[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

[Jimmy Two Times]

Je crois qu'on est nombreux à s'être fait laver le cerveau par la campagne marketing. Y a même eu quelques cas recensés de lobotomie (y a des 9 et un 10 dans la base)

[Moviewar]

Il est génial ce Planète Terreur ! Rose McGowan

[Jimmy Two Times]

Une bimbo customisée au milieu de zombies bouffés par les pustules, ça vous a rendu aveugle. Sans maquillage, elle ressemble plus à son ex, Marylin Manson.

[Moviewar]

Ça m'a fait le même coup pour Machete 2 ... Amber Heard et Sofia Vergara (bon ok je suis très faible)

[Alegas]

Le Fugitif - Andrew Davis - 1993

Que reste-t-il du Fugitif 20 ans après sa sortie? Rien d'inoubliable assurément. J'ai du le voir pas loin d'une dizaine de fois dans les années 90, vu que c'est un peu le film culte du paternel. Entre ça et Indy, je me demandais parfois s'il n'en pinçait pas un peu pour Harrison Ford . Andrew Davis livre une recette qu'il connaît par cœur, un homme seul contre tous, comme dans Piège en Haute Mer avec super Steven et comme dans le gros nanar Poursuite avec Keanu Reeves (il a d'ailleurs un faible pour les acteurs inexpressifs). Le Fugitif est tout de même un cran au dessus. Je l'ai revu avec un certain plaisir, c'est nettement moins con que le tout venant des thrillers des années 2000 mais il faut tout de même fermer les yeux sur quelques facilités scénaristiques, inéluctables pour pouvoir conduire l'histoire vers un happy end de rigueur.

Dans le rôle de Richard Kimble, Ford est plutôt à son aise, le récit ayant la bonne idée de ne pas trop le faire parler au cours de la première heure. Sa mine de chien battu colle bien à son personnage accusé à tort du meurtre de sa femme et poursuivi par la terre entière. Face à lui, le Marshall Tommy Lee Jones fait le boulot en gueulant sur tout le monde. Une prestation carrée digne du professionnel qu'il est, mais de là à lui filer un Oscar... Le film étant sorti en 1993, soit juste avant la déferlante du tout numérique, on retiendra que la célèbre scène du déraillement, shootée en live, en met toujours plein les mirettes. Le reste est plus pantouflard et on a limite l'impression de regarder un téléfilm par moment. La faute à Andrew Davis, honnête faiseur, malheureusement dénué de génie. Son plus grand fait d'armes étant le film présent, il peut surtout s'estimer heureux d'être entouré d'une armée de techniciens plus que qualifiés pour l'épauler.

Le Fugitif est un divertissement efficace, idéal pour combler une faille de deux heures dans votre vie, mais il est assurément resté ancré au XXème siècle. Son succès ayant été photocopié jusqu'à l’écœurement, il a clairement perdu de sa superbe.

Quelle idée saugrenue de chier sur un bus qui va se faire pulvériser par un train...

6.5/10

[Kissifrott]

Un de mes films cultes lorsque j'étais ado, vu et revu

[Alegas]

Idem, avec Speed et Cliffhanger c'était un film que je matais au moins une fois par mois à une certaine époque.

[Jimmy Two Times]

Pareil, je crois l'avoir vu 3 fois rien qu'au ciné. Mais bon, l'adolescence c'est fini, et pour la postérité, on repassera...

[zack_]

Idem, avec Speed et Cliffhanger c'était un film que je matais au moins une fois par mois à une certaine époque.

Speed a l'époque c'était un bon truc de malade j'adore! Au ciné c'était inconnu on découvrait Jan De Bont, dommage qu'il s'est arrêté en si bon chemin - j'attends toujours son MEG.
Et cliffhanger je pense que ça a vieilli mais c'est juste génial avec Lithgow et la réal de Harlin

[Alegas]

Les Rivières Pourpres - Mathieu Kassovitz - 2000

A l'époque de sa sortie, on pouvait faire preuve d'un peu d'indulgence à l'égard de ces Rivières Pourpres. Le genre du thriller français était devenu inexistant et Kasso tentait tant bien que mal de livrer une grosse pelloche qui puisse ne pas faire trop tâche face au top ricain du genre. On peut saluer l'initiative surtout que visuellement et en terme d'ambiance, il ne s'en sort(ait) pas trop mal. Mais 15 ans plus tard, on ne retient que les défauts. A commencer par ce script d'une connerie sans nom. Même tiré d'un bouquin de Grangé (on me souffle dans l'oreillette que c'est déjà pourri à la base), il n'y a personne à la barre du scénario. La preuvre flagrante de ces propos saute aux yeux lorsque l'on se penche deux minutes sur la teneur des dialogues. Pendant 90 minutes et avant un épilogue torché à la va-vite bien raté lui aussi, le duo Réno/Cassel ne cesse de répéter la même rengaine:
"Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe ici? Je n'y comprends rien!" On n'entend que ça... Réno questionne des experts scientifiques, lesquels n'ont même pas le temps de lui répondre qu'il leur demande de lui épargner les détails, pour repartir sur des pistes toutes plus faisandées les unes que les autres. Le syndrome de la page blanche dans toute sa splendeur. Ils auraient du faire un film muet car là, c'est encore pire que le plus pourri des téléfilms policiers qui pullulent sur les chaînes herziennes l'après midi.

Du coup, on rit. Et pas qu'un peu. Les acteurs sont évidemment tout sauf concernés et on a le sentiment de suivre une intrigue sans queue ni tête. Dommage, car le pitch et le cadre de l'histoire était correct pour assurer un résultat au moins divertissant. Cassel en jeune flic wesh, t'as vu bien ou bien, est perdu et ça se voit. Réno est tout naze, il est juste présent physiquement, comme d'habitude. Farès traverse le film comme un fantôme et j'en passe... Il y a aussi un duo de troufions qui suit Cassel dans la première partie du film, et qui sont toujours là pour casser l'ambiance sérieuse voulue (allez, on va boire un petit ballon! oh et puis si on draguait des bonnes soeurs dans un monastère, tant pis si l'atmosphère de la scène était sensée être pesante). Et puis cette fin... Comme tout le reste, rien n'est écrit alors on noie tout ça sous une grosse avalanche avec des CGI bien moches. Au final, il reste les magnifiques décors naturels, un peu d'ambiance et le beau score de Bruno Coulais. Soit pas grand chose.

3.5/10

[Mark Chopper]

Et donc tu avais acheté ça ? Tu avais de l'argent à gaspiller

[Jimmy Two Times]

Pas en BR, je te rassure. Mais, j'avais acheté le DVD à l'époque. Que veux-tu, à 20 ans on a encore des goûts de chiotte, c'est connu
Scalp lui met tout de même la moyenne... On l'a connu plus difficile. Autre temps, autres moeurs.

[Mark Chopper]

Un DVD qui doit piquer les yeux.

[Jimmy Two Times]

Oh putain, carrément! C'est en revoyant des vieux DVD qu'on se dit que le BR ça tue!

[maltese]

Pas en BR, je te rassure. Mais, j'avais acheté le DVD à l'époque. Que veux-tu, à 20 ans on a encore des goûts de chiotte, c'est connu
Scalp lui met tout de même la moyenne... On l'a connu plus difficile. Autre temps, autres moeurs.

Je crois qu’avec Scalp, pour toutes ses critiques, il faut retirer deux points pour chaque année qui sépare la critique du moment présent. La critique date de 2009 ? Bon ben aujourd’hui, il aurait mis 0