[Padri18] Mes Critiques en 2014

[Mark Chopper]

Tu seras dans ma team, comme souvent

Allergique comme tu es aux films qui durent des plombes pour rien, ça ne fait pas un pli. 2h30 putain ! Toutes les bonnes scènes dont Padri parlent se concentrent dans les dernières 50 minutes.

[padri18]

Étonnamment je n'ai pas trouvé le temps long. Remarque 2h30 de film, ça me change des 10h d'intégrale de Fargo d'hier

[Mark Chopper]

Le temps paraît deux fois moins long devant Fargo et deux fois plus long devant The Raid - Débandade.

Donc 5 heures chacun, tu as fait fort

[padri18]

Red 2
de Dean Parisot (2013)

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5/10
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Après un premier volet sympathique mais facilement oubliable, voici sa suite. Probablement tout autant sympathique, et tout autant oubliable.
On prend les mêmes et on recommence avec cette bande de tueurs retraités qui se retrouve embarquée dans un voyage autour du monde à la recherche d'une mystérieuse bombe nucléaire. Comme quoi le pitch est bien recherché, inutile de chercher dans la subtilité, le film ne s'embarrasse à aucun moment d'un quelconque scénario.

Le cast, sans vraiment avoir de matière à jouer, tourne donc en roue libre avec en tête un Willis dans son rôle fétiche de dézingueur, mais au moins il le fait ici avec sourire. Malkovich joue toujours les vieux tarés, Mary-Louise Parker fait son numéro de femme jalouse pendant tout le film. On notera avec plaisir Helen Mirren qui s'éclate toujours dans son rôle à contre-emploi, et un Byung-Hun Lee qu'on aime toujours revoir, même s'il est dommage qu'il ne trouve pas de projets intéressants aux US (entre ça et la saga GI Joe, on ne peut pas dire qu'il soit gâté).

Côté réal, c'est très plan plan et le montage est charcuté, ce n'est pas ici qu'on voit des fusillades et combats bien gaulés (et attention les CGI qui piquent les yeux). Mais malgré ces points négatifs, le film divertit contre toute attente grâce à son cast qui, loin de vouloir faire de l'acting, s'amuse à faire le con.

[Alegas]

Tu l'as fais exprès ?

[padri18]

Pas spécialement en plus mais avec un peu plus de temps j'aurais pu checker si y'a pas un film "Raide 2" ou un truc dans le genre.

[zack_]

J'opterai pour Raid 2 car j'ai bien aimé le premier même si comme tu le dis le concept s’essoufflait un peu. Quand à l'autre Red non merci j'ai appris à ne plus souffrir (enfin presque)

[padri18]

Père Noël Origines
de Jalmari Helander (2010)

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7/10
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A l'intérieur des montagnes Korvatunturi, se trouve profondément enterré un secret mis à jour par une équipe d'Américains. La population locale va alors remarquer d'étranges massacres d'animaux, liés à la découverte des américains. Tout semble désigner que le coupable est le père Noël, qui se révèle bien plus cruel que ce que les mythes laissaient croirent...

Dans le genre wtf, ça se pose ! Rarement on tombe sur des films au pitch aussi improbable. Il aurait très bien pu être possible que cela fasse l'objet d'une vulgaire série B américaine à base de gore/teens/boobs. Mais Rare Exports (c'est le titre original) est bien plus que ça, puisqu'il s'agit d'une adaptation d'un court métrage de 2003 par le même réalisateur.
Helander nous emmène dans une Finlande aux magnifiques paysages enneigés, où Pietari, un jeune garçon solitaire va devoir faire face à d'étranges phénomènes. Si Pietari se révèle être le seul à comprendre très (trop ?) vite ce qu'il se passe, les adultes (son père et ses deux amis) sont quant à eux totalement largués. Si on tolère volontiers que les protagonistes acceptent vite la vérité sur le père Noël, on regrettera que le petit soit totalement ignoré par les adultes en première partie du film pour au contraire le laisser en deuxième partie mener le jeu. Le gamin deviendra alors le chef d'équipe et donnera les décisions primordiales pour se débarrasser de la menace surnaturelle. Pas fana de l'idée même si effectivement le film se passe du point de vue du petit, il est alors "normal" que ce soit ce dernier qui prenne les choses en main.
Néanmoins, quel plaisir de voir une intrigue fantastique sur le père Noël qu'on nous présente comme un vieillard aussi sauvage que malsain. Véritable bête silencieuse, le personnage fait froid dans le dos, et la dernière partie du film compense une première partie assez calme par un festival de n'importe quoi (et je le dis comme une bonne chose).
Côté cast, la troupe de barbus finlandais fait bien le job accompagnés du gamin qui s'en sort pas trop mal même si les réactions du personnage manquent de réalisme (j'entend par là que le gamin comprend toujours tout et ne redoute en fait jamais la menace.).
Niveau réal, la dernière partie pique un peu les yeux avec pas mal de CGI limités par leur budget, mais le réalisateur arrive quand même à torcher quelques plans très sympathiques (exemples en screens).

Bref, 1h20 qui passent un poil trop vite. On y voit l'avantage de ne pas s'ennuyer et d'avoir un spectacle fun et concis, on y perd l'occasion d'avoir une histoire plus fouillée et ainsi un morceau de cinoche un peu plus brave. Reste que le film est aussi fun qu'improbable.

[padri18]

Bilan JUIN 2014

12 films vus :

X Men: Days of Future Past : 6/10
Godzilla : 5/10
Joe : 7,5/10
Liberal Arts : 6,5/10
Happythankyoumoreplease : 6/10
Mea Culpa : 6/10
Sunshine Cleaning : 7,5/10
The Raid 2 : 8/10
Red 2 : 5/10
Père Noël Origines : 7/10
Maverick : 6/10
Elle s’appelle Ruby : 7/10

Découvertes du mois


Déceptions du mois :


Beauté du mois

Kate Mara (Happythankyoumoreplease)


Zoe Kazan (Happythankyoumoreplease et Elle s’appelle Ruby)

[padri18]

Transcendance
de Wally Pfister (2014)

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4,5/10
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Alors qu'une large équipe de scientifiques travaillent sur l'intelligence artificielle, la majorité d'entre eux se fait assassinés par un groupe terroriste. Le chef du projet, Will Caster, se retrouve ainsi empoisonné et décide avec l'aide de sa femme de transférer son esprit dans un ordinateur. L'expérience est un succès, mais comment être sûr que cette nouvelle super-intelligence est bien Will ?

Déception. Bien que le trailer laissait de sérieux doutes sur cette entreprise, il était difficile de ne pas être intéressé par cette histoire d'anticipation, première réalisation de Wally Pfister qui était le directeur de photographie des réalisations de Christopher Nolan. Malheureusement, Pfister ne livre pas franchement une réalisation mémorable, mais en plus le film se paye l'ironie d'avoir une photo beaucoup trop sombre. Ces deux points seraient pardonnables si Pfister était aidé d'un bon scénario, mais là encore, c'est raté. Difficile de se laisser convaincre dans cette histoire d'anticipation (le thème de l'intelligence artificielle, de la conscience omnipotente) qui dérive en milieu de métrage vers de la SF assez douteuse.

Ainsi, les thèmes intéressants tels que les dérives technologiques de l'homme, la place du tout-connecté dans notre société, [...] sont seulement effleurés et s'effacent simplement au profit d'une histoire où l'on peine à en voir les aboutissants, et où les comportements des personnages sont aussi peu crédibles (l'organisation terroriste qui tue des scientifiques pour les empêcher d'accomplir des dérives technologiques/morales, c'est pas mal dans le genre).
Pour un film voulant narrer l'histoire d'un homme "transformé" en machine, il est décevant de voir des personnages aussi peu développés, autant dans les seconds que les premiers rôles. Le film, qui se base sur un l'amour d'un couple, peine à convaincre alors le spectateur qui assiste à tout ce spectacle dans une indifférence dérangeante.

Le casting, bien fourni, pâtit malheureusement de ce problème de psychologie. Depp, Freeman, Murphy, Mara,... la liste est longue, on voit beaucoup de têtes connues et sympathiques mais voilà, les personnages ne sont malheureusement pas développés dans l'ensemble (par exemple Mara ne fait que prendre des poses bad-ass et se contente d'un mutisme énervant), et ce ne sont pas les ellipses temporelles maladroitement distribuées qui arrangent la chose.

Bref, une belle petite déception, tant le projet en lui même, mais également le réal et le casting laissaient espérer.

[padri18]

Edge of tomorrow
de Doug Liman (2014)

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7,5/10
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Edge of tomorrow, ou le blockbuster qui fait enfin plaisir depuis ces derniers mois.
Parce que X-Men et Godzilla ont prouvé que le bigger and louder pouvait être simplement chiant, ce Edge of tomorrow joue la carte de la générosité et du respect envers son spectateur.

Tom Cruise coincé dans une boucle temporelle, et condamné à revivre sans arrêt la même journée au terme de laquelle il finit toujours par mourir. Sur le papier, le pitch fait envie. Mieux encore, le produit fini se révèle à la hauteur de l'attente.

Rien de bien original dans le traitement qui reprend les mêmes codes que les précédents films traitant de boucle temporelle (on pourra citer bien sûr "Un jour sans fin" ou bien encore l'épisode de Stargate SG-1 "L'histoire sans fin") où le héro se retrouve coincé malgré lui dans une boucle où il se voit forcer de revivre sans arrêt la même journée.
De ce côté donc, pas de surprise, mais le film surprend ailleurs, en distillant à de multiples reprises de bonnes doses d'humour. Que ce soit dans des répliques, ou dans des morts aussi inattendues que absurdes du personnage principal, le film fait rire, et c'est bien là un de ses gros atouts.

L'action n'est pas en reste avec des scènes efficaces de débarquements où s'affrontent des aliens diablement menaçants et des soldats équipés d'exosquelettes. On frôle l'abus de CGI à plusieurs reprises (dont également le climax nocturne final) mais Doug Liman se débrouille toujours pour rendre l'ensemble lisible.
Côté acting, Tom Cruise assure toujours le show. 52 ans, et toujours crédible quand il s'agit de dézinguer à tout va, on peut dire que l'acteur vieillit admirablement bien et se paye même le luxe d'être convaincant sans son rôle. Véritable lâche au début du film, le personnage se transforme peu à peu en machine de guerre pour sortir de son enfer quotidien.
Emily Blunt est également une bonne pioche et arrive à être crédible dans son rôle de soldat endurcie.

Si on appréciera la discrétion de la love story, on pourra par contre tiquer sur le happy ending, nous rappelant ainsi que le film reste un blockbuster calibré.
Néanmoins, inutile de s'arrêter sur ce point, le film se révèle assez efficace pour qu'on puisse lui pardonner ça.

[padri18]

Des vents contraires
de Jalil Lespert (2011)

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8/10
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Moi qui suis généralement peu friand des films Français, je me suis surpris à apprécier cette petite perle qui n'a rien à voir avec la majorité des productions formatées Françaises.

Jalil Lespert nous conte l'histoire de Paul, un écrivain qui doit faire face à la disparition de sa femme, restant ainsi seul pour élever ses deux enfants. Un an après la disparition, et n'ayant toujours aucune idée de ce qui est arrivé à sa femme, Paul quitte Paris pour Saint-Malo, afin de rejoindre son frère, et tenter un nouveau départ.
Le film brasse une mélancolie pesante à travers le portrait de cet homme qui doit gérer la disparition de sa femme après une dispute entre eux. Sa femme s'est-elle enfuie ? Elle est morte ? Tant de questions qui ne font qu'enfoncer cet homme dans sa douleur, incapable de faire son deuil.
Magimel, je suis d'habitude pas spécialement fan de l'acteur, mais alors là il m'a tout simplement épaté dans son interprétation d'homme rongé par le doute et l'absence. Véritable fantôme ambulant.
Au casting, on retrouve également le sympathique Antoine Duléry, touchant dans son rôle de frère, ou bien encore la magnifique Marie-Ange Casta. Mais la surprise vient de Ramzy Bedia, émouvant dans le rôle d'un père de famille qui kidnappe son fils car éloigné par le divorce.

Bref, un film bouleversant sur les liens familiaux qui devrait en émouvoir plus d'un.

[padri18]

They Came Together
de David Wain (2014)

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3/10
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Déception. Grosse déception même, c'était vraiment pas terrible.
Le cast me faisait pourtant de l'oeil, avec un duo Paul Rudd/Amy Poehler et une flopée de bonnes têtes en second plan tels que Cobie Smulders, Christopher Meloni, Bill Hader,...
Malheureusement, le trailer qui me plaisait contient non seulement la plupart des meilleurs vannes, mais surtout en réalité résume très bien le concept du film, à savoir une parodie des films romantiques, surlignant lourdement les codes du genre avec des acteurs surjouant les clichés de rigueur. Certaines vannes fonctionnent du tonnerre, le film regorge d'un comique absurdement drôle, mais l'ensemble parait bien trop "surligné" pour vraiment décoller, le concept qui était à la base intéressant dans l'idée devient en pratique beaucoup trop lourd.
Si le cast s'en donne à coeur joie et apporte une sympathie indéniable au long métrage, l'ensemble ne décolle néanmoins pas et les 1h30 de film se font malheureusement sentir.

[Kakemono]

Arf, dommage, avec un duo comme celui là en tête d'affiche ça me faisait bien envie.

[padri18]

Ouep, grosse déception là.
Amy Poehler, j'en suis un gros amateur sur son taff dans Parks and recreation et on sent qu'elle a une bonne alchimie avec Paul Rudd qui avait d'ailleurs participé à plusieurs épisodes de la série, mais là ça m'a fait peine à voir, je me suis bien emmerdé