[Val] Mes Critiques en 2014

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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar nicofromtheblock » Dim 15 Juin 2014, 10:41

Il faut que je le revois. Je lui avait mis 7/10 aussi quand je l'avais découvert en 2011.
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nicofromtheblock
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Maps to the stars - 8/10

Messagepar Val » Jeu 19 Juin 2014, 01:12

MAPS TO THE STARS
Id.
- David Cronenberg - 2014

ImageImageImage


De jeunes adolescents parlant de leur vie sexuelle comme des cinquantenaires blasés contaminés par l'imagerie pornographique, une actrice ratée et névrotique se réjouissant de la noyade d'un enfant lui permettant d'obtenir le rôle qu'elle rêvait, un enfant star étranglant à mort son jeune partenaire de jeu lui volant la vedette, un présentateur vedette de la télévision s'inspirant du dalaï-lama pour établir sa campagne marketing, une actrice oubliée étalant sa bipolarité sur Twitter... soit autant de facettes du monde de 2014 vu par David Cronenberg.

Maps to the Stars dépeint avec une noirceur rarement vue de nos jours le quotidien d'Holywood, microcosme incestueux et schizophrène, où toutes les personnes y étant mêlées de près ou de loin en ressortent détruites comme vampirisées par la machine à rêves. Cronenberg parvient a capter avec précision tous les travers d'une époque obsédée par les apparences et la communication, le tout dans un cynisme allant toujours plus loin. Pour autant, le cinéaste canadien ne se pose pas en moralisateur. Il se contente, en moraliste, de dépeindre les faits de la manière la plus objective qui soit ce qui rend les événements encore plus horribles de par l'indifférence de ce monde vis à vis de ce qui se déroule en son sein. Pas de rédemption, pas d'échappatoire, tout est allé trop loin. La mutation de la société est « achevée », désormais tout est virtuel et le réel a disparu. Ainsi, puisque rien n'existe, plus rien n'a d'importance et les personnages semblent traverser le monde sans jamais l'habiter réellement.

Mais, en disséquant le milieu du cinéma, David Cronenberg ne livre pas un film qui serait lointain, évoquant un monde que le commun des mortels ne peut qu'envisager. A travers ces acteurs, présentateurs et vedettes en tout genres, il interroge les sociétés occidentales toutes entières sur leur propre rapport à la réalité et à l'autre. Le final, voyant les « victimes » de cet univers reproduire le même schéma que leurs « bourreaux » est en ce sens extrêmement pessimiste sur l'avenir de cet univers. A 71 ans, CroCro (pour les intimes) livre un film d'une férocité incroyable qui fait que l'on ne peut que regretter qu'il n'ait pas eu droit à la Palme d'Or, ce qui eut été un geste réellement courageux pour une fois. Il faudra se contenter d'une récompense pour Julianne Moore, récompensant plus sa carrière que ce film particulier, où, bien que bonne, elle ne livre rien d'extraordinaire. Toutefois, le cinéaste étant sans doute le meilleur directeur d'acteurs en activité (chaque acteur ayant travaillé pour lui y trouvant généralement son meilleur rôle), tout le casting est excellent, mention spéciale à l'inconnu Evan Bird, révélation du film, volant la vedette a ses partenaires confirmés, et dont on espère qu'il aura la carrière qu'il mérite.

8/10
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Plague dogs (The) - 8,5/10

Messagepar Val » Jeu 19 Juin 2014, 23:10

THE PLAGUE DOGS
Id.
- Martin Rosen - 1982

Image Image Image


Subissant tortures et expérimentations, deux chiens parviennent à s'échapper du laboratoire scientifique dont ils sont prisonniers. Perdus au cœur du parc national du Lake District, ils vont devoir survivre tant bien que mal, rejetés par les hommes. Un renard les aide à survivre dans ce milieu hostile. Bientôt, une rumeur selon laquelle les chiens seraient porteurs de la peste se répand.
Deuxième et dernière réalisation de Martin Rosen, The Plague Dogs est quasiment inconnu en France puisque réalisé en 1982, il faudra attendre 2012 pour sa première présentation dans l'hexagone. Cela est clairement une injustice tant le film se place parmi les très grandes réussites du cinéma d'animation.

Baignant dans une atmosphère mortifère où les animaux se retrouvent piégés dans un relief montagneux sans fin et hostile, le film n'est pas à réserver aux plus jeunes tant il dégage une vraie tristesse et une mélancolie tout au long du parcours des chiens. Dès les premières scènes, dans le laboratoire, Rosen n'y va pas avec le dos de la cuillère en mettant en scène les tortures subies par les pensionnaires. L'évasion des chiens par le four crématoire finie de mettre le spectateur dans l'ambiance désespérée du film. Les hommes sont presque absents, on ne voit jamais leurs visages et leur présence se limite souvent à un simple voix off superposée aux images des aventures des canidés. Le couple de chien est immédiatement attachant tant on les sent brisés par la vie et plein d'une certaine naïveté qui rendra leur rejet des hommes incompréhensible au départ. Il est assez difficile d'intellectualiser le film tant il repose avant tout sur son ambiance désespérée et profondément noire et sur la manière dont Rosen fait ressentir la tragédie qui est en train de se jouer. L'animation est magnifique et participe de l'ambiance du film, avec ses dessins qui rajoutent encore à la mélancolie. Un film qui mérite de sortir d'urgence de l'anonymat dans lequel il se trouve. Amateurs de film d'animation adultes et intelligents, ce film est indispensable.

8,5/10
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Boulevard du crépuscule - 7/10

Messagepar Val » Jeu 19 Juin 2014, 23:48

BOULEVARD DU CRÉPUSCULE
Sunset Boulevard
- Billy Wilder - 1950

Image Image Image


C'est assez curieux de découvrir ce classique juste après avoir Maps to the Stars tant on pourrait le prendre pour un ancêtre de ce dernier. Toutefois, le temps jouant sans doute contre le film de Wilder, il m'a paru nettement moins efficace et malgré une première heure excellente, je me suis un peu ennuyé durant la seconde.
Alors, ça reste hautement recommandable avec son scénario de Film Noir qui égratigne l'usine à rêve que prétend être le monde du cinéma. Déjà, en 1950, un creuset existait entre les « anciens » et les « nouveaux », les plus vieux reprochant la médiocrité des plus jeunes. Au-delà, le film montre déjà comment ce système devient un système de consommation avec ces stars que l'on jette une fois qu'elles ont épuisées leur capacité à faire rêver. La folie de Gloria Swanson (quels yeux!) baigne dans tout le film et rend son déroulement imprévisible. A ses côtés, William Holden est très bon en scénariste raté qui se fait séquestré plus ou moins volontairement. Et le grand Erich Von Stroheim impose toute sa classe et sa présence participe à brouiller les pistes entre réalité et fiction, puisque le cinéaste allemand avait effectivement dirigé Swanson dans les années 30 dans un film inachevé, avant de devenir persona non grata.
Un film corrosif pour l'époque mais qui peut paraître plutôt gentil de nos jours. Toutefois, de part son appartenance au Film Noir et sa distribution, le film reste très réussi.

7/10
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Assassin habite au 21 (L') - 9/10

Messagepar Val » Sam 21 Juin 2014, 19:15

L'ASSASSIN HABITE... AU 21
Id.
- Henri-Georges Clouzot - 1942

Image Image Image


Dès son premier film, Henri-Georges Clouzot posait déjà son univers : un monde inquiétant peuplé de personnages hauts en couleurs et moralement plus ou moins lisibles et un certain goût de l'immoralité sans pour autant se transformer en juge. Reprenant les personnages du Dernier des Six, film sur lequel il était scénariste, Clouzot livre une comédie policière rythmée et passionnante, réussissant à être constamment surprenant en lançant son spectateur sur de nombreuses fausses pistes.

Les dialogues, signés du cinéaste lui-même, apportent toute l'ironie et la causticité qui permettent au film de dépasser sa simple condition de film policier pour devenir, comme le sera plus tard Le Corbeau, une radiographie de la société française montrée sous un jour peu reluisant. Pour servir ces dialogues, de magnifiques comédiens se donnent la réplique et c'est un régal d'écouter le verbe qu'ils déclament. En tête, Pierre Fresnay en flic perspicace qui, pour aller en immersion, ira se déguiser en pasteur est absolument génial.

Aussi, l'atmosphère du film, mélange de Film Noir et de film fantastique est totalement réussie. Le travail de la lumière projetant des ombres menaçantes sur les murs donne des plans magnifiques. On ressent d'ailleurs que le livre de base se déroulait en Angleterre de part les plans de rues que l'on croirait sortis de l’Angleterre victorienne.

9/10
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Antoine et Antoinette - 7,5/10

Messagepar Val » Sam 21 Juin 2014, 21:44

ANTOINE ET ANTOINETTE
Id.
- Jacques Becker - 1947

Image Image Image


Le quatrième film de Jacques Becker suit un couple de jeunes ouvriers, Antoine qui travaille dans une imprimerie et Antoinette, son épouse, qui est employée à Prisunic. Antoine et Antoinette vivent dans le dénuement, mais qu'importe, ils s'aiment passionnément. Le jour où ils remportent un ticket gagnant à la loterie est l'occasion de voir leurs rêves se réaliser, mais la perte du ticket risque de tout compromettre. L'intrigue est donc simpliste (l'histoire du ticket intervient d'ailleurs tardivement dans le film) ce qui n'empêche nullement le film d'être plein de qualités. Becker s'intéresse surtout à ses personnage et l'intrigue devient alors un prétexte à les faire vivre et à les observer.

Antoine et Antoinette doit donc plus se voir comme un témoignage de ce qu'était la vie des simples gens dans l'après-guerre. On sent d'ailleurs le souvenir de celle-ci, que ce soit par la présence de tickets de rationnement ou la volonté des personnages de s'en sortir et de profiter de l'instant présent. Le film aurait alors pu tomber facilement dans le tragique et livrer un portrait militant de la vie de la classe ouvrière. Becker évite cela, ce qui l'intéresse est de montrer l'amour passionnel qui lie ce couple, amour qui leur permettra de tout affronter. C'est d'ailleurs le personnage d'Antoinette qui semble l'intéresser le plus. Cette femme de caractère, qui n'hésite pas à aller à l'encontre des consignes de ses patrons pour porter des livres à ses collègues qui s'ennuient, qui résiste à tous ces hommes qui tentent de la séduire et qui est prête à tout pardonner à son compagnon, même la perte de leur espoir, le tout avec le sourire. Ce personnage irrigue littéralement le film de sa bonté, de sa grâce, sa joie de vivre et de son sourire. Claire Mafféi excelle à lui donner vie.

A côté, le cinéaste dépeint une galerie de personnage forts de caractères comme on en trouvait dans ces microcosmes, notamment le voisin boxeur joué par Pierre Trabaud qui couche avec la femme de son voisin, une fois celui-ci parti au travail. On regrettera juste que le personnage du commerçant incarné par Noël Roquevert soit dépeint comme une caricature du patron profiteur qui tente de mettre Antoinette dans son lit par tous les moyens. Toutefois, son personnage devient également un moyen de susciter plusieurs scènes qui font avancer le film en permettant au couple de développer les liens qui les unissent. Loin de tout misérabilisme, Antoine et Antoinette est un portrait attachant du Paris d'une époque révolue et une très belle histoire d'amour.

7,5/10
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Nosferatu, fantôme de la nuit - 10/10

Messagepar Val » Dim 22 Juin 2014, 13:33

NOSFERATU, FANTÔME DE LA NUIT
Nosferatu : Phantom der Nacht - Werner Herzog - 1979

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Avec le recul, je crois qu'il s'agit probablement de mon adaptation préférée du livre de Bram Stoker. De toutes les versions (Murnau, Browning, Fisher, Coppola,...) il me semble être le plus fou, le plus libre et le plus fascinant. On évoque souvent le fait que Coppola aurait été le premier à donner une dimension romantique au comte, mais c'est oublier que Herzog avait déjà fait de même en 1979 dans un opus qui évitait le kitsch dans lequel tombe trop souvent le film avec Gary Oldman. Dès son introduction, où de vraies momies humaines ont été utilisées, l'ambiance très particulière du film est posée, sublimée par la musique lente et macabre de Popol Vuh.

Le film est dans la pure tradition du cinéma des années 70, où le film est vu comme une expérience psychologique et émotionnelle intense. En effet, Herzog donne à son film une ambiance de folie furieuse, où tout le monde semble sombrer dans la démence au fur et à mesure. Ce que j'aimais déjà beaucoup dans Aguirre ou Fitzcarraldo, et qui se retrouve ici, c'est la matérialité que donne Herzog à ses films. C'est à dire que l'on a presque l'impression que tout est réel, comme si l'on regardait un documentaire, les décors semblent exister (la manière dont tout résonne dans le château donne le sentiment d'être réellement dans un château abandonné et coupé du monde) et le comte, interprété par un Klaus Kinski qui s'amuse comme un gosse, semble une menace bien réelle. Certains reprocheront d'ailleurs au film d'en faire trop. En effet, certains acteurs, comme Isabelle Adjani semblent a côté de la plaque tant chaque émotion est amplifiée et tant tout semble surjouer. Pour ma part, cela participe de l'ambiance si particulière du film. Adjani et son visage tout droit sorti d'un tableau est en ce sens totalement adapté au rôle de Lucy.

Image Image Image

Nosferatu est aussi un grand moment de mise en scène. On a l'impression que le cinéaste déborde d'idée, il y en a presque une dans chaque plan. J'adore ces ruptures de rythme que l'on retrouve notamment lorsqu'il rend hommage au film de Murnau, en en copiant certaines scènes, et où les acteurs semblent du coup jouer au ralenti. L'effet pourrait être ridicule, mais pour peu que l'on se soit laisser captiver par l'ambiance, cela ajoute encore à l'expérience viscérale que crée Herzog. Le film comporte d'ailleurs de nombreuses scènes mémorables : le voyage de Bruno Ganz pour atteindre le château du comte ; la première nuit avec le comte, que je trouve vraiment effrayante, avec ses ombres projetées qui rappellent l'expressionnisme allemand, et le regard de Kinski dans l'ombre, scrutant Jonathan Harker comme une proie ou encore l'arrivée de Nosferatu à Wismar ou la folie de Reinfield campé par Roland Topor qui n'a pas l'air dans son état normal. Enfin, le regard presque apeuré et triste de Kinski lors de ses rencontres avec Adjani suffisent à exprimer la recherche de Dracula, faisant passer le romantisme de l'histoire sans pour autant en faire des tonnes.

10/10
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Dim 22 Juin 2014, 14:36

Bon, je ne commente pas parce que je n'ai pas vu les films que tu évoques (même si je compte bien mater du Herzog cette année : j'ai aimé le peu que j'ai vu du bonhomme), mais ça fait plaisir de voir ces critiques :super:
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Val » Dim 22 Juin 2014, 14:40

Merci pour la réaction, je me sentais un peu seul ces derniers jours. :mrgreen:

Sinon, pour Nosferatu, c'est vraiment particulier. D'ailleurs, je n'avais pas trop aimé la première fois. Mais là, c'était ma troisième vision, et je le place dans mon Top 100, c'est typiquement le genre d'expérience ciné que j'adore.
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Dim 22 Juin 2014, 14:41

Par contre, The Plague Dogs jamais je n'aurais le courage de le mater. On sent que ça pue la déprime.
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Val » Dim 22 Juin 2014, 14:45

Alors là clairement, c'est pas la joie. Disons qu'il vaut mieux ne pas être déprimé quand tu te décides à le regarder. Je suis pas très fan de ma critique pour le coup, c'est un film qui joue tellement sur les émotions que ce n'est pas forcément évident à retranscrire.
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 22 Juin 2014, 16:08

Comme mark, je n'ai pas grand chose à dire après tes avis parce que je n'ai pas de billes, mais tes critiques sont très intéressantes à lire :super:

Pour rebondir sur Nosferatu, à vrai dire, je n'en ai vu aucune version, ça donne envie de s'y essayer ^^
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Vacances de monsieur Hulot (Les) - 6,5/10

Messagepar Val » Dim 22 Juin 2014, 17:22

LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT
Id.
- Jacques Tati - 1953/1978

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Petit mot vite fait pour cette première incursion personnelle dans le cinéma de Jacques Tati car je ne suis pas très inspiré. Cette découverte est l'occasion de voir à quel point Tati a influencé Pierre Etaix qui fût son collaborateur, les films de l'un ressemblant comme deux gouttes d'eau aux films de l'autre. On retrouve l'idée du personnage solitaire, un peu anarchiste, qui vient gripper l'engrenage d'une société française représentée comme une masse plus ou moins indifférenciée au départ. Il y a donc un peu de Charlot dans monsieur Hulot, personnage gaffeur mais voulant bien faire. Je suis un peu déçu de par l'aspect comique du film que je trouve assez limité dans le sens où aucun gags n'est vraiment tordant même si il faut reconnaître et saluer l'inventivité de l'ensemble et de la mise en scène de Tati qui parvient a faire arriver chaque gags au moment où il faut. Intéressant donc par le portrait fait d'une certaine société française des années 50 (de la bourgeoise au bourru ronchon) et par le côté poétique de M. Hulot, personnage ne trouvant pas tout à fait sa place dans ce monde absurde.

6,5/10
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 22 Juin 2014, 17:31

Tati, je n'ai jamais encore osé en lancer, je ne sais pas pourquoi, j'ai un mauvais à priori sur ses films. Et puis, presque 2 plombes à chaque coup, j'ai peur de m'ennuyer un brin xD
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Val » Dim 22 Juin 2014, 17:46

Celui-là est assez court, 1h25 en DVD dans sa version "director's cut" de 1978. :wink:
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