[Dunandan] Mes critiques en 2014

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Scalp » Ven 04 Juil 2014, 13:27

osorojo a écrit:
padri18 a écrit:A cette époque je devais avoir 2/3 ans, pas spécialement l'âge pour mater du Clint. :mrgreen:


Non mais vaz'y, traite le de vieux con aussi :eheh:

Mais moi aussi j'ai découvert tard les DH. Mes parents sans doute, et leur esprit de protection. J'avais déjà pas le droit aux chevaliers du Zodiac, alors un mec véner avec un .44, y avait peu de chance qu'ils approuvent xD


T'as vécu dans l'Utah ?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 04 Juil 2014, 13:28

AH ben ça, le notre père avant le gouter, le Ste Marie avant le dodo. Mais on avait une cariole et un bourrin dans la grange 8)
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 04 Juil 2014, 13:32

Le bourrin c'était pour l'éducation sexuelle ? Ah la vie à la campagne...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 04 Juil 2014, 13:59

Je me doutais que quelqu'un allait saisir la perche au vol. Je n'étais juste pas certain duquel d'entre vous. Bravo Mark ! :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Scalp » Ven 04 Juil 2014, 14:00

Et des expériences à déclarer avec les prêtres ?
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Infernal Affairs II - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Ven 04 Juil 2014, 17:07

CHALLENGE BOM JUIN 2K14

Image
Infernal affairs 2, Andrew Lau et Alan Mak (2002)

Je sens qu'on m'a légèrement survendu cette préquelle de l'un des meilleurs polars HK post-2000, la faute à un casting de jeunes (Chen/Yue) moins charismatiques et impliqués que ceux qui incarnaient alors les infiltrés (Leung/Lau), à une histoire un poil trop alambiquée et dotée d'intrigues secondaires à l'intérêt inégal. Heureusement que l'écriture globalement brillante compense les carences de jeu de ce duo d'acteurs, et surtout on retrouve Wong (l'inspecteur chargé de l'affaire) et Tsang (le futur parrain) qui bouffent une nouvelle fois l'écran.

Pour le reste c'est du tout bon, on retrouve cet étonnant équilibre entre guerres de clans et scènes intimistes où l'infiltration passe encore plus clairement au second plan qui faisait déjà la particularité du premier opus. Si le début est un peu compliqué à saisir car il y a du monde au portillon, n'empêche que tout ce qui se déroule entre les chefs de la triade chinoise est bien mené par le biais d'une mise en scène subtile, riche en sous-entendus (la séquence du téléphone qu'on retrouve au début et à la fin pour figurer leurs rapports de force, c'est du grand art), jusqu'à un règlement de comptes habilement orchestré par un montage fulgurant et efficace.

Je suis un peu moins convaincu par la suite qui fait la part belle aux relations. Encore une fois, si j'aime beaucoup le tandem constitué par les anciens, où on approfondit leur amitié assez spéciale entre police et mafia, ainsi que tout le jeu de chaise musicale de qui mène la danse dans ce jeu fou où l'hypocrisie, les coups fourrés, et l'appât du gain laissent peu de place à l'amitié et la confiance, avec beaucoup de faux-semblants progressivement révélés, tout le passage entre la femme de Sam et l'un des infiltrés ne m'a pas captivé des masses. Non pas qu'il soit dénué d'intérêt (surtout à l'égard de la conclusion où la victoire pour Sam acquiert un goût amer), mais seulement, à force de multiplier les sous-intrigues, on disperse de manière assez déplaisante les enjeux, alors que le récit aurait mérité d'être un peu plus resserré. Mais heureusement, les personnages de Wong et de Tsang sont davantage mis en valeur, on accroche vraiment à ce qu'il leur arrive, leurs doutes, et leurs relations (particulièrement celle avec son collègue pour l'un, et celle avec sa femme pour l'autre). Ils sont mis à nu à travers cette affaire qui les use à la corde. De même, le parrain qui leur donne beaucoup de difficultés a du répondant (on retrouve l'ambiguité du futur Sam), et on assiste de belle manière à la façon dont le milieu criminel et la police ont évolué durant le rétrocession.

En résumé : d'un côté un casting inégal et un script un peu trop alambiqué à mon goût, de l'autre une écriture presque parfaite (un petit soucis d'équilibre et de rythme, mais rien d'inutile ou de mal traité) qui est loin de cantonner ce second film au statut de simple préquelle (on pourrait presque le voir de manière indépendante), et surtout un extraordinaire approfondissement des enjeux et des relations qui est encore plus proche de la tragédie humaine que son prédécesseur (la très belle BO va dans ce sens), même si l'émotion ressentie était moins forte pour ma part que dans ce dernier (sûrement pour les mêmes raisons évoquées dans ce §).

Un mixte idéal que Johnnie To reprendra avec succès dans son diptyque Election qui porte également sur les triades chinoises et la transition vers la rétrocession de HK.

Note : 7.5/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 04 Juil 2014, 17:15

dunandan a écrit:Je sens qu'on m'a légèrement survendu cette préquelle de l'un des meilleurs HK post-2000


Bienvenue au club. Mais critique après critique, la vérité éclate.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 04 Juil 2014, 17:20

Ben ouais le ton (certes un peu plus violent que le premier, encore que ça se discute ...) ne suffit pas, l'interprétation et l'équilibre de l'intrigue y sont aussi pour beaucoup. Et je préfère personnellement la simplicité du premier, que je trouve d'ailleurs plus riche en émotions (et ce n'est pas que la "faute" aux acteurs ^^).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 04 Juil 2014, 17:23

Zappe le troisième. Il est nul et abîme le souvenir des deux premiers.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 04 Juil 2014, 17:27

Je l'ai en stock ... Celui-là je le verrai peut-être un jour, mais seulement avec un plateau-fromages et un verre bien remplis ... :mrgreen:. Autant je vois l'intérêt de faire une préquelle, mais là je ne vois pas l'intérêt de faire un troisième tant il semble que tout est déjà (globalement bien) dit dans les deux premiers.

Je me réponds à moi-même : Le diable, probablement.

PS : je viens de voir la durée du troisième : 2h40 ... :shock:
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Before Midnight - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Dim 06 Juil 2014, 06:42

Image
Before Midnight, Richard Linklater (2013)

Influencé par la Nouvelle Vague qu'il sublime une nouvelle fois, Richard Linklater réussit à nous connecter à ses personnages principaux à chacun de ses films. On retrouve ainsi tout ce qui a fait l'intérêt des "Before", à savoir des dialogues brillants, pertinents, et plein de sous-entendus, une caméra centrée sur eux en quasi temps réel mais qui capte aussi l'atmosphère alentour (ici le paysage ensoleillé de la Grèce), et un casting épatant de spontanéité et de naturel. Expert dans tout ce qui touche au sentiment amoureux, il nous prend d'assaut cette fois-ci avec la crise de quarantaine autour de nouvelles responsabilités qui sont tombées sur le couple sans prévenir (obligations professionnelles, parentalité, famille recomposée, etc.). Mais il est loin de se contenter de cela, en nous offrant des temps de respiration, et des réflexions diverses de ce qui compte à cet âge (oui, le sexe, mais pas seulement), qui culminent durant ce tour de tables où toutes les générations sont représentées, avec un superbe discours de ce qui fait durer un couple, et une touche bienvenue de légèreté et d'humour qui permettent aux dialogues très présents une certaine fluidité. Et puis j'oubliais tout le rapport de l'écrivain à la fiction et au réel qui est tout proprement l'un des meilleurs que j'ai vu au cinéma, qui est un peu le fil rouge entre les deux derniers films de la trilogie, et m'a beaucoup interpellé sur la façon dont on peut parfois trop romancer les choses, voire même se perdre dans les nuées, mais aussi rendre capable de saisir des petits détails qui ont toute leur importance.

Ce qui est étonnant, c'est de voir à quel point on déconstruit ici l'idéal du couple où chacun devrait trouver son compte, alors qu'au fond chacun vit avec des problèmes insolubles. Lorsque vient la dispute conjugale qui occupe le milieu du film, on est triste pour eux, car il ne faut pas oublier que l'un des principaux intérêts de cette trilogie, c'est la manière dont notre propre vie se reflète au travers de leurs problèmes personnels, qui nous paraissent si percutants de vérité. Et pourtant Lindkater parvient à ne pas nous prendre de haut ou à rendre misérable cette situation de crise. Avec un certain réalisme, il montre combien le point de vue de chacun peut être relatif et donc valable, et ce faisant, il évite l'écueil du manichéisme. Tout est affaire de perception semble-t-il affirmer (les niveaux de discours s'enchaînent avec talent, entre féminisme, romantisme, pragmatisme, etc.). Ainsi, la particularité de ce Before Midnight, c'est la fragilité de ses personnages qui se rendent compte que dans le couple, rien n'est parfait, et qu'un rien peut tout détruire si aucun compromis n'est trouvé. Et nous les quittons en plein milieu d'une scène, en se souvenant de l'un des dialogues que tout est passager, avec une petite musique intimiste du plus bel effet. Certainement le plus crépusculaire et amer des trois, même si l'espoir est toujours là, et surtout que malgré les changements et les difficultés, l'étincelle amoureuse persiste, d'un éclat désenchanté. Ce mélange délicat et brut à la fois est ce qui en fait sa beauté.

A l'issue de cette trilogie, Richard Linklater réussit une belle prouesse en livrant un tel niveau de qualité, de sincérité, et de richesse, et ce sans jamais se répéter tout en créant des liens subtils entre les trois films, dans ce qui constitue le sentiment amoureux, son évolution, et le regard que nous pouvons avoir à travers les trois décades qui y sont représentées. A revoir sans modération pour notre propre bien, non seulement pour leur profondeur et leur actualité intemporelle, mais aussi leurs moments de grâce, et le plaisir de retrouver l'un des plus beaux et crédibles couples de cinéma.


Note : 8.5/10
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Soldier of Orange - 5,5/10

Messagepar Dunandan » Dim 06 Juil 2014, 21:38

Image
Soldier of Orange, Paul Verhoeven (1977)

Le soucis avec ce film, c'est que Verhoeven fera bien mieux avec le même sujet, à savoir un groupe d'amis faisant face à l'invasion allemande en Hollande durant la deuxième guerre mondiale via la résistance. On dirait qu'il ne sait pas sur quel pied danser, proposant un point de vue global en survolant sans grande passion les étapes de la guerre et sans rien nous y apprendre, et celui, plus intéressant, de la manière dont ces amis vont s'allier ou se trahir mutuellement. En fait, sa plus grande qualité est aussi son défaut, puisqu'il injecte une certaine légèreté propre à presque tous ses films de sa période hollandaise avec un poil de scènes grivoises, ce qui nous permet de tenir durant ces 2h30. Mais a contrario, ça désamorce quelque peu la tension qui se met en place. En outre, les personnages manquent de caractère, et le fil conducteur est cousu de fil blanc, avec des articulations grossières (je pense surtout à la façon ridicule dont chacun des camps se jettent un piège, dont on perçoit les rouages longtemps à l'avance). Seul celui de Rutcher Hauer se détache du lot, dont on suit le parcours avec un certain intérêt grâce à la fougue naturelle qu'il injecte dans la pellicule, mais il subit le même défaut d'écriture que les autres. On peut aussi retenir la sincérité du propos de Verhoeven, qui malgré son sujet sérieux, ne retourne pas complètement sa veste dans son style qui mêle ton décomplexé et traitement humain des personnages. Mais j'y vois surtout un manque de maturité par rapport à un genre qui demandait certainement plus de retenue et de recul. Bref, pas un film désagréable en soi, mais à réserver avant tout aux complétistes. Pour les autres, vaut mieux (re)voir Black Book.

Note : 5.5/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Dim 06 Juil 2014, 21:42

Je l'ai trouvé chiant et interminable celui-là. Son seul mauvais film hollandais.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Dim 06 Juil 2014, 21:45

Pas chiant mais inutile. Heureusement que ses petites scènes légères ont maintenu mon esprit (et mes sens) en éveil ...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 06 Juil 2014, 22:25

J'en ai un bon souvenir moi de ce soldier of orange ! Des persos sympa et un traitement très humain des choix qu'ils font.
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