DRUG WAR
• CHALLENGE BOM JUIN 2K14 •
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Johnnie To (2013) | 5.5/10
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Johnnie To (2013) | 5.5/10
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J'y ai cru pendant, quoi, une petite demie heure, en me disant que le côté laborieux de la mise en place du script ne pouvait complètement gâcher le charisme du génial Louis Koo. Mais en dépit des effort de ce trublion volontaire, j'ai assez vite décroché de cette histoire chaotique de quadruple jeu un peu trop manqué. Pourtant, l'intention est bien là, celle de livrer un petit polar nerveux où la manipulation est reine. Par conséquent, on endure la première partie sans trop s'inquiéter en se disant que tout va bien finir par décoller, que ces persos manqués qui peuplent les rangs des gentils policiers vont finir par s'effacer au profit du corps criminel qui, par l'intermédiaire de ce prisonnier contraint à balancer ses pairs, commençait à avoir de la gueule.
Mais non, dès que le puzzle s'assemble, que les jeux de stratégie atteignent leur but, To n'a rien à proposer d'autre qu'un gunfight tout droit sorti d'un Call of Duty en mode deathmatch. Qu'on s'entende, les gunfight, je suis le premier à en demander. Mais quand ils s'inscrivent dans l'histoire, même facilement, c'est quand même plus agréable. En l’occurrence dans Drug War, c'est tellement mal amené que quand ça pète, on ne profite pas complètement, faute d'être complètement blasé. Parce qu'il faut bien avouer que cette dernière partie sent bon le cinoche HK. Vaz-y que je te headshot, et tu crois pouvoir me la jouer à l'envers et j'te colle un pruneau dans la tronche, la fliquette protège des marmots, rien à fiche, je l'éclate avec ma voiture, To est généreux, il est enfin bien dans ses pompes quand il s'agit de faire parler la poudre.
Mais ce n'est qu'une séquence, et le reste est si pauvre qu'on ne peut garder en bouche qu'un arrière gout désagréable d'acte manqué malgré cette ultime démonstration de savoir-faire. En fin de bobine, c'est bel et bien ce sentiment d'avoir assisté à un film qui promettait bien plus que ce qu'il a donné qui nous assaille. A savoir une histoire faussement compliqué qui n'a jamais su tirer profit de ce groupe pourtant intéressant de criminels aux allures de puppetmasters mystérieux. Il faudra se contenter de petits vieux complètement perdus une fois mis dans la lumière. C'est un peu court, tout de même.
Mais non, dès que le puzzle s'assemble, que les jeux de stratégie atteignent leur but, To n'a rien à proposer d'autre qu'un gunfight tout droit sorti d'un Call of Duty en mode deathmatch. Qu'on s'entende, les gunfight, je suis le premier à en demander. Mais quand ils s'inscrivent dans l'histoire, même facilement, c'est quand même plus agréable. En l’occurrence dans Drug War, c'est tellement mal amené que quand ça pète, on ne profite pas complètement, faute d'être complètement blasé. Parce qu'il faut bien avouer que cette dernière partie sent bon le cinoche HK. Vaz-y que je te headshot, et tu crois pouvoir me la jouer à l'envers et j'te colle un pruneau dans la tronche, la fliquette protège des marmots, rien à fiche, je l'éclate avec ma voiture, To est généreux, il est enfin bien dans ses pompes quand il s'agit de faire parler la poudre.
Mais ce n'est qu'une séquence, et le reste est si pauvre qu'on ne peut garder en bouche qu'un arrière gout désagréable d'acte manqué malgré cette ultime démonstration de savoir-faire. En fin de bobine, c'est bel et bien ce sentiment d'avoir assisté à un film qui promettait bien plus que ce qu'il a donné qui nous assaille. A savoir une histoire faussement compliqué qui n'a jamais su tirer profit de ce groupe pourtant intéressant de criminels aux allures de puppetmasters mystérieux. Il faudra se contenter de petits vieux complètement perdus une fois mis dans la lumière. C'est un peu court, tout de même.