[lvri] Mes Critiques en 2014

[lvri]

Ce n'est sûrement pas une question de place, ni de ressources humaines.
De droits ? Pourquoi pas. Faudrait voir si les bonus ont été produits sous la houlette de la Paramount. Mais je saurai étonné que ce ne soit pas le cas.
Je pense que je vote pour la dernière solution

Totalement d'accord Alegas. SD ou HD pour les bonus, peu importe !

[zack_]

Oui, je préfère mater un autre film que des bonus.

Je regarde pas tout - pas comme au début du DVD ou je me collait même les galeries photos mais y a certains films ou celà est super instructif que ce soit sur la génese d'un projet ou sa technique.

Très jolie critique Ivri, sur mon film de chevet, je l'adore! Faudra que je le rematte encore pour y coller ma note pour le faire rentrer dans le Top

[lvri]

Merci Zack !
Perso, j'ai pris énormément de plaisir à revoir ce film, et surtout redécouvrir le talent de Tom Hanks. Résultat, je me suis commandé Forrest Gump !

[Eikichi Onizuka]

Les Sentiers de la Perdition

"I'm glad it's you"

"En 1930, deux pères : Michael Sullivan, un tueur professionnel au service de la mafia irlandaise dans le Chicago de la Dépression, et Mr. John Rooney, son patron et mentor, qui l'a élevé comme son fils. Deux fils : Michael Sullivan junior et Connor Rooney, qui font chacun des efforts désespérés pour s'attirer l'estime et l'amour de leurs géniteurs. La jalousie et l'esprit de compétition les plongent dans une spirale de violence aveugle ...." (source Allociné)

Voilà un film qui trônait dans ma bluraythèque depuis plusieurs mois maintenant et que je n'avais jamais pris le temps de voir.
Techniquement, le bluray nous offre une très belle image légèrement granuleuse qui colle parfaitement à l'ambiance du film. Tantôt noire, tantôt ensoleillée, la photographie est vraiment très belle. Le son n'est pas en reste. La bande originale fait des merveilles, les dialogues sont parfaitement équilibré, de même que les ambiances, passant d'un calme inquiétant à une déferlante de mitrailleuse. J'ai trouvé quelques inégalités sur certains plans un peu étrange, mais ça n'empêche clairement pas d'apprécier le film.
Je n'imaginais pas Tom Hanks dans ce genre de film, et pourtant, il est parfait dans son rôle. Froid et distant à certains moments, fragile et touché émotionnellement parlant à d'autre. Cet acteur est décidément l'un des meilleurs à Hollywood ! Et que dire de Paul Newman. Rien que son regard suffit ! Un patriarche parfait, mêlant habilement un rôle de père et de grand père modèle à un colérique chef de mafia. Sa demande d'excuse à son fils (Daniel Craig, excellent aussi !) ou son face à face avec Tom Hanks sous la pluie. Jude Law est impressionnant également, et je ne l'aurai pas imaginé dans cet espèce de rôle étrange de psychopathe intéressé seulement par la photographie de corps sans vie.
L'ambiance du film est superbement bien rendue. Entre les scènes inquiétante et stressante en pleine nuit, sous des pluies battantes, et la légèreté des scènes ensoleillée, notamment lorsque que Hanks apprend à son fils à conduire. Ces quelques moment rare de détente sont les bienvenues tant on vit cette expérience. La scène finale se devine rapidement, mais malgré cela, elle est d'une efficace redoutable et elle reste magnifiquement mise en scène.
Les Sentiers de la Perdition (titre par ailleurs très bien trouvé !) est une vraie belle surprise portée par de superbes acteurs (je n'ai pas parlé du fils de Hanks qui est très touchant et joue parfaitement bien). La bande originale ajoute à cette ambiance. Un beau film sans aucun doute !

8.5/10

[Alegas]

La Reine des Neiges

"The only frozen heart around here is yours"

"Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel… En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas." (source Allociné)

Après avoir énormément souffert devant Planes (pour lequel j'ai préféré éviter de faire une critique), je me tente ce nouveau Disney. Bon, moins risqué au vu des critiques contrairement à la copie volante de Cars.

Côté technique, ça reste du Disney. Et qui dit Disney, dit boulot impeccable. La Reine des Neiges est magnifique ! La glace, la neige, les décors, châteaux ..... Bluffant de détail ! A chaque nouveau long métrage en image de synthèse, j'ai l'impression qu'un nouveau step est franchi dans la reconstitution de tout ce qui nous entoure. Un vrai travail d'orfèvre ! Niveau son, c'est une claque ! Les effets se baladent d'enceintes en enceintes. Le sub est parfaitement utilisé, grondant, tapant ..... Les pas des hommes sur la banquise au tout début, le lustre de glace s'écrasant au sol, les différentes chansons dont les mélodies remplissent la pièce ...... Un vrai bonheur pour les oreilles ! Et tout reste clair et limpide. Chapeau aux équipes son de Disney qui ne déçoivent jamais en général !

La Reine des Neiges est une des nombreuses histoires d'Andersen. Je ne la connaissais pas personnellement, c'était donc une découverte totale ! Bon après, ça reste du scénario ultra classique à quelques points près (je ne sais pas si c'est respectueux ou non de l’histoire orignale). Néanmoins, la magie Disney opère ! On sourit, on rit, les larmes remplissent nos yeux, l'émotion nous étreint ..... Du Disney pur et dure comme on les aime ! Et ce retour aux chansons est une excellente idée. Les mélodies sont belles, les voix, comme toujours, superbes. Bref, on est littéralement transporté dans ce monde !
Le chara design n'est pas toujours ce que je préfère chez Disney, mais je trouve les personnages plutôt réussi. On retrouve comme toujours les comiques de service dans ce genre de long-métrage. Le Renne, Sven, bourré d'expression en tout genre, et le bonhomme de Neige Olaf, THE personnage du film ! Attendrissant et taré à la fois ! Les autres personnages restent plus ou moins classique mais sont attachant.

Disney est enfin de retour avec un long métrage qui entrera sans problème dans ces Grands Classiques ! Une belle aventure d'1h30 où on se laisse emporter sans aucun problème. Le crash de Planes ne restera qu'un lointain désagréable souvenir !

8,5/10

[Dunandan]

Hunger Games : L'Embrasement

"Nobody ever wins the games. Period. There are survivors. There's no winners"

"Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.
Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…" (source Allociné)

Après un premier volet que j'avais apprécié, il était temps que je vois la suite !

Le début du film est quelque peu laborieux. Un peu lent à démarrer, sûrement quelques scènes qui auraient mérité d'être un peu élaguée. Néanmoins, on reste quand même pris dans l'histoire. On suit nos deux héros, Katniss et Peeta, dans leur tour des districts. Mais voilà, Katniss ne veut clairement pas se plier aux ordres et au bon vouloir du Capitol, pas plus que les habitants du District 12. Katniss devient dont l'ennemi à abattre, et pour ses 75e Hunger Games, les règles changent : Ce sont les anciens vainqueurs qui seront tirés au sort dans chaque district. Un homme et une Femme ! Katniss va donc revivre le cauchemar des Jeux, tout comme son ami Peeta.

Ce nouvel opus Hunger Games s'avère un poil meilleur que le précédent. Un bon film (trop long). L'histoire ne révolutionne pas le genre, mais apporte son lot de bonnes choses et un vrai univers (pas forcément bien exploité) !

6/10

[Dunandan]

Le Loup de Wall Street

"Let me tell you something. There's no nobility in poverty. I've been a poor man, and I've been a rich man. And I choose rich every fucking time"

"L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez…" (source : Allociné)

Encore une fois, le bluray fait son boulot ! Image parfaite, superbement colorisée. On sent qu'il y a eu un sacré boulot à ce niveau là ! Niveau son, les dialogues sont clairs (et pourtant, ça blablate dans tous les sens sur certaines scènes !), mais rien de bien exceptionnel (et on attends pas de ce genre de film un déferlement d'effet !). Un petit bémol sur la bande originale. Elle colle plutôt bien au film, mais pas toujours. De plus, elle reste étrangement mixée sur certaines scènes, du moins, de mon point de vue.

Alors oui, ma note est basse. En général, je suis plutôt du genre "gentil" sur mes notes. Pour le coup, ce sera plutôt l'inverse pour ce film......

Oui, les différents acteurs sont juste incroyable. Di Caprio est parfait dans le rôle de Jordan Belfort. Il passe sans problème du type sympa à l'enflure de première. Du type sobre à un taré complètement camé ...... Une vraie prouesse d'acteur qui aurait sûrement mérité un Oscar (mais je n'ai pas vu Dallas Buyer Club, donc, impossible de comparer la perf de Di Caprio avec celle de McConaughey). Jonah Hill est juste excellent et complète parfaitement Di Caprio dans la folie. Je ne vais pas passer chaque acteur, mais c'est clairement du gros niveau !! Un gros coup de coeur pour McConaughey que j'ai trouvé absolument formidable sur ces quelques minutes à l'écran ! Un petit mot pour notre Frenchie qui m'a bien fait rire, mais qui a du mal à quitter ces tics.

Oui, l'histoire est absolument génial et méritait amplement un film. On se marre, on est touché, on est bluffé ..... et au final, le film confirme ce que l'on sait déjà : Jordan Belfort est, à l'instar de beaucoup de ces camarades de jeu, une vraie petite ...... (censure obligatoire). Impressionnant de voir que certains se l'arrachent encore pour des conférences à 30 000 $ !! Dans quel monde vit on ? (c'est sûrement la phrase que j'ai le plus répété dans ma tête pendant tout le film).

Mais, parce que oui, il y a un très gros mais : C'est long !!! Beaucoup trop long !! Je pense sincèrement qu'il y a une heure en trop. Ça se répète très souvent. On a pas besoin de voir des femmes à poils tous les 5 minutes pour être tenu en haleine (au bout d'un moment, et même si c'est toujours un plaisir, on a compris !). Il y a à mon goût beaucoup trop de redites. Mes yeux se sont dirigés vers le compteur du lecteur à un moment du film où j'avais clairement décroché. Je pensais avoir passé les 2h de film ............. et non : 1h08 ! Et c'est comme ça tout le long du film. Le meilleur côtoie le chiant. On se réveille, on est happé, on retrouve la magie du film ..... et puis on se "rendort" en attendant que le Magicien Scorcese daigne finir la préparation de son prochain tour.

J'attendais ce film avec impatience, peut être que j'en attendais trop. Peut être que je dois laisser retomber le soufflet et le revoir dans quelques mois afin de vérifier si mon avis évoluera dans le bon sens. En attendant, ma note est dure, mais reflète ma déception du moment. Tout était réuni pour que le spectacle soit magistrale ....... Hélas, il ne le sera qu'en partie !

6.5/10

[Alegas]

Cloud Atlas

"The weak are meat, and the strong do eat."

"...from womb to tomb, our lives are not our own..."

"À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié." (source : Allociné)

Ce film est une véritable claque ! Une superbe expérience magnifiquement mise en scène.
Visuellement, c'est superbe. Une photographie évoluant avec les époques, teintés de bleu dans le Néo Seoul futuriste, de rouge suffocant dans cette Amérique esclavagiste, pluvieuse et triste dans les années 70 ...... On reste émerveillé devant tant de précision et de beauté. Côté son, la bande originale est sublime (on reconnait sur quelques secondes Bach et son Toccata et Fugue, et peut être d'autres) et évolue avec les époques. Certaines scènes manquent de punch (attention, je ne parle pas de rythme, mais de son), mais on reste émerveillé devant tant de clarté et de justesse.

Cloud Atlas est vraiment un film à part. On navigue à travers plusieurs époques, découvrant l'évolution de chacun des personnages.
Tom Hanks est comme d'habitude absolument génial. Chacun de ses rôles est différent, mais garde un écho sur le précédent, offrant une évolution superbe de son jeu et de son caractère. Tout comme Halle Berry, commençant comme esclave et terminant en "sauveuse".
Les évolutions de ses personnages au travers des époques sont plus ou moins marquées. Certains resteront des hommes de pouvoirs, usant du faible. D'autres changeront en bien ou en mal. Certaines vies seront plus tragique que d'autres. Des évolutions résumant parfaitement la nature humaine et son évolution depuis des siècles.

Cloud Atlas est une pépite, une pure merveille comme on aimerait en voir plus souvent. On reste scotché devant son écran, transporté par toutes ses vies, heureuses, tragiques, tristes, ....... Un film que l'on veut partager pendant, mais aussi après. Un film nous offrant beaucoup de questions. Bref, une vraie pépite !

10/10

[elpingos]

Ce film est une véritable claque ! Une superbe expérience magnifiquement mise en scène. ... Visuellement, c'est superbe. ... On reste émerveillé devant tant de précision et de beauté. .... Côté son, la bande originale est sublime .... ... tant de clarté et de justesse.... un film à part. Tom Hanks est ... absolument génial. ... offrant une évolution superbe de son jeu et de son caractère. ...une pépite, une pure merveille comme on aimerait en voir plus souvent.

10/10

[Dunandan]

12 Years a Slave

"I will not fall into despair ! I will keep myself hardy until freedom is opportune !"

"Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…" (Source Allociné)

Oscar du meilleur film amplement mérité ! Une vraie claque !
Le bluray est techniquement irréprochable (ça devient une habitude avec ce support). Que ce soit en pleine lumière au milieu de champs de coton, ou dans le noir quasi total, le rendu est juste parfait. Côté son, j'ai été très étonné du peu de présence de musique. Il y a beaucoup de scènes vide de toute musique, et pourtant, l'émotion est quand même au rendez vous. Et là, je dis chapeau tant la musique est en général quelque chose sur lequel la plupart des films s'appuie pour faire passer des émotions. Les dialogues sont clairs, et le home cinéma est parfaitement utilisé. Chaque petit détail s'entend parfaitement (les abeilles par exemple), et les coups de fouets donnent des frissons. Une belle réussite.
Ce film s'inspire de faits réels. Quand on a ça dans la tête, on ne peut qu'être abasourdi par tant d'horreur. 12 Years a Slave résume parfaitement ce que des milliers de personnes ont subies (et subissent encore dans certains coins de notre planète). Solomon Northup, superbement interprété par Chiwetel Ejiofor, était un homme libre, marié et père de deux enfants jusqu'à ce qu'il soit enlevé et vendu comme esclave. Un premier "Maître" du nom de Ford (Benedict Cumberbatch toujours aussi efficace) respectueux de ces esclaves (mais impardonnable d'être un esclavagiste), il finira chez Edwin Epps joué par un excellent Fassbender habité. Il y rencontrera la jeune Patsey, souffre douleur de la femme jalouse et détestable de Epps. Lupita Nyong'o est touchante dans ce rôle.
Le petit bémol ira à Brad Pitt que je trouve peu crédible dans son rôle (non pas que le personnage ne soit pas crédible, il a réellement existé, mais le jeu de Brad Pitt n'est pas top comparé à tous les acteurs qui l'entourent).
12 Years a Slave a beau être un film "calme", les 2h20 passent sans ennui. Certaines scènes restent longue, comme pour nous faire subir ce que ces pauvres esclaves ont subi. La scène du savon est la plus choquante et la plus dure. Et que dire de la fin, où l'émotion, mêlée à des questions sur l'être humain et au devenir de ces pauvres gens nous envahit.

Il est également triste d'apprendre que Solomon Northup a disparu quelque temps après sa libération sans que personne ne sache ce qui lui est arrivé (assassiné ? De nouveau enlevé ?). Le dernier échange entre Solomon et Patsey est d'autant plus dure qu'il n'y a aucune trace de la vie de cette jeune fille après ce moment. Et quelle honte de voir qu'aucune de ces enflures d'esclavagistes n'a été condamnés à cause de loi l'empêchant.

Un film absolument superbe, triste et émouvant et magnifiquement interprété. Il résume à lui seul l'horreur de l'esclavagisme et la bêtise de l'être humain.

9,5/10

[Kissifrott]

Cloud Atlas, j'adhère à 100%.

12 years of slave, je suis plus réservé. Je l'ai trouvé long avec un côté déjà vu perso. Mais c'est un bon film, à n'en pas douter.

[lvri]

Le Majordome

"You must look through your eyes, see what it is that they want, see what it is that they need, anticipate, bring a smile to the principal's eyes"

"Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison-Blanche. C'est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale." (source Allociné)

Encore un film touchant que ce Majordome. Librement inspiré d'une histoire vraie (pas mal de choses sont complètement inventée), ce film nous fait suivre la vie de Cecil Gaines depuis sont enfance dans un champ de coton jusqu'à son accession au poste de Majordome où il côtoiera pas moins de huit présidents.
Techniquement, ça reste très beau, quoique un peu inégal de temps en temps. La photographie est très belle mais rien de bien transcendant non plus. La bande originale est très jolie, et les dialogues très clairs.

Forest Whitaker est d'une justesse incroyable ! Cet acteur a un don pour faire passer les émotions. Il est parfait de A à Z et nous entraîne sans ennui dans cette incroyable histoire vécu par ce majordome, bloqué entre son travail, les convictions de son fils et l'éloignement de sa femme. On redécouvre avec stupeur et incompréhension cette Amérique raciste, où les gens de couleurs n'avaient aucun droit. Ces restaurants où les noirs devaient être installés à des places précises sans aucun droit de prendre celles des blancs.
D'un côté, le fils de Gaines qui se bat pour que cette haine s'arrête et que les droits s'appliquent sans différences entre les hommes. De l'autre, Gaines lui même, au service de l'homme le plus puissant du monde, écoutant ces huit présidents décider du sort des ces femmes et hommes souffrant de ce racisme et de ces injustices. Un père et un fils qui s'affronteront sur leur façon de combattre ce racisme.

Un film touchant et émouvant, porté par un casting parfait, Whitaker en tête. On a beau connaître l'histoire, on reste scotché devant son écran pendant que les crédits défilent, se demandant comment l'homme peut en arriver à de telles atrocités (qui sont encore d'actualité dans beaucoup d'endroits ....).

9/10

[zack_]

Bon tu m'as convaincu - ta conclusion met en appétit

[lvri]

12 years of slave, je suis plus réservé. Je l'ai trouvé long avec un côté déjà vu perso. Mais c'est un bon film, à n'en pas douter.

Justement, j'ai l'impression que la dureté ressentie dans ce film reste assez inédite me concernant. Mais bon, il y a surement d'autres films traitant de ce sujet aussi fort.

Bon tu m'as convaincu - ta conclusion met en appétit

Je ne pense pas que tu seras déçu Zack ..... Bon en même temps, j'ai adoré Lincoln, et si mes souvenirs sont bons, ce n'est pas ton cas

[Alegas]

Rencontres du troisième type

"If everything's ready here on the Dark Side of the Moon... play the five tones."

"Des faits étranges se produisent un peu partout dans le monde : des avions qui avaient disparu durant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés au Mexique en parfait état de marche, un cargo est découvert échoué au beau milieu du désert de Gobi.
Dans l'Indiana, pendant qu'une coupure d'électricité paralyse la banlieue, Roy Neary, un réparateur de câbles, voit une "soucoupe volante" passer au-dessus de sa voiture. D'autres personnes sont également témoins de ce type de phénomène : Barry Guiler, un petit garçon de quatre ans, est réveillé par le bruit de ses jouets qui se mettent en route." (source Allociné)

J'avais vu ce film quand j'étais ado, période où je me moquais complètement du fond d'un film et où mon seul plaisir se résumait à un florilège d'explosion et d'extra terrestre tout vilain pas beau. J'avais donc un très mauvais souvenir de ce film. Une histoire longue, chiante, où il ne se passait rien. Et bien, en fait, pas du tout ! J'étais juste un ado un peu ..... ado

Le film date de 78, et, qui dit 78, dit "ouh la, ça a terriblement vieilli techniquement parlant. Pas de moyen de comparaison, mais je pense que le boulot fait sur le bluray est titanesque. Je le trouve visuellement très propre avec un joli grain collant parfaitement à l'ambiance du film. Par contre, les effets spéciaux ..... bon, c'est vraiment vieux ! Côté son, il est clair que le bluray apporte sûrement un énorme plus. Hormis quelques scènes où le brouhaha ambiant peut couvrir les dialogues, c'est plutôt clair et précis. La scène de l'ovni au dessus de la camionnette est énorme ! Le canal LFE s'en donne à coeur joie en nous plongeant complètement dans le film. La musique de Williams est toujours aussi bonne, mais je ne la trouve pas exceptionnelle non plus.

Rencontres du troisième type ne cherche pas à effrayer le spectateur mais à attiser sa curiosité, et c'est là que je le trouve vraiment intéressant. On suit sans ennui la folie de Roy Neary ( Richard Dreyfuss), père complètement dépassé par les événements qu'il va vivre. De même, son alter ego féminin dont le fils a disparu, qui elle aussi est plongé dans cette obsession de ces dessins dont elle ne sait ce qu'ils représentent.

Les acteurs n'ont vraiment rien d'exceptionnel, mais reste très crédible. Le plus crédible d'entre eux reste le petit Barry, adorable petit garçon bluffant de naturel (les quelques anecdotes de tournage le concernant sont croustillante et prouve que Spielberg sait parfaitement comment diriger les enfants dans ces films). Le film reste un très grand classique très efficace, mais qui hélas tombe dans une mièvrerie énorme : les espèces de plans d'acteurs souriant à l'extra terrestre qui leur sourit en retour .......... Que Spielberg veuille offrir un film où l'ET est un être pacifique, aucun problème pour moi, bien au contraire. Mais là, c'est un peu poussé quand même. (A noter que j'ai regardé la version director's cut, et donc, je ne sais pas si certaines scènes diffèrent entre les 3 versions existantes).

Rencontre du troisième type est un excellent film. Un peu moins de mièvrerie aurait été la bienvenue. Du coup, elle n'a pas du tout d'effet sur les émotions (et pourtant, je pleure d'un rien devant un film !). Je pense que Spielberg a bien mieux réussi E.T., et qu'au final, ce Rencontre du Troisième Type n'était que le commencement, et la mise en place de ce dernier.

7/10