Visuellement c'est moche 90 % du temps (le fait de situer l'action à Ploucland y est pour beaucoup). Première partie répétitive : oh que oui.
Ceci dit la comparaison avec Sombre est très bien trouvée. Ceux qui l'ont vu savent à quoi s'attendre.
Modérateur: Dunandan
Velvet a écrit:Moviewar a écrit: mais le film c'est vraiment un film d'ambiance, complètement. Assez psyché par moments, sombre, bruits de violons strident, très lent, répétitif, peu de dialogues, là dessus c'est vraiment réussi, après on adhère ou non, y'a un personnage assez central au final où l'on ne sait pas grand chose et ça dérange, enfin on se fait sa propre explication.
C'est tout ce que j'attends du film. Je sens la grosse claque en perspective.
Mark Chopper a écrit:Under the Skin : 2,5/10
J'ai bien saisi le propos du film, mais que c'est chiant et mal amené. Si le but était de proposer un trip sensoriel, c'est raté (bon la première heure fonctionne à peu près, mais la seconde est un calvaire).
Moviewar a écrit:Velvet a écrit:Moviewar a écrit: mais le film c'est vraiment un film d'ambiance, complètement. Assez psyché par moments, sombre, bruits de violons strident, très lent, répétitif, peu de dialogues, là dessus c'est vraiment réussi, après on adhère ou non, y'a un personnage assez central au final où l'on ne sait pas grand chose et ça dérange, enfin on se fait sa propre explication.
C'est tout ce que j'attends du film. Je sens la grosse claque en perspective.
Tu avais bien pronostiqué
Mark Chopper a écrit:Attends, les amateurs de films branlettes vont surkiffer. De grosses notes à prévoir sur ce topic d'ici peu de temps.
Scalp a écrit:Tu me le conseil ?(j'ai du temps à perdre demain aprem donc surement un ciné)
Velvet a écrit:Under the skin: 10/10
Globalement conquis. C'est Sombre de Philippe Grandrieux version féministe et science fiction. L'histoire d'une mante religieuse extraterrestre (au design final sublime) qui chasse ses proies, pour les attrapper en les amadouant pour les tuer d'une manière assez inattendue (l'une des scènes est fascinante). Dans quel but? On en sait rien, on ne sait pas grand chose à vrai dire. On déambule dans la camionnette de Scarlett. Ce n'est pas toujours sensoriel, il y a un petit coté ultra réaliste, limite docu, mais c'est une vraie proposition de cinéma en tant que telle, porté par un montage impeccable. Elle est accompagnée d'un motard inconnu, violent, et mystérieux. C'est répétitif mais ultra hypnotique. Je comprends qu'on soit hermétique, moi j'ai direct accroché, surtout à la forme. Scarlett est assez géniale, notamment dans la première partie. Tout est physique, visuel, dans le regard, l'éclat de la peau. La partie avec le difforme, de toute beauté. C'est parfois limite grotesque, mais clairement assumé. Le fond est facilement compréhensible, notamment sur ce que ça dit sur l'humanité et sur l'actrice Johansson en elle meme, mais l'important est sans doute ailleurs. Cette façon de lier le désir à la mort, et la mort au désir, c'est assez intéressant, c'est finement écrit, ça m'a rappelé des films comme Possession ou Trouble Every Day. Visuellement, ça tue, certains plans iconiques tabassent, la fin sublime mais vraiment. Tout ça, sous la tutelle d'une bande son vrombissante et dissonante de toue beauté. J'ai mon numéro 1 de mon top 10 2014.
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