé entre Blockbuster et intimisme où on approfondit la personnalité fragile et blessée de Logan derrière l'apparente invincibilité de Wolverine, et où toutes les scènes apportent quelque chose dans ce sens, tour à tour comparé à une bête sauvage ou à un ronin, bref une bête qui erre sans but. Et tout le petit passage avec Nagasaki articule de manière efficace et tragique sa destinée à la raison de sa venue au Japon (qui offrira par la suite plusieurs occasions d'approfondir ce thème fort intéressant et central du personnage).

D'autre part, le spectacle est assuré, même si malheureusement le premier combat lors de la cérémonie funéraire est clairement le meilleur, car elle insiste sur les capacités affaiblies de Logan en faisant jouer un montage excitant, et en livrant la marchandise avec des affrontements jouissifs et violents, où on offre un Wolverine plus bestial et bad-ass que jamais. Si tout le casting japonais est globalement bon, j'ai une petite réserve, à savoir la sidekick rousse qui, s'il elle envoie au combat, est limitée par une diction pour le moins hasardeuse. D'autre part, la dernière demi-heure, après une plongée dans différents endroits du Japon réellement exotiques mais représentatifs et pas trop stéréotypés (juste après l'échappée à Nagasaki, car cette séquences plus calme est loin d'être inutile en plus d'être agréable), on retrouve un côté super-héros un poil poussif, et des enjeux qui baissent en intensité, ainsi que des rendez-vous musclés décevants (je pense surtout aux ninjas et à la femme-vipère alors qu'on nous avait préparé à quelque chose de puissant). Mais rien de quoi gâcher complètement mon plaisir, car c'est juste moins bon, et au moins on tombe jamais dans le HS et la surenchère auxquels on a souvent droit dans le genre.

Pour résumer, c'est bien emballé avec un background japonais exploité, Wolverine qui reçoit enfin l'approfondissement et l'iconisation qu'il méritait, et des atouts charmes qui ne se contentent pas de faire de la déco (je ne sais pas vous, mais je préfère la "disparue"), et malgré une petite dernière demi-heure légèrement décevante par rapport aux attentes, on reçoit à l'arrivée l'un des meilleurs X-Men avec le First-Class, sauf qu'à l'inverse de ce dernier, il peut se déguster sans problème de manière totalement indépendante.

Note : 8/10

[Waylander]

Non mais faut arrêter avec First Class c'est nul à chier. Le dernier l'enterre largement.

[Mark Chopper]

Si tu trouves que la sidekick parle mal l'anglais, tes oreilles vont pisser du sang devant Mémoires d'une geisha ou 47 ronin. Voire même au Japon si tu y mets les pieds

Mon chouchou de la franchise, sans problème

[Dunandan]

Ben rien de trop fâcheux, mais c'est la seule qui m'a un peu écorché les oreilles, mais bon elle se rattrape ailleurs, donc ça va ^^.

ça n'a choqué personne que l'autre n'a que 15 ans dans le script ?

@ Way : tu lui reproches quoi au First class ?

[Mark Chopper]

Mariko a 15 ans ? J'ai comme un gros doute là...