[Caducia] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Blackout total - 5/10

Messagepar caducia » Lun 09 Juin 2014, 10:44

Blackout Total

Réalisé par Steven Brill
Avec Elizabeth Banks, James Marsden, Gillian Jacobs
comédie - USA 2014 - 1h35

5/10



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Synopsis


Meghan, présentatrice télé d'une trentaine d'années, a passé une sale journée. Non seulement elle vient de se faire larguer par son fiancé, mais elle n'a pas obtenu la promotion qu'elle convoitait… Pour lui remonter le moral, ses copines l'emmènent faire la fête toute la nuit.



Critique

Comédie ultra-formatée mais aussi très très américaine, qui offre une morale à la Arnold et Willy à la fin bien pitoyable comme quoi l'habit ne fait pas le moine, et que la solidarité peut venir de personnes auxquelles on s'attend le moins.
La charmante Elizabeth Banks se retrouve dans une belle robe jaune improbable ultra moulante dans les rues de Los Angeles, totalement démunie, et enchaîne les péripéties les plus farfelues après une nuit mouvementée et bien arrosée.
Un script pas mal inspiré de Very Bad Trip qui donne lieu à un enchaînement de situations cocasses, basé sur des quiprocos, de la malchance constante et quelques coups de pouce d'inconnus.
Un film sympathique à voir une fois, mais qui ne casse pas 3 pattes à un canard. Ces messieurs seront ravis d'admirer les formes de Mme Banks qui malgré ses aventures garde un maquillage et un brushing impecc'. L'actrice donne de la dynamique au jeu mais en fait des caisses.
Un film un peu original divertissant qui mixe des scènes comiques déjà vues qui reste néanmoins agréable mais oubliable.
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Normal heart (The) - 8/10

Messagepar caducia » Lun 09 Juin 2014, 19:04

The Normal Heart

Réalisé par Ryan Murphy
Avec Mark Ruffalo, Julia Roberts, Matt Bomer
drame- USA 2014 - 2h00

8/10






Synopsis


Une adaptation de la pièce The Normal Heart, qui décrit la montée en puissance du virus du sida dans les années 80 et le combat d'un écrivain-activiste, Ned Weeks, fondateur d'un groupe d'aide luttant contre la maladie.



Critique

Téléfilm produit par HBO, réalisé par Ryan Murphy qui relate la découverte du SIDA et son émergence au sein de la communauté gay. Contrairement à 'Dallas buyers club" qui se focalise sur une époque où le virus a déjà été découvert avec l'apparition des premiers traitements, "The normal heart" se base sur une période plus longue et ne se focalise pas vraiment sur un personnage principal mais plutôt sur un groupe d'activistes, ce qui permet de voir une palette plus large de portraits, pour un résultat très riche en émotions, en informations qui se rapproche de Philadephia.

Le téléfilm aborde donc la découverte de la maladie à travers le sarcome de Kaposi (1ers signes visible du virus), la déchéance corporelle, la succession de morts de proches, les relations compliquées au sein des activistes et des couples.
L’incompréhension face à cette maladie inconnue qui ne touche que les homos, qui doivent choisir entre leur train de vie léger et la vie, puis vient la prise de conscience du danger, le fait qu'il faille se mobiliser pour sensibiliser et éduquer et assembler des fonds qui débouche sur des conflits vis à vis des moyens de communication à employer : des phrases chocs ou des mots plus consensuels (pour "éviter de se faire des ennemis plutôt que des amis" susceptible de faire des dons).
Le téléfilm est extrêmement bien construit car évoque de très nombreux thèmes autour du Sida, sans tabou avec un réalisme accru, et Ryan Murphy ose montrer des images dures ou explicites qui marquent les esprits et les détails les plus sordides ne nous sont pas épargnés.

Une ambiance d'ouverture très "spéciale" pleine de dépravation qui contraste rapidement avec une lourdeur dramatique et narrative.
Un casting de haute volée avec Julia Roberts en médecin handicapée, Mark Ruffalo qui tient le rôle principal d'activiste aux idées choc, Matt Bomer (son compagnon), Jim Parsons , Taylor Kitsch. Des personnages très divers dont l'humeur et les liens fluctuent et chacun apporte leur pierre à l'édifice, avec un bon équilibre et de bonnes prestations.

Ryan Murphy décortique les stratégies élaborées pour séduire les médias, les politiques afin de sensibiliser et de récolter des fonds envers une communauté peu connue et mal aimée à l'époque des 80's et met en évidence l'impuissance des activistes face à l’hypocrisie du système les laissant souffrir et mourir dans l’indifférence générale, loin des clichés habituels grâce à des dialogues sincères.
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Collatéral - 8,5/10

Messagepar caducia » Mar 10 Juin 2014, 21:50

Collateral

Réalisé par
Michael Mann
Avec Tom Cruise, Jamie Foxx, Jada Pinkett Smith
thriller- USA 2004 - 2h00

8.5/10



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Synopsis


Max est taxi de nuit à Los Angeles. Un soir, il se lie d'amitié avec une dénommée Annie Farrell, une belle femme procureur montée à l'arrière de son véhicule. Quelques minutes plus tard, c'est au tour d'un homme prénommé Vincent de monter dans le taxi. Un businessman, selon toute apparence, avec un emploi du temps chargé : pas moins de cinq rendez-vous à tenir dans la nuit.



Critique

Michael Mann nous fait une véritable démonstration de ses talents à travers une réalisation innovante, une histoire qui sur le papier n'a rien d'extraordinaire mais qui visuellement devient très hypnotique.
Los Angeles n'est pas là pour nous faire rêver comme l'aime à nous le rappeler le tueur "Vincent", cette mégapole qui héberge des millions d'habitants où personne ne connait son voisin, ce sentiment nous est fait ressentir par le rythme des images et du métrage qui passe de moments de calme presque absolu qui donne lieu à des petits moments de vie ou de vérité entrecoupés de moments de violence et d'action pure au sein d'endroits bondés où personne ne se rend compte de rien. Néanmoins, Mann offre aussi quelques scènes de poursuites plus furtives toutes aussi appréciables.

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Un sentiment de jungle urbaine déshumanisée, où chacun vit son train train routinier et a des rêves secrets qui ne seront jamais concrétisés pour la plupart, jusqu'au jour où tu deviens vieux et qu'il est trop tard.

Le personnage de Cruise volontairement vieilli pour le rendre largement plus maure que le chauffeur de taxi, ce qui lui permet d'avoir une certaine vision de la vie et qui lui permet de donner des conseils au jeunot. Un personnage de tueur désabusé, qui sait que les projets ne vont pas se faire tout seul qu'il faut agir avant tout. C'est un vrai rouleau compresseur qui enchaîne contrat sur contrat laissant tout sentiment de coté.
Une prise de risque pour l'acteur qui se range rarement du coté des badass mais pourtant ça lui va bien. Un tueur hyper nerveux mais aussi un peu philosophe, original dont le look n'est pas sans rappeler un certain Sonny Crockett.
Autant le personnage de Vincent est prévisible et linéaire, autant celui de Max se révèle au fil de métrage grace aux conseils du tueur et au contact du danger qui sont un vrai catalyseur pour lui qui du gentil toutou de citoyen modèle maladroit va peu à peu devoir franchir la ligne et passer du coté obscur pour sa propre survie. Une présentation qui nous laissait penser que Jamie Foxx serait juste un faire-valoir mais qui devient en fait le protagoniste le plus surprenant du métrage.

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L'interaction entre le tueur et le chauffeur fait la force du film car il est rare que deux adversaires puissent discuter de façon aussi longue et aboutie, ce qui permet d'en dévoiler pas mal sur leurs 2 personnalités, leurs ambitions, leurs points de vue; de ressentir une tension palpable omniprésente qui peut déraper en massacre à chaque instant. Alternance d'affrontement, confiance, malaise...passant d'otage à complice.

Un bel effort de travail sur la mise en scène, avec de forts contrastes mettant en valeur la lumière sous toutes ses formes : néons, reflets dans les baies vitrées, éclats de verre qui se perdent dans l'immensité de la ville dépouillée. Un scène plutôt incongrue celle du coyote accentue l'aspect d'immensité et de désert urbain tout en rappelant que la nature n'est jamais très loin ou encore un clin d'oeil aux westerns. Une ambiance noire, métallique fantomatique.
Les scènes d'action sont très nerveuses, caméras à l'épaule restant réalistes et lisibles.

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On notera aussi quelques têtes d'affiche en rôles secondaires : Mark Ruffalo, J Statham ou encore Javier Bardem qui malgré leurs prestations honorables sont vite oubliés.

Un thriller rythmé et racé qui nous tient en haleine jusqu'à la fin, d'une rare fluidité et élégance visuelle.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Mar 10 Juin 2014, 21:55

Bien petite bien! Tu m'as donné envie de le revoir, pas revu depuis ma dernière critique. Faut que je vois si je l'ai en BD ou pas :oops: edit: j'ai sous blister, de quoi me le revoir pour réviser ma critique
zack_
 

Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Kissifrott » Jeu 12 Juin 2014, 10:44

Un très bon film, ça donne envie de le revoir :)
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Nos pires voisins - 4/10

Messagepar caducia » Jeu 12 Juin 2014, 12:10

Nos pires voisins

Réalisé par
Nicholas Stoller
Avec Seth Rogen, Rose Byrne, Zac Efron
comédie - USA 2014 - 1h37

4/10



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Synopsis


À première vue, les jeunes parents que sont Mac et Kelly Radner vivent le parfait rêve américain,avec leur adorable petite Stella et une maison fraîchement (et difficilement) acquise dans un charmant quartier résidentiel. Ce qui n’empêche pas les jeunes trentenaires de se considérer toujours aussi hype et cool. Quand ils découvrent que leurs nouveaux voisins ne sont autres que les membres fervents et débridés d’une confrérie étudiante, menés par le charismatique Teddy, ils essaient d’abord de s’assurer leur sympathie et leur respect, en tirant le meilleur de cette situation quelque peu inconfortable.



Critique

Déception vis à vis de cette comédie américaine, bien formatée pour l'été qui nous donnait plutôt envie grâce à Seth Rogen qui nous avait emporté dans son délire avec l'excellent "c'est la fin". Malheureusement, "nos pires voisins" choisit la carte de la surenchère façon projet X, avec des destructions massives, des situations de plus en plus barrées avec les megas parties apocalyptiques d'étudiants bourrés qui tournent mal. Hélas, ce déferlement d’événements dérangeants ne sont que succession de vulgarité et de déjà vus.

On retrouve bien entendu des têtes connues de ce genre de comédie avec le frère du grand complice de Seth (Dave Franco / autant vous prévenir qu'on aurait aimé avoir James et non Dave), Christopher Mintz-Plasse (le méchant teigneux de Kick-ass) qui sont malheureusement des acteurs de seconde zone, mais aussi des comédiens qu'on n'a pas trop vu dans ce registre comme Rose Byrne (mais que fait elle dans cette galère ?) ou Zac Efron (vu dans le sympathique "That Awkward Moment ").
Résultat, Rose Byrne reste très grimaçante, pas convaincante et Zac Efron ne fait que jouer sur ses abdos en béton car ce film ne donne pas lieu à des scènes sensibles mais de la grosse comédie lourdingue.
Pour sauver les meubles, Seth Rogen fait de son mieux mais n'est pas au mieux de sa forme non plus. Les acteurs jouent de façon parallèle, un gros manque de complicité entre eux, aucun empathie vis à vis d'aucun personnage qui rivalisent de bêtise, le tandem Rogen/Franco nous manque sévère face à la platitude de la brochette de personnages !

Un film qui débute façon émission de Julien Courbet (la guerre entre voisins) qui va crescendo avec une montée en puissance des coups bas - ambiance "very bad trip", "srping breakers" avec de la Beuh et de l'alcool en open bar avec quelques scènes de sévices de bizutage ou autres beuveries de mauvais gout. Les gags ou situations qui fonctionnent sont rares (ça se rattrape vers la fin), en gros c'est très répétitif et prévisible.

Bilan : une comédie du genre lourdingue façon "teen movies" sans une once de subtilité qui vont ravir les fans du genre qui se révèle très quelconque par un casting qui ne fonctionne pas, sans qu'aucun personnage ne se détache, un couple de trentenaire déjà vieux présenté de façon cliché qui soit disant se base sur le choc de génération qui ne fonctionne pas à l'écran (peut être un écart plus tranché aurait été intéressant, ici les vieux et les jeunes ont moins de 10 ans d'écart).
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Sun Belt Express - 7/10

Messagepar caducia » Jeu 12 Juin 2014, 13:09

Sun Belt Express

Réalisé par
Evan Buxbaum
Avec Tate Donovan, Rachael Harris
Comédie dramatique - USA 2014 - 1h31

7/10



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Synopsis


Renvoyé pour avoir plagié le travail d'un étudiant, Allen a presque touché le fond. Pour payer son ex-femme il fait la navette jusqu'à la frontière mexicaine avec des immigrés dans son coffre de voiture. Mais sa vie se complique quand sa petite amie mexicaine tombe enceinte et sa fille atterrit dans son véhicule pendant une course clandestine.



Critique

Petit film indépendant US sans prétention qui est une vraie bouffée d'oxygène, qui traite d'un sujet grave - la passage clandestin de la frontière mexico-américaine de façon originale et humoristique.
En général, passer la frontière de façon clandestine constitue une étape cruciale pour un mexicain ; soit ça passe et c'est le rêve américain avec un nouveau départ (mais le début des galères), soit ça casse et c'est retour à la case départ ou pire.
Ici, le métrage aborde à la fois le point de vue du passeur américain mais aussi ceux des clandestins, le tout sur un ton léger et décalé réussi.

Tate Donovan incarne le coyote (ou passeur) qui est un monsieur tout le monde qui en période de crise a comme tout le monde des problèmes financiers et qui a choisit de devenir passeur pour l'aider à payer ses factures, en dissimulant les mexicains dans le coffre de sa Volvo (ou plutôt "poubelle ambulante"). Il réalise ces passages de façon assez détachée, essayant de limiter au maximum les contacts avec les clandestins, d'en savoir le moins possible, le seul but étant de s'enrichir.
C'est au cours d'un trajet particulier où sa fille s'incruste et ce road trip va basculer en cauchemar avec un enchaînement de péripéties cocasses qui donnent droit à pas mal de gags, galères en tous genres mais aussi réflexions sur les relations familiales, les différences de niveau de vie USA/Mexique, l'éthique sans jamais être lourd ou donneur de leçon.
Le père étant uniquement avide d'argent facile se voit ouvrir les yeux par sa fille plutôt naïve et idéaliste qui pense que son perd fait le passeur tel un héros pour changer la vie de pauvres bougres.

La plupart des acteurs sont peu connus mais efficaces avec une vraie alchimie, avec un gros coup de cœur pour les 2 acteurs mexicains dont la plupart des scènes se passent dans le coffre de la voiture qui nous offrent les moments les plus délicieux du métrage au cœur du sujet. Courte apparition de Stephen Lang en flic US virulent avec une séquence bien fun et marquante.
Un film qui se trame sur le passage clandestin mais est aussi constitué de sous intrigues imbriquées que je vous laisse découvrir.

Un souffle d'originalité qui fait du bien, non moralisateur et tellement intelligent qui nous permet en même temps d'admirer de très beaux paysages désertiques.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Ven 13 Juin 2014, 00:29

Pourtant a y voir ta capture de nos pires voisins ca semble bien drôle, je verrai par curiosité
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar padri18 » Ven 13 Juin 2014, 07:05

Un peu refroidi par ta note sur Nos pires voisins mais je verrais également, j'ai beaucoup aimé This is the end ainsi que le trailer, je garde confiance.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Ven 13 Juin 2014, 09:29

Après ce genre de comédie n'est pas mon genre de prédilection, vous allez peut être adorer. :wink:
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Kiss of the damned - 6/10

Messagepar caducia » Ven 13 Juin 2014, 18:45

Kiss of the Damned

Réalisé par Xan Cassavetes
Avec
Josephine de la Baume, Milo Ventimiglia, Roxane Mesquida
horreur - USA 2012 - 1h35

6/10


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Synopsis


Deux ravissantes sœurs vampires vivent séparément dans une immense maison d'été dans le Connecticut. L'une d'elles a une liaison avec un scénariste qui souhaite la rejoindre dans l'immortalité. Cependant, l'autre sœur débarque dans leur existence et chamboule tout. Sa présence maléfique va anéantir peu à peu leur couple.



Critique

Métrage expérimental qui relate les histoires d'amour contemporaines dans le monde des vampires, un film qui ne révolutionne pas le genre, qui se laisse néanmoins regarder agréablement grâce à son atmosphère romantico-érotique qui respecte scrupuleusement les codes du genre.

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Paolo (Milo Ventimiglia) a un vrai coup de foudre pour Djuna qui le transforme en vampire assez rapidement (un peu dommage), puis le couple continue à profiter de leur passion en reclus dans une vie confortable jusqu'à l'arrivée de la sœur de Djuna qui vient un peu pimenter l'histoire pour un triangle amoureux sulfureux.
Le ténébreux Milo Ventimiglia est entourée de 3 actrices françaises magnétiques qui rivalisent de charme.
Le fait de refréner ses envies effrénées envers le sang humain et l'interdit en général, le tiraillement entre la nature humaine et vampire sont au cœur du récit, non sans nous rappeler "les prédateurs". Les points de vue des personnages sur le fait d'assumer leur vraie nature au grand jour met un peu de piquant à l'histoire mais reste superficiel.
Hélas, le script du métrage n'est pas très innovateur, le rythme lancinant et mélancolique qui nous permet d'apprécier de belles images mais qui manque de rebondissements.

Le film arrive à retranscrire cette dualité des protagonistes avec à la fois des images très esthétiques qui se mélangent avec des éléments peu ragoutants plein de sensualité, de débauche ou de poésie.
Une photographie soignée un peu ampoulée, ambiance 70's et une bande son pop/rock.

Malgré ses personnages provocants et attachants, son esthétisme acéré , le rythme lancinant donnent un résultat en demi-teinte qui manque de profondeur et de renouvellement de thèmes abordés (fatalité, lutte contre ses instincts primaires...). Un film qui commence de façon puissance et alléchante mais l’intérêt retombe pour une fin qui arrive à nous rappeler la vigueur du début inspiré. Casting intéressant coté masculin mais un peu faiblard coté frenchies.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Sam 14 Juin 2014, 09:28

Ça a l'air bien bizarre ton truc!
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Alegas » Sam 14 Juin 2014, 14:48

Roxane Mesquida se met à poil dans celui là ? :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Sam 14 Juin 2014, 15:06

oui, mais ça reste suggestif.
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Locke - 6,25/10

Messagepar caducia » Sam 14 Juin 2014, 22:31

Locke

Réalisé par Steven Knight
Avec Tom Hardy, Ruth Wilson
drame - USA/UK 2014 - 1h25

6.25/10


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Synopsis


Promis à un futur brillant, Ivan Locke voit sa vie basculer le jour où un coup de téléphone menace sa famille et sa carrière.



Critique

Un pari risqué de la part de Tom Hardy que de se lancer dans le projet "Locke", dont le réalisateur Steven Knight n'a qu'un seul film à son actif (Crazy Joe) qui est loin d’être un chef d'oeuvre ; d'autant que le film est un huis clos automobile. Les deux derniers "Run Out" ou encore "Getaway" constituant les pires films de 2013, autant dire que Locke constitue un pari très risqué avec une lassitude hautement probable, et un film qui ne repose que sur l'acteur principal.
En gros, le film "conceptuel" ne se déroule que dans l'habitacle de l'automobile et Tom Hardy ne fait que répondre à des coups de fil pour se sortir de plusieurs situations inconfortables à la fois sur le plan personnel et professionnel.
Le pari est semi-réussi car il ne constitue pas un grand film mais parvient à nous tenir en haleine avec peu de moyens, uniquement des dialogues et la prestation de Tom Hardy à cause des forts enjeux.

Le film se passe presque en temps réel mais reste rythmé et l'intrigue nous captive car les décisions prises par le personnage principal auront de répercussions irrévocables sur la vie. Locke est un père de famille modeste qui s'est fait tout seul et responsable de gros chantiers (chapes de béton) qu'il organise de façon très rigoureuse qui fait qu'il est hautement respecté de ses collègues du monde de la construction.
Derrière ce portrait de Monsieur tout le monde se cache un homme empli de névroses liées à son abandon et à la mort de son père ou encore d'autres secrets plus récent.
Ce road trip lui permet de crever l'abcès et faire table rase des mystères en gardant comme fil conducteur le fait d’être honnête et le plus droit possible à ses dépends.

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La mise en scène est bien sur limitée par le fait que tout se passe dans un univers restreint, et se joue sur les multiples points de vues, angles de vision ou encore reflets dans le pare-brise. Le voyage se passant de nuit, les caméras sont principalement basées sur son protagoniste principal derrière son pare-brise avec les néons en toile de fond. Beau travail du réalisateur qui arrive à éviter la monotonie.

Tom Hardy s'en tire bien, le métrage périlleux reposant uniquement sur sa performance qui montre une large palette émotionnelle pour un personnage qui passe par plusieurs étapes et change de ton selon ses interlocuteurs : provoquant, psychologue, tendre, ferme, égoïste...montrant que l'acteur n'assure pas uniquement sur des rôles physiques.
Locke nous est dévoilée de façon intelligente et progressive nous permettant de découvrir ses secrets qui font que sa vie va basculer.

Même si le film ne sera pas durablement marquant, le pari est réussi nous permettant une virée passionnante dans l'intimité du personnage par une mise en scène minimaliste mais des dialogues incisifs.
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