LES PETITS HOMMES
de Seron
de Seron
48 tomes, série arrêtée en 2011

C'est dans le petit village de Rajevols que commence l'aventure des petits hommes. Un chercheur trouve un fragment de météorite dans son jardin. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que sa découverte va bouleverser la vie de tous les habitants du village. Ce morceau de météorite, lorsqu'il est touché, a pour effet de réduire la taille de celui qui le touche. Mais ça ne s'arrête pas là, puisqu'un simple contact physique avec une personne contaminée entraîne les mêmes effets.
Ainsi, le lendemain, ce sont tous les êtres humains du village qui ont rapetissé ! Les petits hommes n'ont alors plus d'autre choix que de créer une nouvelle ville à leur taille : Eslapion.
Grâce au docteur Joachim Hondegger, les petits hommes bénéficient rapidement d'une technologie très avancée, qui leur permettra de venir à bout de toutes les difficultés auxquelles ils seront confrontés, mais au prix de maintes péripéties. - Source
Une des BD cultes de ma jeunesse

Malgré son pitch un peu SF, les premiers albums étaient assez orientés enquêtes mais la série a vite commencé à exploiter son potentiel et son goût pour les aventures totalement déjantées.
On aborde la cité de l'Atlantide dans le diptyque "Triangle du diable/Peuple des abysses", on part dans l'espace dans la "planète Ranxérox", on aborde le clonage avec "les 6 clones",... Bref, beaucoup d'aventures aussi sympathiques que drôles.
L'auteur n'hésite pas à délivrer des albums concept ("Le dernier des petits hommes" où tous les personnages se font massacrés les uns après les autres, "Le pickpocket" album crossover avec la BD le Scrameustache, ou bien encore "Petits hommes et mini-gagagags" album sans véritable trame autre que Renaud qui refuse de s'engager dans une nouvelle aventure dictée par son dessinateur, décide d'aller à une fête non sans péripéties;). Mais là où la série marque, c'est par les albums où l'auteur se lâche graphiquement avec "La planète Ranxerox" où les planches sont en paysage, "Le trou Blanc" qui fait évoluer les héros dans un monde aux couleurs blanches, "Melting Pot" où le héro évolue dans un jeu vidéo, "Duels" où l'ont voit une BD dans la BD,...). Bref, Séron s'éclate !
Malheureusement, la série accuse une certaine baisse de qualité à partir vers les 30/40èmes tomes, mais cela n'enlève nullement le plaisir sur cette saga en général.



