[Caducia] Mes Critiques en 2014

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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar padri18 » Ven 20 Juin 2014, 08:41

J'ai beau avoir beaucoup aimé le premier volet, celui là ne me tente pas du tout. J'attendrais la version albanaise, et sans vraiment en espérer quoi que ce soit.
Tu mets combien premier au fait ?
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Ven 20 Juin 2014, 08:51

le 1er est 100 fois moins bien je dirais 6/10
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 20 Juin 2014, 09:32

Tu n'es pas très bonne en maths :chut:
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Matrix - 9/10

Messagepar caducia » Sam 21 Juin 2014, 21:53

Matrix

Réalisé par Lana Wachowski, Andy Wachowski
Avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss
SF USA/AUS 1999 - 2h15

9/10


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Synopsis


Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l'un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d'étranges songes et des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus. Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu'est-ce que la Matrice ?



Critique

Un classique de la SF qui a mit la barre haute et une vraie référence pour tous les cinéphiles, copié à l'infini mais rarement égalé. Précurseur au niveau des effets spéciaux innovants qui restent encore crédibles malgré les années grâce au mélange entre numérique et vraies cascades.


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Un script bien dosé lui aussi qui n'en dévoile pas trop, mais n'embrouille pas trop le cerveau du spectateur offrant des images pour mieux expliquer le système de la matrice. Les Wachowski n'ont pas non plus misé sur un univers qui déborde trop sur l'imaginaire, gardant des objets vieillots dans leurs décors (comme les cabines téléphoniques, etc...) pour donner une proximité à la narration. Il en est de même pour les gadgets futuristes qui existent mais sont utilisés à bon escient et non pour faire bien ou moderne. Au lieu d'en faire des tonnes pour en mettre plein la vue au spectateur, ils détournent de vieux tours de pseudo magiciens comme tordre une cuillère pour une montée en puissance dans l'effet de surprise et l'étonnement.

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Un melting pot entre une ambiance froide, minimaliste futuriste que constitue les salles d'entrainement, la matrice qui se rapproche de notre réalité, et leur vraie vie dans le vaisseau spatial : une vie loin d’être idyllique. Le coexistence de ces 3 mondes permet une narration en parallèle et de tuer les personnages in extremis ou de les sauves de situations incroyables. Hélas, les 2 autres épisodes seront beaucoup plus démonstratifs en feront moins dans la finesse.
Juste un peu saoulé par les scènes d'entrainement aux arts martiaux un peu longues et pas très fun.

Matrix est truffé de références cinématographiques, mythologiques ou historiques : "alice au pays des merveilles", "total recall", "existenz", "superman", "Alien", "dark city" ou encore dessins animés.
C'est tout d'abord l'ambiance crée par la mise en scène qui distingue bien les univers parallèles qui font la force du film avec un sentiment d'immersion réussi lors des séquences d'action. Nuances vertes sur fond blanc, déformations façon T800, une grande présence du verre, des vitraux et le noir et blanc.
Un look très sombre des deux héros principaux qui nous rappellent leur film "Bound" avec deux acteurs qui personnellement je ne peux pas encadrer, qui sont froid comme des glaçons, des prestations qui plombent vraiment le film avec leurs airs distanciés qui font qu'on croirait les descendants de Bishop sans une once d'humanité.
En revanche, le reste du casting est totalement crédible, ce qui enfonce encore plus le tandem (et encore ils deviennent encore plus insupportables dans les deux autres opus d'après mes souvenirs).

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Des scènes d'action pas si nombreuses que ça, très spectaculaires et variées qui n'abusent pas du même effet et font varier les plaisirs, ponctuées de scènes plus philosophiques ou cruciales qui font qu'on ne voit pas le temps passer.
Un script solide et fluide qui met en avant les nouvelles technologies, la foi, les illusions, le rêve, la destinée, l'effort.
Et oui, il est bien plus simple de soudoyer l'agent Smith et de se créer une vie de rêve dans la matrice que de galérer dans un vaisseau pendant des années avec la peur au ventre et du vomi en guise de nourriture.


Image


La matrice pouvant être une critique de notre monde moderne où on nous lave le cerveau en nous promettant des choses, en nous détournant de la réalité, en anesthésiant notre pensée et d'imposer une pensée unique de façon inconsciente.

Une référence incontournable, fascinant d'une maîtrise qui frôle l'excellence qui selon moi se suffisait à lui-même.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Creeps » Sam 21 Juin 2014, 23:45

8.5 à Collatéral, 9 à Matrix, je me vois dans l'obligation de te demander de changer d'avatar :roll:
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Dim 22 Juin 2014, 08:11

:nono:
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Transformers: l'âge de l'extinction - 8/10

Messagepar caducia » Jeu 03 Juil 2014, 17:05

Transformers : l'âge de l'extinction

Réalisé par Michael Bay
Avec Mark Wahlberg, Nicola Peltz, Jack Reynor


Long-métrage USA
Genre : action, SF
Durée : 02h45 min
Année de production : 2014

8/10



Image


Synopsis


Quatre ans après les événements mouvementés de "Transformers : La Face cachée de la Lune", un groupe de puissants scientifiques cherchent à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie.
Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui de attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…




Critique

Et encore une suite...c'est forcément ce qu'on se dit en voyant les premières images de ce 4ème opus de la saga, d'ailleurs le film s'auto-parodie avec une introduction qui enfonce clairement le clou de cette mode du recyclage à tout va et cette manie de ne pas trop se fatiguer à faire travailler ces neurones. Joli clin d'oeil de la part de Michael Bay que de faire déterrer le fameux Optimus par Mark Wahlberg dans un cinéma poussiéreux.

Ce 4ème épisode est certes une suite, mais on délaisse de nombreux points négatifs qui devenaient plutôt lassant comme Shia LaBeouf, ou l'aspect trop adolescent des précédents métrages. Michael Bay marque encore plus son empreinte stylistique avec des plans classiques dignes de Bad Boys qui troubleront les fans du genre mais qui finissent par agacer à force de répétition : du genre un plan tournant sur soleil couchant avec lunettes de soleil et belles voitures qui brillent, du bon bling-bling testostéroné. Perso, ça ne me dérange pas, ça fait partie du style du film mais je préfère quand même la partie plus authentique au fin fond du Texas.
On peut dire que le roi de l'action a mis la barre très haute et enterre les épisodes précédents tout en préservant les codes de la saga.


ImageImage


Le lien entre la trilogie et cet épisode c'est la famille qui sera un thème crucial dans le film, ce qui manquait un peu à cette épopée et ceci par le biais de Mark Walhberg et sa fille (un des personnages a un lien avec l'épisode 3). Cette famille est vraiment "idéale", des Texans fiers de leur patrie ( des drapeaux dans quasi toutes les pièces) qui travaillent durs mais qui galèrent pour payer leurs factures.
Cade Yeager (Mark Walhberg) est de la vieille école, un mécanicien, un peu Geo trouve-tout, bricoleur et rêveur qui pense qu'un jour il trouvera un brevet qui lui permettra de rouler sur l'or et assurer à la prunelle de ses yeux (sa fille-Tessa ) un avenir serein. Je trouve que ce personnage redonne du souffle à la saga, au lieu de suivre des ados un peu fou-fou peu fouillés, le rôle de Walhberg est cohérent avec le scénario, même si c'est clair que dramatiquement Marky Mark ne peut pas s'exprimer, il assure niveau action et c'est ce qu'on recherche.
Comme Bay n'a pas souhaité délaissé le coté ado totalement et souhaite exprimer le coté protecteur de Cade, Tessa et son copain sont aussi très présents, et pour une fois la folie blonde ne sert pas uniquement de potiche (mais un peu quand même). Quelques moments de complicité, de représailles, chamailleries permettant d'apporter le coté humour et team spirit pour combler les blancs.
Coté méchants Stanley Tucci et Kelsey Grammer permettent aussi de relever le niveau. Bilan, niveau casting, plutôt de bons choix dans les acteurs principaux, beaucoup plus charismatiques et développés. Stanley Tucci a un coté Steeve Jobs en scientifique précurseur hyper-mégalo, assure bien.

Niveau scénario, c'est là que le bas blesse, la cahier des charges est respecté, c'est totalement formaté et attendu avec les hommes qui ne font pas confiance aux Autobots, les bad guys qui s'allient aux Decepticans, des trahisons, des combats dans tous les sens. Mis à part ce script faiblard, on peut dire que l'action est hyper variée et quasi constante. La première partie du métrage reste assez calme dans l'ensemble basée sur la famille Yeager mais la seconde partie est exclusivement basée sur les poursuites et les combats jusqu'à en devenir saoulants, et émotionnellement le film reste assez pauvre car il manque de pauses dramatiques.

ImageImage


Bay arrive à mixer de façon efficace les cascades à l'ancienne (casser de la voiture massivement) et les animations de transformers.
Contrairement à certaines adaptations qui vous teasent avec des personnages qu'on voit 3 secondes, Bay exploite de façon équilibrée chacun des autobots, chacun ayant le temps de montrer une partie de ses talents ou de sa "personnalité". On peut dire que ces nouveaux transformers sont beaucoup plus fun que les anciens. Dommage que leurs dialogues restent toujours grandiloquents et ridicules...ça restera un grand mystère de la saga !

Le réalisateur s'amuse comme un fou,mélangeant et enchainant les types de séquences d'action faisant évoluer robots et humains parallèlement : course à moto, poursuite sur les toits et à la verticale, funambule en haute altitude, cache-cache dans les vaisseaux et bien entendu ses joujoux préférés : les belles voitures fracassées ! On pourra donc retrouver un peu de James Bond, de Jason Bourne, de Fast and Furious 7...
Pour les amateurs, ils seront ravis, mais les autres seront plutôt saoulés surtout que certains combats de robots s'éternisent un peu.
Globalement la mise en scène est maîtrisée avec une action qui reste lisible, un peu trop de plans léchés et tournoyants.
Le cinéaste utilise à merveille les décors, à la fois les parcs naturels célèbres (Monument Valley), ou les champs de mais texans mais aussi les plans plus exotiques (Grande muraille de Chine, Hong Kong, Pekin) allant des buildings ultra-modernes aux quartiers démunis pour dépaysement garanti.

Bilan : Michael Bay reste fidèle à lui-même avec un très grosse artillerie qui laisse peu de place à l’émotion. Un humour peu présent (assuré par le coté protecteur de la figure paternelle et Stanley Tucci) et des effets spéciaux hallucinants. Dommage que toutes ces belles images soient trop régulièrement envahies de marques avec des placements peu discrets.
Episode attendu plutôt réussi qui place la barre encore plus haut, mais réservé aux amateurs du genre. J'aurais aimé que le coté roots soit plus développé car très réussi.
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Don't come knocking - 6,5/10

Messagepar caducia » Dim 06 Juil 2014, 20:46

Don't Come Knocking

Réalisé par Wim Wenders
Avec Sam Shepard, Jessica Lange, Tim Roth
drame- USA 2005 - 2h00

6.5/10


Challenge Découverte ETE 2014


Image



Synopsis


Howard Spence a connu des jours meilleurs. Autrefois héros de nombreux westerns, cette ex-gloire du Septième Art ne décroche plus que des rôles secondaires. Il mène une existence solitaire et noie son dégoût de lui-même dans l'alcool, la drogue et les femmes. Jusqu'à ce que sa mère lui apprenne qu'il a peut-être un enfant quelque part...
Cette idée allume une lueur d'espoir chez Howard : sa vie n'a peut-être pas été aussi vide qu'il le pense... Il part à la recherche de son fils ou de sa fille.



Critique

Métrage au scénario original qui met en scène un acteur de western vieillissant qui est sur la pente descendante, qui décide de tout plaquer de cette vie singulière et de tenter de ressouder les liens avec sa famille, en l’occurrence sa mère qu'il n'a pas vu depuis 30 ans et qui va lui révéler qu'en réalité la famille est plus nombreuse que ça. Un protagoniste qui a additionné un nombre incalculable de scandales et de frasques.

Sam Shepard incarne à la perfection cet acteur sur le retour qui après avoir vécu en multipliant les plaisirs, essaye de revenir à une vie plus rangée et plus saine. Un personnage touchant ambivalent qui essaye de passer inaperçu dans sa région natale sur les traces de son passé, mais qui garde quelques mauvaises habitudes de sa vie de star et ne peut s’empêcher de retomber dans ses travers (alcool, femme, mensonge). Derrière ses apparences cools de vieux briscard, se cache un homme tourmenté qui tente de se racheter et cherche une vie plus stable et "normale".
Un film empli de nostalgie qui porte sur le choc des générations, l'incompréhension qui règne entre tous les personnages, le pardon d'une figure maternelle, l'opposition désir-raison, la starification...

Une histoire touchante d'un homme qui veut se faire pardonner et qu'on lui offre une seconde chance, en remontant sur les traces de son passé, essayant timidement et maladroitement d'entamer le dialogue avec les membres de sa famille et son ex-conquête (Jessica Lange).

Une mise en scène très agréable visuellement qui donne une ambiance paisible et de plénitude sur fond d'Ouest Americain et de petits patelins perdus. Il est dommage que le rythme soit parfois méditatif et de nombreuses baisses de régime. Une Jessica Lange déjà fabuleuse et pétillante qui a bien entendu une complicité palpable avec Sam Shepard , Tim Roth trop peu exploité. Quelques moments de grâce fort en émotions qui font oublier les quelques longueurs.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 06 Juil 2014, 21:31

Merci d'ouvrir le bal :super:

J'en ai un meilleur souvenir personnellement de ce Don't come Knocking. Je vais peut être me le refaire pour l'occasion, je l'avais vu en salle, ça commence à dater :)
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Lun 07 Juil 2014, 09:34

Déjà vu 4 fois celui-là (le seul des années 2000 je pense avec les Kill Bill), ciné, TV, DVD, et toujours le même ressenti aussi spécial fait d'amertume, de nostalgie, de joie contenue, de frustration... Vraiment une atmosphère unique, plus forte encore que celle de Paris, Texas, grâce à Sam Sheppard en super forme.

Maxi coup de cœur. Merci de l'avoir regardé. :super:
Image
Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Jude - 7/10

Messagepar caducia » Lun 07 Juil 2014, 13:18

Jude

Réalisé par Michael Winterbottom
Avec Christopher Eccleston, Kate Winslet, Rachel Griffiths
drame- UK 1996 - 2h03

7/10


Challenge Découverte ETE 2014


Image



Synopsis


Dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, Jude Fawley, jeune homme intelligent et naïf, rêve d'entrer à l'université.



Critique

Un film d'époque de bonne facture qui se déroule à l'époque Victorienne et suit la vie d'un jeune homme de milieu pauvre pendant de nombreuses années avec des hauts et des bas, des rêves et des tristes retours à la réalité.
Basé sur un amour impossible entre deux cousins Christopher Eccleston et Kate Winslet, cette amourette est loin d’être traditionnelle mais semble pourtant évidente. Pour une fois, aucun des deux personnages n'a le dessus sur l'autre, l'équilibre est là pourtant cet passion idyllique ne pourra jamais aboutir à une vie paisible et paradisiaque.
Kate Winslet est vraiment excellente avec une grande fraîcheur au début de ses apparitions, puis un déclin physique et moral palpable et crédible.
Christopher Eccleston incarne Jude, le rôle principal qui malgré une intelligence équivalente est beaucoup moins abouti comme protagoniste car malgré les années et les échecs n'évolue pas, ne tire aucune leçon de la vie. Un acteur plutôt fade face à Kate.

Un métrage qui débute par un rêve de se sortir de la misère pour mener une vie simple, à force d'un travail acharné quotidien et de la promesse d'un tuteur qui dit que tout est possible au sein de la ville, il suffit de quitter le cocon familial et l'avenir sera tout tracé.
Un rêve et une promesse qu'on peut tout aussi bien transposer à notre époque car malheureusement malgré le travail et les efforts fournis, la fatalité implacable peut refaire surface et changer la destinée.

Un film avec un rythme très lancinant, comme c'est dommage qui pourtant nous réserve pas mal de rebondissements et de moments forts avec beaucoup de lyrisme et de profondeur. Des personnages simples et dignes qu'on aime à suivre.
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Rob Roy - 7,75/10

Messagepar caducia » Jeu 10 Juil 2014, 13:29

Rob Roy

Réalisé par Michael Caton-Jones
Avec Liam Neeson, Jessica Lange, John Hurt
Aventure - USA 1995 - 2h17

7.75/10


Image



Synopsis


Evocation de la légende de Robert MacGregor, dit Rob Roy, chef d'un clan de deux cents villageois au début du XVIIIe siècle dans les Highlands, qui tint tête à une aristocratie félonne et corrompue.



Critique

Un sous Braveheart qui se laisse gentiment regarder qui souffre néanmoins d'un manque de modernité clair du point de vue de la réalisation. Michael Caton-Jones montre pourtant quelques tentatives de touches originales avec une alternance de plans saccadés au gré de la musique, mais ces effets tombent complètement à plat.
On a le sentiment d'un gros manque de budget vis à vis de ce métrage, avec des costumes et des accessoires corrects mais d'extraordinaire non plus. Quelques plans qui frisent le ridicule et qui auraient mérité quelques prises supplémentaires mais qui contrastent avec l'ensemble du film qui met en valeur la campagne écossaise qui se suffit à elle-même. La photographie est belle en ce qui concerne les paysages naturels mais manque de méticulosité en intérieur. Un film qui manque de rythme et s'égare dans des séquences superflues.

Par rapport à l'histoire de William Wallace, celle de Rob Roy n'est pas celle du peuple écossais qui se soulève contre les Anglais, mais c'est une histoire beaucoup plus intime et limitée, qui a nettement moins d'aspect épique qui met en avant la relation du couple Rob & Mary McGregor qui se révèle tout à fait crédible et poignante. Un film qui n'a donc pas du tout les mêmes ambitions ni la même dimension historique. La violence reste présente mais est plus du domaine psychologique que physique. Un combat personnel sur fond de tension politique et de luttes de classes.

Un casting impeccable qui fait la part belle au personnage de Jessica Lange qui fait beaucoup d'ombre à Liam Neeson dont le personnage enchaîne les mauvais choix ou les mauvaises rencontres, une fatalité qui lui colle aux basques qui ne fait qu’amplifier la difficulté à se sortir de cette situation dramatique. Le métrage appuie forcement sur le sens de l'honneur et la fierté écossaise qui malgré leur peu de moyens garde la tête haute en toutes situations.
Liam Neeson impressionne physiquement de part son charisme et sa carrure, mais son personnage n'est pas spécialement le héros attendu hyper viril et sans reproche.
Tim Roth se révèle un des meilleurs personnages avec des punch-lines bien placées, une ambivalence bien gérée, un bâtard puant qui en veut à la Terre entière.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Lun 14 Juil 2014, 10:42

Content que Jude t'ait plu :super:
Pour ma part, je lui mets un bon point de plus. J'avais trouvé que c'est un très beau drame historique qui baigne dès le départ dans une espèce de noirceur, et dont le retournement final m'avait bien retourné, porté par les très bonnes interprétations de Christopher Eccleston et Kate Winslet, et une magnifque BO d'Adrien Johnston.
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Raisins de la Colère (Les) - 8/10

Messagepar caducia » Sam 19 Juil 2014, 20:48

Les Raisins de la colère

Réalisé par
John Ford
Avec Zeffie Tilbury, Charley Grapewin, Ward Bond
drame- Usa 1940 - 2h010

8/10



Image



Synopsis


Un jeune homme rentre à la ferme familiale en Oklahoma, après avoir purgé une peine de quatre ans de prison pour homicide involontaire. La Grande Dépression sévit alors et comme beaucoup d’autres fermiers, sa famille est chassée de son exploitation.



Critique

Un grand classique qui suit la migration de fermiers durant la crise de 29 vers des terres moins arides pour trouver du travail. Malgré les années, le récit connait toujours des thèmes modernes avec pour sujet principal l'exploitation de l’être humain, la loyauté et la famille qui restent universels.
Difficile de ne pas s'attacher à cette famille qui compte tous types d'individus, de la vieille grand mère qui ne se plaint pas, à la tripotée de gamins. Un film qui ne fait pas dans misérabilisme car cette famille ne se plaint pas au contraire, elle veut se faire discrète et gagner son pain dignement sans bavure.
Le personnage d'Henry Fonda (Tom Joad ) est un peu plus téméraire et contestataire qui sème des problèmes partout où il passe à vouloir fouiner là où ne faut pas, ce qui donne du piment au script.
Une famille soudée qui traverse le pays et les épreuves avec un rare courage mais qui font face à la dureté du système qui enrichit toujours les plus rires et couards et montre que les états-unis après avoir exploités les noirs se sont aussi attaqués aux leurs sans scrupule.

Une mise en scène maitrisée qui capte toutes les émotions avec un scénario sans temps mort avec un décalage entre le système moderne et capitalisme et la naïveté de ces gens simples qui découvrent le confort moderne comme la douche ou les toilettes "comme sur les catalogues". Une oeuvre très réaliste qui nous fait assister à des moments de joies simples ou de détresse extrême.

Un road movie poignant violent qui montre toutes les défaillances du système mettant l'accent sur ces migrants sans racine traités comme des moins que rien persécutés sans fin.
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American Nightmare 2 Anarchy - 4/10

Messagepar caducia » Jeu 24 Juil 2014, 21:34

American Nightmare 2 Anarchy

Réalisé par James DeMonaco
Avec Frank Grillo, Carmen Ejogo, Zach Gilford
horreur - USA 2014 - 1h43

4/10


Image



Synopsis


Leo, un homme sombre et énigmatique, brigadier de police, est hanté par la disparition de son fils. S'armant d'un arsenal offensif et défensif, cet homme possédé est résolu à se purger de ses démons. Eva, une mère célibataire tentant tant bien que mal de joindre les deux bouts, et sa fille adolescente Cali vivent dans un quartier défavorisé et n'ont pas les moyens de s'offrir une bonne protection. Quand une poignée de «purgeurs» masqués pénètrent chez elles et les capturent, elles n'ont d'autre choix que de s'en remettre à leur libérateur fortuit, Leo.



Critique

Une suite vraiment dispensable, un peu mieux que son prédécesseur. Cette suite est plutôt destinée à un public adolescent, jeune adultes car la violence est présente, mais on ne voit presque pas une goutte de sang. La plupart du temps, les scènes d'action se résument à du corps à corps en mode furtif ou au contraire à la grosse pétarade.
Contrairement au 1er épisode qui se résumait à un huis clos, ici c'est dans les rues et le jour de la purge que se déroule le métrage, ce qui permet que l'action parte dans tous les sens car tous les coups sont permis, ce qui permet au moins de ne pas trop s'ennuyer et d'avoir des rebondissements à gogo.
Pas mal de jump-scares faciles.
Le gros point positif à retenir c'est le personnage mystérieux de Frank Grillo ambigu, à la fois héros et meurtrier potentiel qui tout au long du film se débat entre ses deux natures. C'est un pro en armes à feu et en combat, ce qui nous évite des faces à faces ridicules entre amateurs. :mrgreen:
Il est dommage que ce soit le seul personnage fort du film, ses acolytes se contentant de se plaindre ou de faire la morale avec des acteurs peu charismatiques.

Un film qui soit disant a un sous texte de critique de la société US avec ses armes à feu, la violence omni-présente, l'hypocrisie, la lutte des classes, mais tous ces messages sont traités de façon maladroite et caricaturale, on n'y croit pas du tout.
Un film qui ne fait pas du tout dans la dentelle qui a un coté voyeurisme, un peu malsain.
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