[Dunandan] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 06 Juin 2014, 12:32

Aussi bon en vf qu'en vo d'ailleurs ;).
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God of cookery - 7/10

Messagepar Dunandan » Ven 06 Juin 2014, 23:37

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God of cookery, Stephen Chow et Lee Lik-Chi (1996)

Un Stephen Chow que j'ai trouvé un poil moins sincère que ceux que j'ai déjà vus, accusant également d'un petit ventre mou à la mi-parcours et de personnages moins bien caractérisés, mais qui parvient toujours à insuffler de bonnes idées jouissives et marrantes. Déjà, le script de base envoie du rêve, croisant le dessin-animé Le petit chef avec la comédie HK, transformant cette fois-ci, pour un temps seulement, Stephen Chow en personnage détestable, star de la cuisine et critique culinaire imbu de lui-même. Ce changement d'angle est une idée globalement réussie et bien utilisée (comme le moment où il donne des zéros à tous les candidats d'un concours avec une mauvaise foi et une soif d'humilier évidentes en balançant des commentaires dignes du titre de l'aigri du mois en matière de goût).

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Mais ça se gâte un peu lorsque la supercherie le rattrape (de belle manière, avec un fan qu'il défonce au passage) en le faisant tomber dans la misère et en le faisant rencontrer un talent caché de la cuisine, à savoir une mocheté pas possible. D'habitude, Stephen Chow parvient à rendre ses personnages attachants, ce qui fait en grande partie la force de ses films, mais cette fois-ci le courant passe beaucoup moins bien, et il faudra se contenter d'humour gol parfois réussi mais qui manque aussi de tendresse (sauf peut-être lorsque cette femme laide comme un pou chante horriblement faux, mais révélant paradoxalement, par ses paroles, son petit coeur meurtri). On retrouve donc son thème favori de la pauvreté et de la passion retrouvée à travers ce biais, mais surprise, l'empathie passe d'abord par son personnage féminin avant de passer beaucoup plus tard par Stephen Chow. Cette inversion des rôles est semble-t-il volontaire, mais du coup il y a un effet poussif autour de lui assez déplaisant qui heureusement ne nous casse pas trop longtemps le plaisir.

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Dommage aussi que ça manque un peu de combats culinaires, car c'est un peu ce qu'on attendait à la base, mais il faut finalement attendre l'affrontement final pour que la marchandise soit livrée après avoir eu quand même quelques croustilles sympathiques, où toute l'énergie et le manque de créativité qui pêchaient légèrement nous sont balancés en pleine poire. De bonnes idées plus ou moins débiles s'enchaînent ainsi, à l'image de la technique de la "chaise pliante", ou des recettes de cuisine qui mêlent de manière joyeusement bordélique savoir-faire culinaire, philosophie bouddhiste, et arts-martiaux. Si on connait déjà le dessin-animé précité, la surprise est forcément moins forte, mais les flashbacks vers l'étrange temple bouddhiste pimente le tout avec des idées parfois "autre", et une implication envers le personnage de Stephen Chow enfin en place.

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Pour résumer, on ne peut pas reprocher à Stephen Chow d'avoir essayé de varier un peu ses ingrédients (même s'il en reprend le fil directeur qui commence à devenir un peu redondant, à force, l'intérêt étant qu'il change de thème à chaque fois), par exemple en incarnant aussi longtemps un mauvais bougre qu'on se plait à détester, mais il convainc moins faute à des personnages qui manquent un peu d'épaisseur, et surtout à des intentions peut-être moins profondes, à l'image de cette fin qui n'assume pas le message qu'il transmettait précédemment, que la beauté vient surtout de l'intérieur (bon c'est vrai qu'elle était moche ... et ça colle assez bien avec le traitement satirique du milieu de la restauration que l'on retrouve tout au long du film). Mais sans cela, c'est toujours un chef pour redonner le moral, avec un festival de gags très présent, parvenant souvent à surprendre malgré une recette globale que j'ai retrouvée dans ses cinq comédies vues jusqu'à présent. Tant que ça fonctionne je suis preneur.

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Quand la bonne cuisine ressemble à un shot de cocaïne.

Note : 7/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 06 Juin 2014, 23:42

Mouais, celui-là c'est son film le plus faible parmi ses réal' selon moi.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 06 Juin 2014, 23:45

Bah, t'aimes pas la cuisine en mode HK :mrgreen: ?

Personnellement, je l'ai trouvé vraiment sympa avec des idées toujours bien barrées, mais c'est vrai qu'au milieu mon intérêt a un peu baissé pour être solidement relancé durant la compétition finale.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 06 Juin 2014, 23:47

Quand il est aigri, j'aime bien :mrgreen:

Mais à force, je l'ai trouvé un peu lourd.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 06 Juin 2014, 23:49

Oui c'est le principal "défaut" du film, que j'ai surtout ressenti en deuxième partie alors qu'au début c'était excellent. Mais je pense que c'était aussi pour qu'on s'attache à la femme, en tous cas je l'ai ressenti/perçu comme ça. Et vu le laideron ce n'était pas chose aisée ... ^^

Sinon il me semblait que Forbidden City Cop était celui que tu appréciais le moins ? Je l'ai sous le coude, on verra bien. Et un petit ticket pour le dernier ne serait pas de refus ...
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Monstres & Cie - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Dim 08 Juin 2014, 10:16

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Monsters & cie, Pete Docter, Lee Unkrich, David Silverman (2001)

Après avoir revu récemment un bon Disney, je peux dire que ça ne tient pas la comparaison face à un bon Pixar comme celui-ci. J'aime beaucoup ce genre d'intrigue appréciable à double lecture que je trouve relativement absent de la bande à Mickey (en gros c'est plus mature dans l'écriture, et ça élève vers le haut, au lieu de compter démesurément sur notre nostalgie/notre âme d'enfant) sans oublier pour autant d'insuffler un bon rythme à l'intrigue principale, en plus d'être assortie d'une qualité d'animation assez incroyable encore maintenant (il faut voir le rendu de détails de la peau des monstres), et d'une bonne dose de créativité tant dans l'ambiance visuelle que dans le développement de l'histoire.

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Pour résumer, c'est avant tout une bonne idée (pourtant toute bête, à savoir des monstres du placard qui alimentent leur ville en faisant peur aux enfants) servie par une simplicité de la narration pour que tout le monde suive, mais doublée d'un sous-texte fortement appréciable sur notre modernité, à coup de paranoïa des monstres qui ont en fait peur de ces petits êtres malicieux (ou comment dresser un parallèle avec notre histoire et notre mémoire collective, on pense notamment à la guerre froide), avec un qui fout la pagaille en rentrant dans leur monde par inadvertance. D'ailleurs la gamine est fortement mignonne, et le fait qu'elle baragouine deux mots est judicieux car elle attire ainsi naturellement la sympathie du spectateur (en évitant l'écueil de la tête à claques), et met en valeur ses facéties enjouées guidées par une envie continue de faire des bêtises. C'est alors craquant de voir comment cette grosse boule de poils, pourtant star de son travail, va être effrayée par ce petit être (cette inversion des rôles est bien sûr la plus grosse innovation du film), puis va finir par s'attacher à elle. Son tandem amical avec son ami comique à un oeil fonctionne aussi très bien sans être énervant.

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Outre ce trio attachant, l'univers de ces monstres de nos placards d'enfant est peut-être l'une des plus grandes réussites du film, avec des monstres extrêmement variés dotés de détails hautement jouissifs, un envers du décor qu'on découvre de A à Z sur la manière dont il faut se préparer pour que la peur fasse effet, et des techniques et des subterfuges vraiment fun. Bien que le fil directeur soit simple, le rythme est bien géré, avec notamment de nombreuses parties de cache-cache ludique et un grand huit final impressionnant (lorsqu'on passe de porte en porte des chambres d'enfant, avec tous les clichés qui vont avec). Le sous-texte pour revenir là-dessus est très intéressant, avec une jolie leçon sur la tolérance et l'acceptation de la différence, une remise en question des préjugés tant d'un côté comme de l'autre, et finalement une critique de la propagande par la peur, avec une petite surprise à la fin qui montre que même ces reliques de notre imaginaire peuvent évoluer et s'adapter en fonction de leur époque, et où chacun peut se révéler en fonction de ses talents (au contraire de l'ancien système basé sur la performance et la concurrence, bref une forme de capitalisme sauvage qui implique humiliations et jalousie maladive).

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Le véritable monstre n'est pas toujours celui qu'on croit ...


Bref, Monstres & Cie, c'est bien, car c'est drôle, intelligent, émouvant, et beau, qui devrait parler à tous. Peut-être l'un des meilleurs Pixar, en tous cas l'un des plus originaux, avec cet hommage bien senti à nos monstres du placard qu'on nous fait apparaître sous un autre jour.

Note : 8.5/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 08 Juin 2014, 10:21

Le meilleur Pixar avec les Indestructibles. Des films qui vont devenir inestimables dans le genre vu comme la machine s'est enrayée du côté de chez Pixar.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Dim 08 Juin 2014, 10:30

Ouep belle découverte ... (j'ai beaucoup de retard dans les Dreamworks/Pixar). Je dois être par exemple l'un des derniers sur Terre à n'avoir vu aucun Toy story :chut:.

En tous cas ça fait du bien un dessin-animé tout public sans aucun détail gênant pour un adulte ^^.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Waylander » Dim 08 Juin 2014, 10:36

Pixar c'est bourré de bonnes intentions et de poésie surtout les intro et les fins mais le reste c'est un peu chiant et vide (je parle des derniers). Genre UP c'est magnifique début et fin le reste c'est plan plan, plat, mal rythmé, persos bidons. Wall-E c'est idem : l'intro de ouf le reste c'est balisé malgré le message.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Dim 08 Juin 2014, 10:42

Wall-E je suis d'accord la première moitié est excellente, mais ça s'essouffle vite malheureusement ensuite. Pas vu Up. Je suis intéressé par l'évolution des deux studios, donc je me les ferai à l'occasion ^^. Mais c'est con que la qualité de Pixar baisse après quasiment dix années parfaites (jusqu'à Ratatouille), et certainement que le rachat de la filiale par Disney y est pour beaucoup.

@ Way : ton intervention m'a fait penser à certaines interprétations sur la guerre froide & le capitalisme qu'on retrouve dans ce DA. J'arrivais pas à les formuler comme telles, et pouf c'est venu comme ça quand t'as débarqué sur mon topic :mrgreen:.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar francesco34 » Dim 08 Juin 2014, 17:33

Ah moi Wall-E j'adore toujours, dans mon top 3 avec Monsters et Cie et Les indestructibles :super:
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Batman Begins - 8/10

Messagepar Dunandan » Lun 09 Juin 2014, 00:34

CHALLENGE BOM JUIN 2K14

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Batman Begins, Christopher Nolan (2005)

Au fil des visions, les qualités autant que les défauts de ce come-back de la franchise Batman me sautent aux yeux, ce qui fait que je revois ce Begins légèrement à la baisse. L'une de ses plus grandes forces, c'est indéniablement son écriture. Certes, on peut reprocher au film et à toute la trilogie que c'est sur-écrit, mais après deux Burton qui a modelé Batman avec plus ou moins de talent selon ses obsessions, et deux suites insignifiantes voire nulles (le quatrième est collector), on ne peut que se réjouir, surtout si on est fan comme moi de l'homme chauve-souris à la personnalité torturée, qu'on nous offre enfin un véritable Batman dans toute sa splendeur. Mais si ce nouveau Batman est très respectueux de l'univers de base (la mort des parents de Bruce Wayne, la peur primale de ce dernier des chauves-souris, et Gotham City comme ville de la pègre), on retrouve aussi toute la patte de Nolan, avec notamment ses thèmes de l'identité, et d'une idée qui prend corps (ici aux yeux des ennemis de Batman), intégrés subtilement au script. Dans la continuité de Spiderman, Nolan a donc su redonner un souffle nouveau aux films de super-héros, fidèlement mais sans se renier, en commençant par ce Begins qui livre le temps nécessaire pour étoffer le personnage principal, ici Bruce Wayne et non Batman, confirmant ainsi sa coupure avec les autres épisodes qui se concentraient plus sur ce dernier.

A contrario, la mise en scène est trop fonctionnelle et calibrée. Elle manque de piquant et d'audace. Car lorsqu'il s'agit d'incarner ce Batman à la limite de la schizophrénie illustrée par la voix gutturale de Bruce, et le symbole de la peur qu'il est censé transmettre à ses ennemis, ça pêche un peu par rapport à l'ampleur des dialogues. De même, la ville de Gotham manque terriblement de personnalité et ressemble à n'importe quelle autre (en même temps ça donne un cadre réaliste et crédible qui facilite l'implication). Plus grave, les combats sont filmés à l'arrache où on ne voit presque rien. Nolan n'a jamais été doué pour filmer l'action. Certes, sa manière de détourner les codes du Blockbuster pour en étoffer le scénario et y insuffler subtilement sa vision personnelle forcent le respect, et entre-nous, c'est tout l'intérêt de ce film. Cela étant, la réalisation en pâtit. Sans le montage qui pose le rythme au film comme un métronome efficace (appuyé par la bande-son), celle-ci paraît plan-plan avec une caméra trop statique. Dernier gros bémol, Katie Holmes est comme d'habitude transparente (sans être détestable), qui rappelle que Nolan n'a jamais été doué (du moins dans les Batman) pour choisir ses actrices au contraire de son casting masculin, ici irréprochable, avec en tête Christian Bale qui incarne le Batman le plus crédible de toute la saga avec la carrure et la présence requises.

Malgré tous les défauts que je relève dans la forme, et quelques petites brèches/ellipses dans un scénario pourtant très solide (comme Gordon qui sait par magie comment conduire la Batmobile), je prends toujours mon pied par la façon dont on raconte comment Nolan bâtit le personnage de Bruce, en approfondissant ses ambiguïtés, en nuançant son sens de la justice par le biais d'un badguy qui ne tient peut-être pas toutes ses promesses au final (il faudra attendre le second opus pour en avoir un à la hauteur, et au passage le potentiel de l'Epouvantail est aussi gâché), mais offre un superbe contrepoint à Bruce Wayne, et déploie un background mythologique que l'on ne retrouve que dans la BD. Ainsi, au contact d'étranges ninjas qui partagent de nombreuses caractéristiques avec le Batman qu'on connaît, on apprend d'où lui vient toutes ses capacités, comme disparaître, combattre efficacement, faire face à ses propres peurs, et retourner celle des autres contre eux-mêmes. La suite qui insiste sur le développement de l'équipement et de la double vie de Bruce est aussi très sympa avec de petites touches d'humour bien senties, et ce sont surtout les dialogues, le montage, encore une fois, qui confèrent la force au script.

Pour terminer, je pense chaque épisode doit être compris dans la cohérence et la structure interne de la trilogie que Nolan a mis en place pour être apprécié à sa juste valeur. Ainsi Begins est le temps de bâtir Batman et de présenter les motivations de Bruce, DK, celui d'affronter son alter-ego et les monstres qu'il a produit, et le dernier, de faire écho à cette fameuse phrase de son père, tomber pour se relever. Conscient de la qualité du second opus, reste à savoir si je reverrai le dernier légèrement à la hausse, car il m'avait fortement déçu sur de nombreux points.

En résumé, une très bonne introduction à la trilogie qui va suivre, dont on retient surtout le casting masculin, et le script et les dialogues qui mettent l'emphase sur les origines de Bruce et de Batman, mais qui pêche par un casting féminin médiocre (Holmes était un peu censée incarner le pendant émotionnel du métrage, ce qui est plutôt raté, heureusement que l'épisode des parents de Bruce compensent cette carence), et des personnages secondaires (à part le majordome, presque tous existent par rapport à Bruce) et une réalisation globalement trop fonctionnels, qui limitent ainsi l'ambition visuelle et les enjeux narratifs du métrage, qui auront heureusement tout le temps pour continuer à se déployer.

Note : 8/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Lun 09 Juin 2014, 00:35

MAJ de mon ancienne critique (note : 8.5 => 8 ).
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Forbidden City Cop - 6/10

Messagepar Dunandan » Lun 09 Juin 2014, 03:14

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Forbidden City Cop, Stephen Chow et Vincent Kok (1996)

Stephen Chow continue à s'enfoncer dans le jeu poussif et hystérique qui caractérisait déjà Gods of cookery dans cette parodie du WXP fantastique qui fait penser à du Chu Yuan (spécialiste des intrigues à tiroir) en mode WTF. Ainsi, contrairement à ses autres réalisations, difficile de s'attacher à son personnage (comme tous les autres, à part quelques rares séquences qui se retrouvent noyées dans le tas) et les gags tombent souvent à plat par un péché d'excès, nous faisant presque regretter qu'il sorte apparemment de ses rails habituels (l'arc narratif est sensiblement différent) en poussant à fond la comédie au détriment du fond (à signaler qu'il a changé de co-réalisateur pour l'unique fois de sa carrière jusqu'à Shaolin Soccer, ce qui explique peut-être ce petit virage dans le dosage).

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De grands moments de poilade ...


Malgré tout, on retrouve sa patte à travers cet agent spécial du gouvernement (parodie à peine cachée de James Bond), inventeur à la façon de Léonard de Vinci à défaut de se faire remarquer par les arts-martiaux, qui va ainsi se retrouver pauvre (deux thèmes récurrents chez lui). C'est d'ailleurs l'aspect que je retiens de ce métrage trop bouffon pour que j'y accroche outre mesure, reflet incarné de son génie créatif du rire par des inventions parfois mises en scène de façon vraiment comique (l'homme-hélicoptère et le pistolet avant-gardiste en tête). Et par instants le côté exubérant de l'intrigue a un certain charme et finit par nous arracher quelques sincères sourires, voire quelques barres de rire, en prenant à rebrousse-poils les codes du genre.

Mais la véritable originalité réside dans sa finalité que je vous laisse découvrir qui m'a vraiment surpris, tout à fait jouissive (j'avais vraiment du mal à comprendre le lien entre les deux parties du film, mais tout s'éclaire après, une manière post-moderne d'aborder le genre).

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Des idées inventives ...


Bref, après un début difficile et un rythme forcé, pour les plus patients demeurent quelques pépites (difficile de garder son sérieux devant certaines scènes remplies d'auto-dérision, surtout lorsqu'on connaît bien le genre). Mais même si on se rend compte que Stephen Chow ne s'est pas complètement perdu en route (en premier lieu par des thèmes récurrents et une propension à faire rire des genres populaires de son pays), je le préfère plus sobre, quand il parvient à instaurer un meilleur équilibre entre comédie WTF et scènes intimistes (quoique la courte séquence de flirt musclé entre Chow et sa femme mérite le détour).

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No comment ...


Donc, à réserver pour les plus aguerris de l'humour gol HK, fans de Stephen Chow, et complétistes de sa filmographie.

Note : 6/10
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