| The Rover |
 Réalisé par David Michôd |
| 5/10 |
Synopsis
Dix ans après l’effondrement de l’économie occidentale, les mines australiennes sont encore en activité, et cette industrie attire les hommes les plus désespérés et les plus dangereux. Là-bas, dans une société moribonde où survivre est un combat de chaque jour, plus aucune loi n’existe. Eric a tout laissé derrière lui. Ce n’est plus qu’un vagabond, un homme froid rempli de colère.
Critique
Une des plus grosse déception de l'année que le dernier David Michôd qui nous offre une chasse à l'homme dans un univers post-apocalyptique australien très hostile dont on nous explique en aucunement l'origine, ce qui n'est pas très grave dans le fond. Ce qui est plus dérangeant c'est ce rythme ultra contemplatif et lancinant qui endort le spectateur et toutes ces minutes perdues auraient pu servir à en savoir plus sur ses personnages qui restent tous aussi mystérieux les uns que les autres. Ainsi, on e connait ni leurs origines, leur situation (sauf qu'ils sont tous misérables a priori), leurs intentions profondes ou encore leur passé : difficile d'éprouver beaucoup d'empathie pour eux.
Le film repose sur la prestation des 2 acteurs principaux : Guy Pearce, Robert Pattinson, deux acteurs qui ont su nous surprendre par le passé par de bonnes prestations mais aux choix filmographiques inégaux qui ici ressemblent à des survivants habillés en guenille, coiffures miteuses et dents jaunâtres.
Dans "The Rover", il est clair que c'est Guy Pearce qui tire son épingle du jeu et écrase Pattinson par son jeu intense et crédible alors que ce cher Robert nous avait habitué à mieux, ici il incarne un débile léger laissé pour mort sur la route par son frère qui souhaite se venger ; une prestation peu convaincante emplie de tics nerveux qui se révèle crédible au départ mais deviennent hyper agaçant sur la fin. On pourra reconnaître la prise de risque que d'incarner ce personnage qui casse son image de Twilight mais le résultat est un vrai loupé.
Le personnage de G Pearce (Eric) reste donc très énigmatique et ténébreux tout au long de l'histoire, avec une seule obsession (récupérer sa voiture) et n'en démord pas, laissant plusieurs morts sur son passage. Le pourquoi de cette quête éreintante nous sera révélée dans l'ultime scène et est plutôt à mourir de rire. On peut tout de même saluer une prestation bluffante qui faute de mots montre un homme impressionnant au regard perçant.
Ce protagoniste est peu bavard, plutôt réglo mais têtu comme une mule ne restera pas dans nos mémoires. Le tandem batard avec Pattinson est peu émouvant et peu crédible dans cette intrigue au scénario "light" pauvre en action ou rebondissements.
Une mise en scène qui permet un peu de sauver le film qui montre un No Man's Land désertique mixant éléments australiens et asiatiques aux fortes influences de western.
Une ambiance où règne la poussière et la saleté, où c'est la loi du plus fort et du chacun pour soit qui prévalent.
Bilan, l'ennui profond nous envahi face à ces moments étirés à l’extrême ponctués de moments de violence extrême, plein de non-dits, âpre et difficile à digérer.
Le film repose sur la prestation des 2 acteurs principaux : Guy Pearce, Robert Pattinson, deux acteurs qui ont su nous surprendre par le passé par de bonnes prestations mais aux choix filmographiques inégaux qui ici ressemblent à des survivants habillés en guenille, coiffures miteuses et dents jaunâtres.
Dans "The Rover", il est clair que c'est Guy Pearce qui tire son épingle du jeu et écrase Pattinson par son jeu intense et crédible alors que ce cher Robert nous avait habitué à mieux, ici il incarne un débile léger laissé pour mort sur la route par son frère qui souhaite se venger ; une prestation peu convaincante emplie de tics nerveux qui se révèle crédible au départ mais deviennent hyper agaçant sur la fin. On pourra reconnaître la prise de risque que d'incarner ce personnage qui casse son image de Twilight mais le résultat est un vrai loupé.
Le personnage de G Pearce (Eric) reste donc très énigmatique et ténébreux tout au long de l'histoire, avec une seule obsession (récupérer sa voiture) et n'en démord pas, laissant plusieurs morts sur son passage. Le pourquoi de cette quête éreintante nous sera révélée dans l'ultime scène et est plutôt à mourir de rire. On peut tout de même saluer une prestation bluffante qui faute de mots montre un homme impressionnant au regard perçant.
Ce protagoniste est peu bavard, plutôt réglo mais têtu comme une mule ne restera pas dans nos mémoires. Le tandem batard avec Pattinson est peu émouvant et peu crédible dans cette intrigue au scénario "light" pauvre en action ou rebondissements.
Une mise en scène qui permet un peu de sauver le film qui montre un No Man's Land désertique mixant éléments australiens et asiatiques aux fortes influences de western.
Une ambiance où règne la poussière et la saleté, où c'est la loi du plus fort et du chacun pour soit qui prévalent.
Bilan, l'ennui profond nous envahi face à ces moments étirés à l’extrême ponctués de moments de violence extrême, plein de non-dits, âpre et difficile à digérer.
